Déroulement de la course
La deuxième étape de ce Giro est lancée à 12 h 25 sous une forte pluie qui risque de rendre l'étape dantesque. Après 8 kilomètres, une échappée de 8 coureurs a pris 1 minute 47 d'avance sur le peloton : François Bidard, Marco Frapporti, Mirco Maestri, Łukasz Owsian, Damiano Cima, William Clarke, Sean Bennett et Giulio Ciccone, porteur du maillot bleu après son ascension de San Luca, la veille. Il est aussi le mieux classé au classement général à 1 min 28 s de Primož Roglič.
Après 38 km de course, les Jumbo-Visma ont déjà du soutien en tête de peloton avec les Deceuninck-Quick Step, Bora-Hansgrohe, Lotto-Soudal et UAE Team Emirates. L'écart étant de 4 minutes entre les deux groupes. C'est Jelle Vanendert qui est le coureur le plus actif en tête de peloton ramenant l'écart à 3 minutes 33.
Frapporti passe en tête du premier sprint alors que Cima remporte le second, alors que dans le peloton, le canadien Guillaume Boivin chute et peine à se relever. Dans la traversée d'Empoli, les coureurs deviennent nerveux alors qu'un gros orage éclate. Dans la difficulté de Montalbano, les échappées se cassent et seuls Giulio Ciccone, François Bidard, Łukasz Owsian et Sean Bennett sont encore à l'avant, mais ce dernier lâche alors que Marco Frapporti revient. C'est Ciccone qui prend les points au sommet puis récidive à San Baronto.
Sous l'impulsion de plusieurs équipes, le peloton se fracture en trois groupes et revient à 25 secondes à 19 km de l'arrivée. On se rapproche donc d'un sprint massif et c'est l'équipe de Pascal Ackermann qui roule et se rapproche des quatre hommes de tête. À 10 km de l'arrivée, un des prétendants à la victoire, Giacomo Nizzolo est victime d'une crevaison qui le met hors-course pour remporter l'étape. Les échappés sont repris 3 km plus tard et la Bora est toujours en tête du peloton. À moins de 5 km, les Groupama-FDJ et Deuceuninck puis Dimension Data (sans Nizzolo) se replacent dans un final qui paraît assez tortueux. À l'approche de la flamme rouge, ce sont les Lotto-Soudal qui emmènent Caleb Ewan alors qu'un coéquipier d'Arnaud Démare chute, le sprint est lancé par Ewan qui est débordé par Pascal Ackermann qui s'impose devant Elia Viviani et Ewan. C'est sa première victoire sur un Grand Tour pour sa première participation, il prend également le maillot cyclamen alors que Primož Roglič conserve son maillot rose.