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ĂŽle Melon

L'île Melon est une petite île inhabitée de la commune de Porspoder dans le Finistère proche de la presqu'île Saint-Laurent.

ĂŽle Melon
Enez Velon (br)
Dolmen de l'île Melon
Dolmen de l'île Melon
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Localisation Mer Celtique (océan Atlantique)
CoordonnĂ©es 48° 29′ 07″ N, 4° 46′ 38″ O
Point culminant non nommĂ© (15 m)
GĂ©ologie ĂŽle continentale
Administration
RĂ©gion Bretagne
Département Finistère
Commune Porspoder
DĂ©mographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+01:00
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
ĂŽle Melon
ĂŽle Melon
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
ĂŽle Melon
ĂŽle Melon
ĂŽles en France

Accessible à marée basse, elle formait, il y a deux siècles encore, l'archipel des Loches, avec l'île désormais engloutie de Lamic'h.

Elle tiendrait son nom du nom d'un saint dont le culte était répandu au Pays de Galles et dans les Cornouailles britanniques.

L'île Melon et ses anciennes carrières de granite vue du continent.

Historique

Elle renferme des vestiges mégalithiques (menhirs et dolmens) plus ou moins bien conservés.

L'abbĂ© Alexandre Thomas Ă©crit en 1889 qu'Ă  la pointe de l'Ă®le Melon « on montre une roche appelĂ©e encore aujourd'hui Roc'h-ar-Marc'h-Du et oĂą, dit-on, aurait dĂ©barquĂ© saint Pol [venant d'Ouessant]. (...) Au temps de saint Pol, ce n'Ă©tait probablement mĂŞme pas une Ă®le, car elle n'Ă©tait sĂ©parĂ©e de la terre ferme que par un canal qui n'a mĂŞme pas trente mètres de largeur »[1].

L'îlot « était naguère l’un des principaux sites d’extraction du granite de l’Aber-Ildut. Sur sa face occidentale, face au large, le granite était exploité sur l’estran et dans la falaise ; le système des diaclases, ici particulièrement bien visibles, guidait l’avancement des travaux. Sur sa face occidentale, abritée, l’îlot était l’objet d’une gigantesque exploitation qui, peu à peu, a “grignoté” toute sa partie nord-est. Les fronts de taille le long desquels s’est arrêtée l’extraction sont constituées par des diaclases subverticales. De superbes blocs, en cours de débitage, gisent sur le sol, abandonnés[2] ».

Notes et références

  1. Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f70.image.r=Porspoder?rk=3390574;4
  2. Louis Chauris, « II - Carrières à l'abandon », 15 juillet 1995, série de 13 articles parus dans Le Courrier du Léon/Le Progrès de Comouaille (8 juillet 1995 - 6 janvier 1996).

Liens externes

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