291e régiment d'infanterie territoriale
Le 291e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
| 291e régiment d'infanterie territoriale | |
 Portrait d'un territorial du 291e RIT, fin 1915. | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | RĂ©giment d'infanterie territoriale |
| RĂ´le | Infanterie de soutien |
| Effectif | 2 799 hommes |
| Fait partie de | 193e brigade territoriale |
| Inscriptions sur l’emblème |
Champagne 1915 |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
Création et différentes dénominations
- : des bataillons de réservistes de l'armée territoriale (RAT) sont rattachés au 91e régiment d'infanterie territoriale
- : ces bataillons forment le 291e régiment d'infanterie territoriale
- : dissolution du régiment
Drapeau
Il porte l'inscription Champagne 1915[1].
Affectation
Le 291e RIT forme la 193e brigade d'infanterie territoriale avec le 301e régiment. Cette brigade fait partie de la 97e division d'infanterie territoriale jusqu'en [2] puis est isolée jusqu'à sa dissolution en .
Historiques des opérations
1915
Le régiment est formé en regroupant plusieurs bataillons. Remplaçant à partir de les bataillons territoriaux de la 97e division territoriale, ces bataillons sont formés de soldats de la réserve de l'armée territoriale (RAT)[2] :
- le 4e bataillon du 16e RIT, dit bataillon 16/91 car rattaché au 91e régiment d'infanterie territoriale à partir de début juin[3] - [4]
- le 5e bataillon du 94e RIT, dit bataillon 94/91 car rattaché au 91e RIT à partir de début juin[3] - [4]
- le 4e bataillon du 91e RIT, rattaché au 106e RIT à partir de juillet[4] - [5]
- l'Ă©tat-major et la compagnie hors-rang du 91e RIT[3]
Ces unités forment le 291e RIT le , comptant 2 799 hommes. Le lendemain, le 291e RIT embarque pour la Marne[3]. Il est en position dans le secteur de Beine-Sillery, en soutien du 58e régiment d'infanterie[6]. Le et le , les 2e et 3e bataillons subissent des bombardements au gaz. Le régiment déplore 43 tués, 37 blessés et environ 1 000 hommes intoxiqués et hors de combat[7]. Il passe en réserve dès le au soir, et est mis au repos à Écueil-Chamery[8].
Ă€ partir du , les bataillons tiennent par roulements des positions dans le secteur des cavaliers de Courcy[8].
1917
Le régiment est dissous le [9].
Chefs de corps
Notes
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Imprimerie nationale, , 1092 p. (lire en ligne), « 97e division d'infanterie territoriale », p. 676-677
- Historique 1920, p. 15.
- « Historique des régiments d'infanterie territoriale : les RIT (ou RTI) - N° 51 à 100 », sur chtimiste.com (consulté le )
- Historique 1920, p. 6.
- Historique 1920, p. 16.
- « Historique des régiments d'infanterie territoriale : les RIT (ou RTI) - N° 201 à 501 », sur chtimiste.com (consulté le )
- Historique 1920, p. 18.
- Historique 1920, p. 24.
- Historique 1920, p. 23.
- Historique 1920, p. 4.
- Historique 1920, p. 25.
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Historiques des 91e et 291e régiments territoriaux d'infanterie (1914-1917), Paris, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
Articles connexes
- Liste de régiments français
- Infanterie française pendant la Première Guerre mondiale
- 194e brigade territoriale