Éloi Ouvrard
Éloi Ouvrard est un artiste de café-concert interprète, compositeur, parolier et journaliste français né le à Bordeaux et mort le à Bergerac[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 83 ans) Bergerac |
SĂ©pulture |
Cimetière de Beauferrier à Bergerac (d) |
Nationalité | |
Activités |
Chansonnier, comique troupier |
Conjoint |
Fernande Caynon (d) |
Enfant |
Genre artistique |
Comique troupier (d) |
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Biographie
D'abord comique paysan, Ouvrard invente le genre comique troupier à l'époque de la « République des ducs[2] ».
Il est l'auteur d'environ 800 chansons (comique troupier, paysannes, grivoises[3]).
Éloi Ouvrard rédige des articles pour Les Coulisses et Le Journal de Bergerac (republiées dans son autobiographie de 1924), ainsi que deux livres : La Vie au café-concert (1894) et Elle est toute nue : La Vérité sur la vie des coulisses (1928).
Marié avec la chanteuse Fernande Caynon (qui chanta ensuite sous le nom de « Madame Ouvrard[4] »), il est le père de Gaston Ouvrard ou « Ouvrard fils », également auteur-compositeur-interprète.
Ĺ’uvres
Chansons
Il est notamment l'auteur de la chanson connue et chantée par Michel Polnareff Y a qu'un cheveu sur la tête à Mathieu.
Écrits
- La Vie au café-concert : Études de mœurs, impr. de P. Schmidt, 1894 (Texte intégral sur Gallica[5])
- Elle est toute nue : La Vérité sur la vie des coulisses, exposée par Ouvrard père, … ses mémoires, ses souvenirs, ses révélations, préface de Gustave Fréjaville, au Café-concert, 1928 (Texte intégral)
Iconographie
Une affiche signée de l'illustrateur Faria le représente à l'époque de la Gaité-Rochechouard, hilare, avec son barda de Bidasse où est inscrit la mention « Le créateur du genre ». Une autre affiche montre Ouvrard en paysan (petit chapeau, parapluie, panier, pantalons rayés), pointant du doigt une page du Courrier français où est publié un article de Jean d'Arc qui écrit : « Avant l’arrivée d’Ouvrard à Paris, il eut été difficile de se procurer quinze chansonnettes de troupier ! Aujourd’hui, ce genre de saynètes se compte par centaines. Certes, elles n’ont pas été toutes lancées par lui. Mais il a incontestablement créé le genre. »[6]
Bibliographie
- Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet, Jean-Claude Klein, Cent ans de chanson française, Seuil, 1972 ; rééd. coll. Points actuels, Seuil, 1981 (ISBN 2-02-00-2915-4)
- Alain Weill, assisté de Réjane Bargiel, Andrée Benchetrit, Jean-Michel Goutier et all., Le Café Concert : affiches de la bibliothèque du Musée des Arts décoratifs (catalogue de l'exposition, - ), UCAD, 1977 (ISBN 2-901-422-01-2)
- Serge Dillaz, La Chanson sous la IIIe RĂ©publique, Tallandier, 1991, p. 275
- Concetta Condemi, Les Cafés-concerts, histoire d’un divertissement (1849-1914), éditions Quai Voltaire Histoire, Paris, 1992, 205 p. (ISBN 2-87653-110-0)
- Bertrand Dicale, La Chanson française pour les nuls, First Éditions, 2006, p. 56
- François Caradec, Alain Weill, Le Café-Concert 1848-1914, Fayard, 2007
- Édith et Jean Apesteguy, Les Ouvrard père et fils, Centre Jules -Ferry (les Collectionneurs bergeracois, 2010 (ISBN 2-915589-09-7)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Iconographie lire en ligne sur Gallica
Notes et références
- Notice de la BnF
- La presse politique qualifie ainsi les débuts de la Troisième République, entre 1873 à 1880.
- Brunschwig, Calvet, Klein, 1972, p. 274.
- Voir son portrait sur une affiche de la base Joconde.
- Notice BNF
- Alain Weill, Le Café Concert… 1977., illustration 66, H.T. ; la légende de l'illustration précise : « Imprimerie Bourgerie », signées gauche : « Affiches Faria », s.d., BAMAD. Inv. 14065.