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Érythrone d'Amérique

Erythronium americanum

L'érythrone d'Amérique (Erythronium americanum) est une plante herbacée vivace à bulbe de la famille des Liliaceae. On l'appelle aussi ail doux ou ail des ours.

Plante des forêts mixtes et feuillues, l'érythrone d'Amérique se retrouve sur la côte est des États-Unis, jusqu'au Grands Lacs et en bordure du Fleuve Saint-Laurent où se situe environ la limite septentrionale de son aire de répartition.

Elle se démarque en étant parmi les premières plantes à fleurir au printemps, profitant de l'absence des feuilles des arbres qui la surplombent afin d'effectuer son cycle vital.

Sous-espèces

Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (14 avr. 2010)[1] :

  • Erythronium americanum Ker Gawl. (1808)
  • Erythronium americanum subsp. americanum.
  • Erythronium americanum subsp. harperi (W.Wolf) C.R.Parks & Hardin (1963)

Description

Appareil végétatif

Plante vivace à bulbe, elle mesure environ 30 cm de hauteur. Les feuilles basiliaires sont opposées, de couleur verte, tachetées de beige et de pourpre[2].

  • Feuille.
    Feuille.

Appareil reproducteur

Les fleurs printanières solitaires sont jaunes et elles ont trois sépales et trois pétales[2] - [3].

Confusions possible

L'Érythrone d'Amérique ressemble à l'ail des bois et c'est pourquoi on l'appelle aussi l'ail doux, bien que le goût soit très différent.

Biologie

La germination est lente ; il faut compter dix ans avant que la plante ne produise ses premières fleurs et graines[4].

Habitat

Érythrones_d'Amérique dans le sous-bois (début en Montérégie, Québec)
Érythrone d'Amérique (Montérégie, Québec)

L'Érythrone d'Amérique affectionne les sols frais, bien drainés, et riche en humus[2].

Utilisations

Alimentaires

La feuille peut se manger bouillie comme un légume. La jeune feuille se mange crue, en salade. Le bulbe est aussi comestible, mais il doit être consommé en quantité modérée car il devient vomitif si il est consommé en trop grande quantité[2].

Médicales

La feuille peut être utilisée en cataplasme sur une enflure ou un ulcère pour accélérer la cicatrisation. Les Autochtones utilisaient l'érythrone d'Amérique comme antibiotique, comme contraceptif ou pour les maux de poitrine[2].

Références

  1. WCSP. World Checklist of Selected Plant Families. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet ; http://wcsp.science.kew.org/, consulté le 14 avr. 2010
  2. « Erythrone d'Amérique - Erythronium americanum », sur www.plantes.ca (consulté le )
  3. « L’érythrone d’Amérique | SHEP », sur shepqc.ca (consulté le )
  4. Anny Schneider, Plantes médicinales indigènes du Québec et du Sud-Est du Canada, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 265 p. (ISBN 978-2-7619-5256-9), p. 116-117.

Voir aussi

Bibliographie

  • Gisele Lamoureux et Roger Larose, Flore printanière, Montréal, Fleurbec, (ISBN 978-2-920174-15-3).

Liens externes

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