Élections municipales de 2020 à Argenteuil

Dominique Mariette conduit la liste du parti trotskyste Lutte ouvrière[2].

En septembre 2019, des militants associatifs, syndicalistes, des citoyens engagés et des militants politiques, membres de La France insoumise (LFI)[3], de Gauche démocratique et sociale (GDS)[2], de Génération.s et du Parti communiste français (PCF), rejoints depuis par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), s'unissent pour fonder le collectif Argenteuil commune citoyenne égalité.s. (ACCES) qui se présente depuis sous le nom de « Argenteuil tous ensemble ! »[3]. Omar Slaouti (ex-NPA) et Françoise Pacha-Stiegler (LFI) sont désignés comme binôme de tête de liste[4]. Ils se présentent comme les « seuls et véritables » candidats de gauche et antilibéraux aux élections[3].

D'anciens militants de La France insoumise, de Génération.s, d'Europe Écologie Les Verts, du mouvement Alternatib'Argenteuil[5] ainsi que des communistes[6] et des Gilets jaunes sont candidats dans la liste anticapitaliste[7] « Argenteuil en commun ». Le conseiller municipal Frédéric Lefebvre-Naré (représentant de Résistons, ancien membre du Mouvement démocrate) en fait partie[5] - [8].

Les 5 et 6 octobre 2019[7], le collectif organise une primaire ouverte[6] pour désigner sa tête de liste. Les étrangers et les mineurs de plus de 16 ans peuvent y participer[7]. Les électeurs désignent Alima Boumediene-Thiery, membre d'Ensemble ![9], comme tête de liste. 290 personnes prennent part au scrutin[10].

L'ancien député-maire socialiste Philippe Doucet, battu en 2014, se représente sans étiquette[7].

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  Philippe Doucet.

Initialement investie par le parti présidentiel La République en marche face à Dalila Kaabeche et Mohammed El Kahodi[11], Olivia Fillette est finalement désinvestie par la Commission Nationale d'Investiture le 29 janvier en raison d'une complète perte de confiance[12], le sénateur Alain Richard faisant mention d'un groupe actif qui a choisi d’utiliser cette candidate pour porter « un jeu d’influence des quartiers »[13], d'un défaut de transparence ainsi que d'un financement engagé selon des « méthodes peu orthodoxes »[14].

Elle décide cependant de maintenir sa candidature menant une liste sans étiquette « Les Argenteuillais au cœur ! ».

Candidate malheureuse à l'investiture de La République en marche en novembre 2019, Dalila Kaabeche décide de se présenter sous l'étiquette d'Alliance centriste[11] dont elle préside la fédération du Val-d'Oise. Après la désinvestiture d'Olivia Filette par LREM, elle est finalement investie par le parti le 29 janvier.

Elle est soutenue par Fiona Lazaar, députée La République en marche de la 5^e circonscription du Val d'Oise[15].

Élu en 2001 et en 2014, le maire sortant Georges Mothron brigue un nouveau mandat au sein d'une liste qui regroupe Les Républicains et l'Union des démocrates et indépendants[2].

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  Georges Mothron.