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20e corps d'armĂ©e (Empire allemand)

Le 20e corps d'armée est une unité majeure de l'armée prussienne.

20e corps d'armĂ©e
Histoire
Fondation
Organisation
Organisation mĂšre

Histoire

Le corps est créé le 1er octobre 1912 et son quartier général se trouve à Allenstein. Il est subordonné à la 1re inspection de l'armée (de).

PremiĂšre Guerre mondiale

Au dĂ©but de la PremiĂšre Guerre mondiale, le 20e corps (37e et 41e divisions d'infanterie) sous les ordres du General der Artillerie von Scholtz faisant partie de la 8e armĂ©e sur le front de l'Est en Prusse-Orientale. Avant le dĂ©but de la bataille de Tannenberg, le gĂ©nĂ©ral von Scholtz fait reculer son corps d'armĂ©e sur la ligne Usdau-MĂŒhlen devant la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique de la 2e armĂ©e russe en marche. Le 25 aoĂ»t, Scholtz a reçu l'ordre de maintenir son front dĂ©fensif entre Gilgenburg et Tannenberg jusqu'Ă  ce que l'arrivĂ©e du 1er corps de rĂ©serve et du 17e corps d'armĂ©e (de) soit effective Ă  l'arriĂšre de l'ennemi. Le 20e corps attire alors sur lui la masse des 23e et 15e corps russes et ne peut que difficilement rĂ©sister Ă  la pression. À gauche, la 3e division de rĂ©serve du gĂ©nĂ©ral von Morgen le soutient dans la rĂ©gion de Hohenstein. À l'aile droite, le 1er corps d'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral von François se positionne dans la rĂ©gion de Neidenburg avant l'attaque allemande aprĂšs le long transport ferroviaire via Eylau. AprĂšs la victoire remportĂ©e jusqu'Ă  la fin du mois d'aoĂ»t Ă  Tannenberg, le corps d'armĂ©e joue Ă©galement un rĂŽle dĂ©terminant dans la bataille des lacs de Mazurie, au cours de laquelle la 1re armĂ©e russe est Ă©galement repoussĂ©e vers l'Angerapp.

Fin septembre 1914, le corps se dĂ©place vers l'est de la SilĂ©sie pour rejoindre la 9e armĂ©e et participe Ă  la bataille de la Vistule, aprĂšs une approche via Czestochowa, qui doit ĂȘtre interrompue devant Varsovie en raison des contre-attaques russes. En novembre 1914, le corps entra en ligne de compte au centre de la 9e armĂ©e depuis la rĂ©gion de Thorn vers le sud-est, combat Ă  la mi-novembre prĂšs de Kutno Ă  la mi-novembre et Ă  la fin novembre aprĂšs avoir avancĂ© sur StrykĂłw lors de la bataille de ƁódĆș. LĂ  aussi, il faut battre en retraite Ă  la suite de fortes contre-attaques russes. DĂšs le dĂ©but du mois de dĂ©cembre 1914, une nouvelle approche de la 9e armĂ©e a lieu sur Ɓowicz, le 20e corps suit cette avancĂ©e jusqu'Ă  la Rawka. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1915, le 20e corps (groupe "Scholtz") est transfĂ©rĂ© de nouveau Ă  la 8e armĂ©e dans la rĂ©gion de Johannesburg. Il tient le front face aux forces ennemies qui se trouvent sur la Narew dans la rĂ©gion au nord de Lomscha et a sous ses ordres la 41e division d'infanterie, la 1re division de Landwehr et la 3e division de rĂ©serve[1]. L'ancien 8e haut commandement de l'armĂ©e est retirĂ© du front, rebaptisĂ© "ArmĂ©e du NiĂ©men" et prend le commandement des forces allemandes en Courlande le 26 mai 1915 Ă  partir de Tilsit.

Le lieutenant-colonel Detlof von Schwerin (de) est devenu le 25 janvier 1915 chef d'état-major général du 20e corps d'armée et, à partir du 26 mai 1915, également chef d'état-major général de la 8e armée. Avec la formation du groupe d'armée Scholz le 8 octobre 1915, Schwerin prend également le poste de chef d'état-major général. AprÚs l'approche de la ligne Bobr, le commandement général du 20e corps d'armée prend le nom de la 8e armée dans la région de Lyck. Ce n'est qu'en décembre 1915 que l'autorité de commandement précédente (l'armée du Niémen) reprend son nom initial d'AOK 8.

Le 18 septembre 1915, le 20e corps (donc en mĂȘme temps la 8e armĂ©e supplĂ©ante) est dissous et l'Ă©tat-major est utilisĂ© pour former le groupe d'armĂ©e "Scholtz", dont les formations progressent vers l'est en direction de Grodno Ă  l'automne 1915 et y sont libĂ©rĂ©es par la 12e armĂ©e.

Détachement d'armée Scholtz et détachement d'armée D

Le 20e commandement gĂ©nĂ©ral est rebaptisĂ© dĂ©tachement d'armĂ©e Scholtz. Le dĂ©tachement d'armĂ©e "Scholtz" se dĂ©place vers le nord et prend en charge la progression des troupes allemandes dans la rĂ©gion de DĂŒnaburg, oĂč il a sous ses ordres le corps d'armĂ©e Eben, le corps d'armĂ©e Lauenstein et le corps de cavalerie Richthofen.

Le 3 janvier 1917, le groupe d'armĂ©e "Scholtz", dĂ©jĂ  en guerre de tranchĂ©es sur la DĂŒna depuis un an, est rebaptisĂ© groupe d'armĂ©e "D". Le 22 avril 1917, GĂŒnther von Kirchbach est nommĂ© commandant en chef du dĂ©tachement d'armĂ©e D. Le 12 dĂ©cembre 1917, le colonel gĂ©nĂ©ral saxon Hans von Kirchbach devient son successeur. En janvier 1918, il a sous ordres entre le DĂŒna et Dysna (de) :

Du 18 au 28 fĂ©vrier 1918, la progression reprend pour imposer la paix Ă  la Russie soviĂ©tique. Le premier jour, DĂŒnaburg est occupĂ©e, suivie le 21 fĂ©vrier par Rositten, le 23 par Ostrow et le 24 par Pleskau, du 53e corps. Le 56e corps atteint Polotsk Ă  la mĂȘme heure, mais cette ville faisait dĂ©jĂ  partie de la bande d'avance de la 10e armĂ©e qui avance plus au sud[2].

En raison de la situation de guerre, le détachement d'armée D devient superflue et est dissout le 2 octobre 1918. L'état-major libéré sert le 2 octobre 1918 à la réactivation du 20e corps d'armée[3] qui, sous le commandement du général Albrecht (de), trouve à son tour une derniÚre utilisation dans le groupe d'armées "Kiev" en tant que protection de l'Ukraine et contre l'Armée rouge dans la région de Poltava.

Structure

Organisation en 1914

  • 37e division d'infanterie Ă  Allenstein
  • 41e division d'infanterie en Deutsch-Eylau
  • 1er bataillon de chasseurs Ă  pied Ă  Ortelsbourg
  • 2e dĂ©tachement de mitrailleuses de forteresse Ă  Lötzen
  • Commandant du gĂ©nie du 20e corps d'armĂ©e Ă  Graudenz
    • 23e bataillon du gĂ©nie de Prusse-Occidentale Ă  Graudenz
    • 26e bataillon du gĂ©nie de Mazurie Ă  Graudenz
  • 20e bataillon de train de Mazurie Ă  Hammerstein (provisoire)
Grade Nom Date
General der Artillerie Friedrich von Scholtz 1er octobre 1912 au 18 septembre 1915
20e corps dissous 18 septembre 1915 au 2 octobre 1918
Generalleutnant Viktor Albrecht (de) 2 octobre 1918 au 29 november 1918

Références

  1. Reichsarchiv: Der Weltkrieg 1914–1918. Band VII, Mittler & Sohn, Beilagen–Kartenskizze W.
  2. Reichsarchiv: Der Weltkrieg 1914–1918. Band XIII, S. 367 f.
  3. XX.Armeekorps. Deutsche Kriegsgeschichte.
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