Église Saint-Roch de Bridoré
L'église Saint-Roch de Bridoré est l'église paroissiale de la commune de Bridoré, dans le département français d'Indre-et-Loire.
Type | |
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Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Sainte-Monégonde-en-Lochois (d) |
Religion | |
Patrimonialité |
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Commune |
Coordonnées |
47° 01′ 35″ N, 1° 04′ 58″ E |
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Elle est construite au XVe siècle et inscrite comme monument historique en 1926.
Localisation
L'église se situe à l'entrée sud du bourg, bon loin du château. Son chœur est tourné vers l'est.
Histoire
L'église, à la fin du XVe siècle, est peut-être construite à l'initiative d'Imbert de Batarnay[2].
Seuls le chœur et l'abside de l'édifice subsistent. La nef et le clocher ont été démolis et une nouvelle façade bâtie à l'entrée du chœur. Deux chapelles latérales, de chaque côté de la première travée du chœur, disparaissent également[2].
L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Description
La nouvelle façade est contrebutée, à chacun de ses angles, par un contrefort qui n'est autre que la reprise des arrachements des murs de la nef[2].
Les deux travées de l'ancien chœur et l'abside sont voûtées en arcs d'ogive[3].
Une crypte découverte dans les années 1880 à l'occasion d'un affaissement de terrain abrite les sépultures de la famille de Boursault de Viantais avec trois cercueils en plomb[2]. Ces cercueils reposent sur des fragments de statues du XVe siècle ; il s'agit vraisemblablement des sépultures de Charles Boursault de Viantais, mort en 1653, de son fils et de l'épouse de ce dernier, tous deux décédés en 1704[4].
Une statue de saint Roch et un bas-relief représentant saint Hubert sont protégés au titre objet. La statue en pierre, du XVIe siècle, est découverte en remploi dans les fondations du mur du cimetière en 1938, date à laquelle elle est protégée[5]. Le bas-relief, daté du dernier quart du XVIe siècle, est encastré dans le mur nord de l'église ; il mesure 2,13 × 1,79 m et son style est proche de l'école de Michel Colombe[6] ; son classement comme objet protégé date de 1907[7].
Notes et références
- Notice no PA00097603, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ranjard 1949, p. 223.
- Couderc 1987, p. 213.
- Edmond Gautier, « Les cercueils de Bridoré », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. VII, 1886-1888, p. 239-246 (ISSN 1153-2521, lire en ligne).
- Notice no PM37000086, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Flohic 2001, p. 810.
- Notice no PM37000085, base Palissy, ministère français de la Culture.
Pour en savoir plus
Bibliographie
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7).
- Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, t. I, Paris, Flohic, , 1408 p. (ISBN 2-8423-4115-5).
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :