Élise Atangana

En 2015, Élise Atangana est lauréate du programme Jeunes commissaires de l'Institut français[1]. Elle réside à la Delphina Foundation à Londres pendant une année, dans le cadre du programme de recherche « Public Domain »[2]. Le programme Jeunes commissaires vise à diffuser le travail et les recherches de commissaires et de critiques d’art français en favorisant leur insertion dans des réseaux professionnels internationaux[1].

Élise Atangana partage son travail entre la production d’expositions, et le commissariat indépendant[3]. À partir de 2007, elle exerce parallèlement un emploi de chargée de mission et de communication au sein du groupe SNCF, dont cinq années auprès de la Fondation SNCF[4].

Elle fait également partie du comité technique d’acquisition du Frac Nord-Pas-de-Calais, ainsi que du réseau Global Mobilities Futures (GMF)[1].

Élise Atangana aime explorer les rapports de mobilité physiques qu’entretiennent les individus dans des formes virtuelles, et ainsi étudier les enjeux politiques et sociaux qui sont induits[3]. Pour la commissaire d'exposition, l’art est avant tout une pratique à la fois individuelle et collective[5].

Entre 2003 et 2009, elle travaille en collaboration avec Simon Njami sur plusieurs projets d’expositions, et notamment une sélection d’œuvres d’artistes d’Africa Remix pour la 9e Biennale de la Havane en 2006, ou l'exposition Check List Luanda Pop pour le premier Pavillon africain, lors de la 52e Biennale de Venise en 2007[1] - [6].

En 2011, Élise Atangana est cofondatrice de la plateforme curatoriale On The Roof avec Yves Chatap et Caroline Hancock, puis Vanessa Desclaux[2]. En 2012, elle collabore avec la commissaire d’exposition Elvira Dyangani Ose, sur le projet Enthousiasme dans le cadre des Rencontres Picha, lors de la Biennale de Lubumbashi[5].

En 2014, lors de la 11e Biennale de Dakar, Élise Atangana est la co-commissaire aux côtés de Abdelkader Damani et Smooth Ugochuckwu Nzewi, de l’exposition internationale Produire le commun[4].

En 2015, pour l’exposition Entry Prohibited to Foreigners présentée au centre d’art Havremagasinet de Boden, Élise Atangana réunit onze artistes internationaux dont les travaux mettent en perspectives les différentes formes de mobilités contemporaines, dont l'Éthiopien Tamrat Gezahegne, le Libanais Ahmad Ghossein ou encore la Franco-Algérienne Katia Kameli[7].

En 2016, elle est commissaire de l’exposition Seven Hills, organisée dans le cadre de la deuxième édition de la Biennale de Kampala[8]. Seven Hills fait référence à la ville historique de Kampala, lorsque le royaume du Buganda était construit sur sept collines, à l'instar d'autres villes célèbres comme Rome, Lisbonne et Athènes[9]. L’exposition est interprétée comme un projet organique qui se concentre sur les concepts des études sur la mobilité, qui incluent le mouvement des personnes, des objets, des services ou des voyages numériques/virtuels et la manière dont ils nous affectent dans notre vie quotidienne[9] - [8].

En 2018, Élise Atangana est la commissaire de l’exposition « Le pouvoir du dedans » présentée à La Galerie de Noisy-le-Sec[10] - [11] - [12], tout comme de l'exposition « This is Utopia to Some » à Paris[13]. Elle participe également mis en œuvre différentes propositions artistiques, en particulier pour la foire art Dubaï en 2019 et 2020[14] - [15].