Évelyne Decorps
Évelyne Decorps, née le , est une diplomate française. Elle est ambassadrice de France au Tchad de 2013 à 2016, au Mali de 2016 à 2018 puis administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises de 2018 à 2020.
Administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises | |
---|---|
- | |
Charles Giusti (d) | |
Ambassadrice de France au Mali | |
- | |
Gilles Huberson (d) Joël Meyer (d) | |
Ambassadrice de France au Tchad | |
- | |
Consule générale de France à Vancouver | |
- | |
Alexandre Garcia (d) Jean-Christophe Fleury (d) |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Distinctions |
---|
Biographie
Formation
Evelyne Decorps est titulaire d’un diplôme d’études politiques de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, ainsi que d’une maîtrise de langues étrangères appliquées[1]. Elle parle anglais, allemand et espagnol.
Carrière
En 1983, elle commence sa carrière comme conseillère, notamment à l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères, puis à Conakry en Guinée (1985-1991)[2] ; elle est de retour à Paris entre 1991 et 2001 puis quitte de nouveau le pays pour l'Institut français de coopération à Tunis en Tunisie (2001-2005) avant de s'envoler pour le Ghana (2005-2008), de nouveau à Paris entre 2008 et 2011, elle devient consule générale à Vancouver au Canada entre 2011 et 2013[2]. En , elle est nommée ambassadrice de France au Tchad[3], puis au Mali en . Le , elle est nommée préfète, administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises[4]. Cette « placardisation » pourrait avoir été obtenue par les militaires, avec lesquels elle était en conflit[5]. Elle quitte ses fonctions le [6].
Prises de position
Lors d'une conférence en , elle fait plusieurs déclarations sur les relations entre le Mali et la France, notamment sur le rôle des forces françaises de l'opération Barkhane ou l'absence d'exploitation pétrolière par la France dans le nord du pays[7].
Elle s'irrite ouvertement de la « concurrence » que lui opposent les officiers de l'armée française dans les relations avec les chefs d’État du Mali et du Niger. Ceux-ci auraient préséance sur les diplomates[5].
DĂ©corations
- Officière de l'ordre national du Mérite (décret du , chevalier depuis le )[8]
- Officier de l'ordre national du Tchad (2018)[9]
- Chevalier de l'ordre national du Mali (2018)[10]
Notes et références
- JULLIEN Pierre, « Evelyne Decorps, nouvelle « patronne » du territoire des Terres australes et antarctiques françaises », sur Philatélie au quotidien (consulté le )
- « Biographie de Mme Evelyne Decorps », sur ambafrance.org (consulté le )
- « Evelyne Decorps nommée à Bamako », sur www.africaintelligence.fr (consulté le )
- http://www.taaf.fr/IMG/pdf/-504.pdf Décret de nomination consulté le 16 novembre 2018.
- Rémi Carayol, « Sahel, les militaires évincent le Quai d’Orsay », sur Le Monde diplomatique,
- Décret du 16 septembre 2020 portant cessation de fonctions d'une préfète.
- « Mali : L’ambassadrice de France au Mali, Mme Evelyne Decorps aux débats de l’UJDM : “Aucune entreprise française n’exploite du pétrole au Nord du Mali” », sur MaliActu.net (consulté le )
- DĂ©cret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination
- https://td.ambafrance.org/Decoration-de-l-ambassadrice-a-la-Presidence-de-la-Republique-du-Tchad
- Ambassade de France au Mali, « Décoration de Mme Evelyne Decorps, Ambassadrice de France au Mali », sur ml.ambafrance.org, (consulté le )