4e bataillon d'infanterie de marine
Le 4e bataillon d'infanterie de marine (4e BIMa) est une unité de l'Armée de terre française.
4e bataillon d'infanterie de marine | |
Création | 1958 |
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Dissolution | 1978 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon des troupes de marine |
Garnison | Saint-Louis (1958-1959) Port-Bouët (1974-1978) |
Ancienne dénomination | Bataillon autonome de Basse-Guinée 4e régiment interarmes d’outre-mer |
Création et différentes dénominations
- : formation du 4e bataillon d'infanterie de marine par changement de nom du Bataillon autonome de Basse-Guinée
- : dissolution
- : nouvelle formation du 4e bataillon d'infanterie de marine à partir du 4e régiment interarmes d'outre-mer
- : devient 43e bataillon d'infanterie de marine
Historique du régiment
Première période
Le 4e BIMa est créé à partir du Bataillon autonome de Basse-Guinée, qui quitte la Guinée pour le Sénégal après l'indépendance de la première. Il rejoint Saint-Louis et Rosso avant d'être dissous le [1].
Insigne
L'insigne du 4e BIMa de 1974 reprend (sauf l'inscription) l'insigne 4e RIAOM et du bataillon de tirailleurs sénégalais no 5[5] : sur l'ancre des troupes coloniales, un éléphant de face, la trompe au repos, émerge de la végétation tropicale. L'éléphant d'Afrique à grandes oreilles, en position d'intimidation, est symbole de force et d'efficacité et les feuilles font référence aux bananiers, richesse de la Côte d'Ivoire[6].
L'insigne reprend l'homologation G.2052 de celui du 4e RIAOM et est fabriqué par Drago[1].
Notes et références
- « Les Bataillons d’Infanterie Coloniale et d’Infanterie de Marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
- Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, no 222,‎ , p. 52-61
- « La mission militaire de coopération », Europe outremer,‎ , p. 46 (lire en ligne)
- « 43e BIMa », sur www.emsome.terre.defense.gouv.fr (consulté le )
- Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115,‎ , p. 46-51
- Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, (1re Ă©d. 2013) (lire en ligne), p. 57