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Église Saint-Symphorien de Ponthion

L'église Saint-Symphorien de Ponthion est une église gothique construite au XVe siècle, dédiée à saint Symphorien et située dans le département de la Marne.

Église Saint-Symphorien de Ponthion
L'église et son porche.
L'église et son porche.
Présentation
Culte catholique romain
Type Église paroissiale
Début de la construction Fin du XIe siècle
Fin des travaux Fin du XVe siècle
Style dominant gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1924)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Commune Ponthion
Coordonnées 48° 45′ 34″ nord, 4° 42′ 45″ est
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Église Saint-Symphorien de Ponthion
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Église Saint-Symphorien de Ponthion
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Symphorien de Ponthion

Historique

Chapiteau carolingien de la nef représentant une tête d'archange.
Vaisseau central.

Ponthion est entré dans l'histoire par l'entrevue dans la villa royale de Ponthion, le , entre le pape Étienne II et Pépin le Bref proclamé roi en 751. Pépin a été sacré roi par le pape à Saint-Denis, en 754. Le domaine a été saccagé en 952 par Louis IV d'Outremer[1].

Des vestiges carolingiens ont été réutilisés dans la partie de l'église construite à la fin du XIe siècle. Étienne Paillard émet l'hypothèse que l'église du XIe siècle a été construite à l'emplacement de l'aula de la villa royale. Il reste de cette église de la fin du XIe siècle les piliers de la nef et la façade. Le porche a été construit vers 1180.

Le village est ravagé en 1419 par une troupe bourguignonne et anglaise commandée par Jean II de Luxembourg-Ligny. En 141, René d'Anglure présente à Charles VIII une requête en faveur de son domaine indiquant que la ville de Ponthion est en ruines et presque déserte depuis l'an 1419. La reconstruction du chœur et du transept ainsi que le bas-côté droit est entreprise entre la fin du XVe siècle et le début du XVIIe siècle. La clé de la croisée du transept porte les armes des familles d'Anglure et d'Haraucourt qui sont alors alliées.

La seigneurie de Ponthion a été vendue en 1693 à Pierre Delaistre, avocat au bailliage de Vitry-le-François. Sa veuve a cédé la seigneurie à Bernard Maurice de Frédy, époux de Catherine d'Ianowitz de Biesme. Ils ont procédé à des aménagements dans l'église. Des travaux de charpente sont faits en 1688. Les voûtes des chapelles nord et sud en 1732, puis de la flèche, en 1767, puis de la charpente en 1778. En 1791, Pierre-Louis de Frédy, dernier seigneur de Ponthion, part en exil. L'église est dévastée le .

Les voûtes de l'abside et du chœur sont entièrement refaites en 1866. L'église est remise en état en 1929-1932.

L’église est classée au titre des monuments historiques par arrêté [2].

Notes et références

  1. Arthur Barbat de Bignicourt, « L'ancien Ponthion en Perthois », dans Société des sciences et arts de Vitry-le-François, 1878, tome 9, p. 63-86 (lire en ligne)
  2. « Eglise Saint-Symphorien », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

Par ordre chronologique de parution :

  • René Crozet, « Les églises romanes des environs de Vitry-le-François », dans Bulletin Monumental, 1927, tome 86, p. 269-320 (lire en ligne)
  • Étienne Paillard, « L'église de Ponthion (Marne) », dans Bulletin monumental, 1929, tome 88, p. 289-300 (lire en ligne)
  • Léon Pressouyre, Jean-Pierre Ravaux, « Ponthion, église Saint-Symphorien », dans Dictionnaire des églises de France, éditions Robert Laffont, Paris, 1969, tome V-B, Champagne, Flandre, Artois, Picardie, p. 93
  • Étienne Paillard, « Vestiges carolingiens des églises de Ponthion et de Plichancourt », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1970, tome 85, p. 27-40 (lire en ligne)
  • Maylis Baylé, « L'église Saint-Symphorien de Ponthion », dans Congrès archéologique de France. 135e session. Champagne. 1977, Société française d'archéologie, Paris, 1980, p. 729-741
  • Hubert Collin, Marie-Clotilde Hubert, André Marsat, Anne Prache, Henri Ronot, Philippe Dautrey, Champagne romane, éditions Zodiaque (collection la nuit des temps, no 55), La Pierre-qui-Vire, 1981, p. 266-267
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Champagne Ardenne, Hachette, Paris, 1995, (ISBN 978-2-01-020987-1), p. 256-257

Articles connexes

Liens externes

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