Éva Fahidi

Éva Fahidi a grandi dans une famille juive hongroise de classe moyenne supérieure à Debrecen. Le 14 mai 1944, elle était dans les wagons à bestiaux qui arrivaient au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Déportée avec sa famille, dans le camp, le médecin SS Josef Mengele l'a sélectionnée pour le travail forcé. Éva Fahidis a perdu sa sœur, sa mère et son père dans le camp d'Auschwitz.

Après sa libération en 1945, elle retourne en Hongrie puis rejoint les hongrois communistes pour construire une société meilleure. Ouvrière dans l’industrie et grâce à sa francophonie, elle fut la cheffe de la politique étrangère de l'acier hongrois.

Comme les autres survivants de la shoah, elle est restée silencieuse pendant 45 ans puis elle a commencé à écrire sur les circonstances de la déportation des Juifs hongrois. En 1990, elle a accepté l'invitation des anciens prisonniers à Stadtallendorf et a visité le mémorial d'Auschwitz en 2004. 

Son livre Anima Rerum (publié en 2004) a été traduit en allemand en 2011. Éva Fahidi est l'une des dernières survivantes de la Shoah.

Le 11 avril 2019, elle est nommée citoyenne d'honneur de la ville de Weimar[1].

• L'âme des choses. Traduit du hongrois par Doris Fischer, éd. Au nom du Comité international d'Auschwitz , Berlin, et la Résistance allemande Mémorial Center, Berlin, Lukas maison d'édition 2011 (ISBN 978-3-86732-098-6).
• Anima Rerum : un dolgok Lelke. Budapest, Tudomány Kiadó, 2005 (ISBN 9789638194510).
• Le secret de la réconciliation est la mémoire. Documentation des Journées Internationales de la rencontre à Stadtallendorf, sous-camp Münch moulin, Nobel; du 21 au 26 octobre 1990 Autorité responsable de la ville, Stadtallendorf 1991

• Thomas Gonschior, Christa Spannbauer, Le courage de vivre. Le message des survivants d'Auschwitz, Europa Verlag, Berlin, 2014 (ISBN 978-3-944305-57-8).

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