Église Santa Maria del Tempio de Parme
L'église Santa Maria del Tempio (Sainte-Marie-du-Temple)[1], est une église, désormais désacralisée, de la ville de Parme en Italie. Elle se trouve rue Bixio.
Type | |
---|---|
Fondation |
XIIIe siècle |
Diocèse | |
DĂ©dicataire | |
Style | |
Religion | |
Patrimonialité |
Bien culturel italien (d) |
Coordonnées |
44° 47′ 57″ N, 10° 19′ 16″ E |
---|
Histoire
L'église, avec son couvent annexe, a été fondée par les Templiers et les premières sources la mentionnant datent de 1230. Après la suppression des Templiers en 1312, l'église passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis en 1527 aux amadéites (branche de franciscains réformés[2]), qui lui donnent le vocable de Santa Maria della Pace.
En 1575, l'église et son couvent passent aux capucins qui les consacrent à sainte Marie-Madeleine. La famille Farnèse protège le couvent et l'église où ils se font enterrer depuis le duc Alexandre vêtus de la bure des capucins.
Description
L'intérieur de l'église conventuelle est à nef unique avec quatre chapelles latérales de chaque côté.
On remarquait au-dessus du maître-autel une Pietà avec des saints du Carrache ; elle a été confisquée par les Français en 1799, emmenée à Paris et restituée par Louis XVIII en 1816. Elle se trouve aujourd'hui à la Galleria nazionale de Parme; en haut du tableau d'autel il y avait une figure de Dieu le Père, attribuée à l'un des Carrache ou au Guerchin, qui a été transférée à l'église Sainte-Catherine.
D'autres tableaux provenant de cette église se trouvent aujourd'hui à la Galleria nazionale : Madeleine adorant la Croix de Pittoni, qui se trouvait dans la deuxième chapelle à droite[3]; le tableau des Saint Fidèle de Sigmaringen et saint Joseph de Leonessa piétinant l'hérésie de Giambattista Tiepolo, qui se trouvait dans la quatrième chapelle à droite[4]; L'Immaculée Conception avec des saints de Piazzetta se trouvait dans la deuxième chapelle de gauche[5].
L'Ă©glise conventuelle conservait aussi des tableaux de Semplice de VĂ©rone.
C'est à l'époque napoléonienne que le couvent commence à péricliter, puisque les lois suppriment les ordres religieux. Les capucins sont supprimés en 1810. Ils retrouvent leur couvent en 1816 grâce à Filippo Magawly Cerati, mais en sont encore chassés à cause des lois confiscatoires du gouvernement de la maison de Savoie. Ils retournent à Parme en 1877, mais la commune leur refuse le droit de récupérer leur antique couvent. Ils s'installent alors dans l'ancien monastère des dames augustines, au couvent Sainte-Catherine.
Après avoir abrité l'assistance publique de Parme, l'ensemble est un siège de l'ARCI (Associazione Ricreativa e Culturale Italiana), association pour la promotion sociale des personnes défavorisées. L'église est désacralisée.
Notes et références
- Appelée aussi Santa Maria della Pace, Sainte-Marie-de-la-Paix.
- Fondés en 1464 par le bienheureux franciscain Amédée du Portugal, ils sont réunis aux franciscains observants en 1568.
- (it) Giovan Battista Pittoni, Maddalena che adora il Crocifisso
- (it) Copia archiviata
- (it) Biens culturels de Parme
Bibliographie
- (it) Felice da Mareto, Chiese e conventi di Parma, Deputazione di Storia Patria per le Province Parmensi, Parme, 1978. pp. 226–229.
Source de la traduction
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Chiesa di Santa Maria del Tempio (Parma) » (voir la liste des auteurs).