Émeutes de mai 1955 au Cameroun français
Les émeutes de mai 1955 au Cameroun français sont des émeutes qui ont lieu du au au Cameroun français, territoire sous tutelle française depuis 1946. Elles sont menées par l'Union des populations du Cameroun (UPC), parti politique en lutte pour la réunification et l'indépendance du Cameroun.
Date | du au |
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Localisation | Cameroun français |
Organisateurs | Union des populations du Cameroun (UPC) |
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Types de manifestations | Émeutes |
Contexte
Après les émeutes de 1945, l'Union des populations du Cameroun (UPC) est créée. Il est interdit en 1955 par l'administration coloniale française[1].
Cause des émeutes
L'élection se fait sans ce parti populaire, malgré son mot d'ordre de boycott[2]. Ce qui engendre des émeutes[3].
Déroulement
Le , les émeutes commencent simultanément à Douala et à Mbanga[4]. Elle s'étendent à Nkongsamba, Édéa et Yaoundé et font de nombreux morts et blessés[5].
Roland Pré, haut commissaire de la République au Cameroun ordonne des opérations menant à des perquisitions au siège de l'UPC et à des arrestations dont celle de l'épouse de Ruben Um Nyobe[6]. Il réprime ces soulèvements jusqu'au 30 mai.
Notes et références
- « Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
- Thomas Deltombe, « Cameroun, il y a cinquante ans, l'assassinat de Ruben Um Nyobè », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- « Indépendances - Réunion de l'assemblée territoriale camerounaise - Ina.fr », sur Indépendances (consulté le )
- Histoire du Cameroun, « 22 mai 1955 : début des «Massacres de Mai 1955» », sur Histoire du Cameroun, (consulté le )
- « 22 mai 1955 : début des «Massacres de Mai 1955» », sur Histoire du Cameroun, (consulté le )
- « Un mouvement concerté suscite des émeutes Aa Cameroun », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jacob Tatsitsa, Migrants et sédentaires subalternes Bamiléké dans la résistance face à la domination française au Cameroun, des années 1940 aux années 1950, Thèse soumise à l’Université d’Ottawa dans le cadre des exigences du programme du doctorat en histoire, Ottawa, Canada, Département d’histoire, Faculté des arts, Université d’Ottawa, , 381 p.