Élections régionales de 1963 en Sicile
Les élections régionales en Sicile pour le renouvellement de l'Assemblée régionale sicilienne ont eu lieu le 9 juin 1963. Le taux de participation était de 81,4%.
Élections régionales siciliennes de 1963 | |||||
90 sièges de l'Assemblée régionale | |||||
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9 juin 1963 | |||||
Type d’élection | Scrutin proportionnel plurinominal | ||||
Participation | 81,4 % 4,3 | ||||
Président de la région | |||||
Sortant | Élu | ||||
Giuseppe D'Angelo DC |
Giuseppe D'Angelo DC | ||||
Président de l'Assemblée régionale sicilienne | |||||
Rosario Lanza (DC) | |||||
Les électeurs ont le choix parmi soixante-dix-neuf listes et sept cent soixante-treize candidats[1].
Les résultats sont conformes à ceux des élections générales qui ont précédé ce scrutin d'un peu plus un mois. Par rapport aux élections de 1959, la Démocratie chrétienne gagne 3,4 points à 42 % tandis que les dissidents de l'Union sicilienne chrétienne sociale, dotés de 10,6 % des suffrages en 1959, s'effacent à 0,75 %. A gauche, le PCI gagne 2,2 points à 24,12 %, le PSI est stable, les socialistes saragatiens passent de 2,2 à 3,9 %. A droite, les libéraux doublent leur score à 7,8 % et celui des monarchistes est divisé par 4, à 1,4 %, les républicains et les néo-fascistes conservent leur niveau[1].
Ces résultats rendent difficile la constitution d'un gouvernement stable, comme durant les deux mandatures précédentes, dans un contexte national où est attendu la constitution par Aldo Moro d'un gouvernement de coalition DC-PSI ou la formation d'un gouvernement démocrate chrétien minoritaire[1]. Le président sortant, Giuseppe D'Angelo (avocat démocrate-chrétien de centre-gauche, en poste depuis 1961) reforme un gouvernement ouvert à la gauche. Mais le renforcement des chrétiens-démocrates et le retrait simultané du PCI, du PSI, du PSDI et de l'USCS conduiront en 1964 à la chute du président Giuseppe D'Angelo (avocat du centre-gauche, en poste depuis 1961) et à la nomination de Francesco Coniglio.
Résultats
Des soirées | votes | votes (%) | des places | |
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Démocratie chrétienne (DC) | 979,439 | 42,1% | 37 | |
Parti communiste italien (PCI) | 561,795 | 24,1% | 22 | |
Parti socialiste italien (PSI) | 231,038 | 9,9% | 11 | |
Parti libéral italien (PLI) | 181 469 | 7,8% | 6 | |
Mouvement social italien (MSI) | 168 850 | 7,2% | 7 | |
Parti socialiste démocrate italien (PSDI) | 90 845 | 3,9% | 3 | |
Parti républicain italien (PRI) | 35 274 | 1,5% | 2 | |
Parti démocratique italien de l'unité monarchique (PDIUM) | 32 731 | 1,4% | 2 | |
Union sociale chrétienne sicilienne | 17 569 | 0,8% | - | |
Mouvement pour l'indépendance de la Sicile (MIS) | 2 394 | 0,1% | - | |
Autres listes | 27 696 | 1,2% | - | |
Total | 2 329 100 | 100,00 | 90 | |
Notes et références
- Jean d'Hospital, « Démocrates chrétiens et communistes progressent également en Sicile », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )