Émile-Joseph De Smedt
Emiel Jozef De Smedt, né à Opwijk (Brabant flamand) le et décédé le à Bruges (Belgique), est un prêtre belge qui fut d'abord évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Malines (1950), puis évêque de Bruges (1952) où il succède à Henricus Lamiroy.
Emiel Jozef De Smedt | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Ă Opwijk |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | à Bruges |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination Ă©piscopale | par le cardinal van Roey |
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Dernier titre ou fonction | Évêque de Bruges | |||||||
Évêque de Bruges | ||||||||
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Évêque titulaire d'Elusa | ||||||||
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Évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles | ||||||||
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Émile De Smedt est consacré évêque le à Malines. Pendant le concile Vatican II, il se signala par des prises de position en faveur d'un rapprochement œcuménique.
Durant la première session du concile, lorsque fut débattu un chapitre du schéma De Ecclesia sur « la nature de l'Église militante », il prit la parole pour dénoncer « le triomphalisme, le cléricalisme et le juridisme »[1].
Dans la crise de Louvain, concernant le statut et l'avenir de l'université catholique de Louvain, il se désolidarisa des autres évêques belges et de la déclaration commune de ceux-ci en 1966 préconisant le maintien de l'unité de l'université. Il déclara plus tard « s'être lourdement trompé » devant un parterre de membres du Boerenbond et préconisa alors ouvertement la scission de l'Alma mater. Cette affirmation provoqua une déchirure dans la Conférence épiscopale de Belgique qui mit du temps à se cicatriser.
Émile De Smedt mourut à Bruges en 1995, mais Roger Joseph Vangheluwe lui avait succédé dès 1984 à la tête du diocèse.
Notes et références
- (en) Christopher Butler, « The Aggiornamento of Vatican II », dans Christopher Butler, Searchings : essays and studies, (lire en ligne).