2e Brigade Mixte
La DeuxiĂšme Brigade Mixte fĂ»t une unitĂ© de l'ArmĂ©e Populaire de la RĂ©publique espagnole (EjĂ©rcito Popular de la RepĂșblica) qu'a combattu pendant la Guerre d'Espagne
2e Brigade Mixte | |
Création | 13 octobre 1936 |
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Dissolution | mars 1939 |
Pays | Espagne |
Allégeance | Républicains espagnols |
Fait partie de | Armée populaire de la République espagnole |
Guerres | Guerre d'Espagne |
Historique
L'unitĂ© a Ă©tĂ© crĂ©e le 13 octobre dans la commune de Ciudad Real. Elle a Ă©tĂ© formĂ©e Ă partir de milices dâEstrĂ©madure, des milices ferroviaires et des forces militaires de la garnison de Madrid. Le chef de milices JesĂșs MartĂnez d'Aragon (en espagnol : JesĂșs MartĂnez de AragĂłn) s'a fait charge du commandement de la brigade[1].
AprĂšs une pĂ©riode de formation, la brigade mixte a Ă©tĂ© amenĂ©e en train Ă Madrid le 15 novembre d'oĂč elle rejoint la ligne de front d'Ocaña-Noblejas Ă pied. Deux jours aprĂšs, elle est envoyĂ©e Ă la Ville Universitaire, oĂč elle reste dans la rĂ©serve. Pendant les mois qui suivent, elle dĂ©fend le secteur qui va du mur Sud de la Casa de Campo jusqu'Ă la Porte de l'Ange, mais le niveau de fatigue des troupes Ă©tant trop important la brigade a Ă©tĂ© placĂ©e en arriĂšre-ligne pour se rĂ©organiser et se rĂ©Ă©quiper. Suite Ă la rĂ©organisation gĂ©nĂ©rale des forces du Front de Madrid, la 2e Brigade Mixte a Ă©tĂ© agrĂ©gĂ© Ă la 10e Division d'infanterie du Corps d'ArmĂ©e. Entre le 9 et le 14 avril la brigade mixte a participĂ© Ă une attaque ratĂ©e sur la Colline Garabitas dans laquelle elle a perdu beaucoup d'hommes, notamment le commandant de la brigade, MartĂnez d'Aragon (en espagnol : MartĂnez de AragĂłn). Celui-ci fĂ»t remplacĂ© par le chef d'un des batallons, le majeur de milices JosĂ© Galicien PĂ©rez (en espagnol : Juan JosĂ© Gallego PĂ©rez), et l'unitĂ© a dĂ» ĂȘtre refaite[2].
En juillet, la 2e Brigade Mixte a participĂ© Ă la Bataille de Brunete, en occupant le village de Villanueva du Pardillo le 7 juillet. Le lendemain, elle participe, avec d'autres unitĂ©s Ă la prise du ChĂąteau de Villafranca, et quelques jours aprĂšs, elle part pour dĂ©fendre d'autres territoires, en prenant la relĂšve de Ă la 31e Division dans la zone de Villanueva de la Cañada, en mĂȘme temps que l'Ă©puisement de l'offensive rĂ©publicaine. Suite Ă la fin des combats l'unitĂ© est revenu Ă la tĂȘte madrilĂšne, sans participer Ă Ă nouveau opĂ©rations d'importance pendant presque un an[3].
Durant le printemps de l'annĂ©e 1938 la 2e Brigade Mixte est partie au front du Levant pour essayer freiner l'offensive franquiste, aprĂšs que les Nationalistes soient arrivĂ©s jusqu'Ă la MĂ©diterranĂ©e. Vers le 22 avril on la retrouve dans la dĂ©fense du secteur de Villafranca-Cantavieja-Iglesuela du Cid, entre les provinces de CastellĂłn et Teruel. Dans les combats auxquels a participĂ© la brigade, elle s'en est sortie trĂšs mal arrĂȘtĂ©e, en souffrant de fortes pertes et en passant Ă la rĂ©serve pour se reconstituer[3].
Au dĂ©but de l'annĂ©e 1939, la brigade s'est dĂ©placĂ© Ă la tĂȘte de l'EstrĂ©madure et est restĂ©e encadrĂ©e dans la 64e Division du XVIIe Corps d'ArmĂ©e. Elle a servis dans le secteur d'Hinojosa del Duque-Valsequillo, avec la mission d'empĂȘcher le siĂšge contre les forces rĂ©publicaines qui se trouvaient dans la poche de Valsequillo. Pendant les suivants jours elle a rĂ©alisĂ© des nombreuses attaques contre les positions ennemies dans la Sierra Trapera et dans les Mocitas-Mataborrachas. Dans les derniers moments, elle a Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă l'intĂ©rieur de cette poche, oĂč elle a couvert le repli rĂ©publicain. La 2e Brigade Mixte est sortie trĂšs endolorie de la bataille de Valsequillo, en se voyant obligĂ©e de rĂ©duire sa taille Ă deux batallons, par ce qu'elle a Ă©tĂ© retirĂ©e Ă Santa Eufemia pour un nouveau redĂ©ploiement[3]. MalgrĂ© le fait qu'en octobre de 1938 les brigades mixtes ont reçu le mandat de rĂ©diger un historique opĂ©rationnel de chaque unitĂ©, la vĂ©ritĂ© est qu'il n'y a pas constance de quelle a Ă©tĂ© sa fin; elle se trouvait certainement dans le Levant espagnol lorsqu'elle a cessĂ© de combattre[4].
Commandements
- Commandants
- Commandant de milices JesĂșs MartĂnez d'Aragon (en espagnol : JesĂșs MartĂnez de AragĂłn);
- Commandant de milices José Galicien Pérez (en espagnol : Juan José Gallego Pérez);
- Commandant de milices Ignacio Esnaola Iraola;
- Commandant de milices Carlos Cornejo;
- Commissaires
- Felipe GĂłmez Hernando;
- Antonio Jiménez Avoir l'habitude de, du PCE;[5]
Voir aussi
- Annexe:Brigades Mixtes de l'Armée Populaire de la République
- Corps de Carabineros de CĂŽtes et FrontiĂšres
- 2Úme brigade mixte (Armée populaire de la République espagnole)
Notes
- Michael Alpert (2013). The Republican Army in the Spanish Civil War, 1936â1939, Cambridge University Press, pĂĄg. 75
- Michael Alpert (1989). El ejército republicano en la guerra civil, Siglo XX Editores, påg. 330
- Carlos Engel Masoliver (1999). Historia de Las Brigadas Mixtas Del EjĂ©rcito Popular de la RepĂșblica, Almena Ediciones, pĂĄg. 10
- Michael Alpert (1989). El ejército republicano en la guerra civil, Siglo XX Editores, påg. 317
Sources
- Alpert, Michael (1989); L'ArmĂ©e RĂ©publicaine dans la Guerre Civile, SiĂšcle XXI de l'Espagne (Ă ne pas confondre avec la maison dâĂ©dition Siglo XXI de España Editores dont le nom ne se traduit pas), Madrid, (ISBN 978-84-3230-682-2)
- Santiago Ălvarez, Los comisarios polĂticos en el EjĂ©rcito Popular de la RepĂșblica, EdiciĂłs do Castro,
- Carlos Engel Masoliver, Historia de las Brigadas Mixtas del EjĂ©rcito Popular de la RepĂșblica, Madrid, Almena,
- Salles Larrazåbal, Ramón (2000); Histoire de l'Armée Populaire de la République. La SphÚre des Livres S.L. (ISBN 84-9734-465-0)