Église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles
L'église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles est une église catholique située à Vaux-sur-Seulles, en France[1].
Type | |
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Destination initiale | |
Destination actuelle |
culte |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-du-Bessin (d) |
Construction | |
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Propriétaire |
propriété de la commune |
Patrimonialité |
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Commune |
Coordonnées |
49° 15′ 39″ N, 0° 37′ 43″ O |
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Localisation
L'église est située dans le département français du Calvados, sur la commune de Vaux-sur-Seulles.
Historique
L'édifice date, pour sa partie inscrite, du XIIe[1].
Arcisse de Caumont évoque, pour les éléments médiévaux persistants, la fin du XIe siècle ou le XIIe siècle[2]. Jean-Jacques Bertaux évoque une époque tardive dans le XIIe siècle[3].
L'église a fait l'objet de travaux importants : la tour-porche est revêtue d'une façade classique et la nef pourvue de décors néo-romans[4].
Des fenêtres ont été percées dans les murs de la nef. Les modifications de la tour sont considérées sévèrement par Arcisse de Caumont et le travail y est considéré comme « plus déplorable encore » que la façon dont la nef a été défigurée[2].
Des modifications importantes ont eu lieu à la fin du XIXe siècle : la nef est reconstruite en 1898 et la première travée nord du chœur également pour ajouter une chapelle néo-romane[5].
Le chœur de l'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].
Le patronage appartenait à l'abbaye aux Dames de Caen[2], confirmé dès 1066[5]. Arcisse de Caumont évoque une curiosité liée à un retour des dîmes accordées aux moniales, un repas plantureux accordé aux habitants lors de la sainte Trinité, ne manquant pas d'occasionner des perturbations des offices célébrés[2]. Ce retour fut transformé sur demande des abbesses par lettres patentes de Charles VII de mars 1451 en une rente annuelle de 30 livres pour la paroisse et un service à l'abbaye réservé à 5 ou 6 privilégiés[6].
Architecture
Arcisse de Caumont considère que le chœur en est remarquable « par les arcades (...) simulées à plein-cintre [des] murs latéraux et [du] chevet »[2].
Des éléments médiévaux perdurent dans le bras nord du transept ainsi que dans le chœur. Le chevet possède à l'extérieur deux rangées d'arcatures, le premier niveau étant aveugle et le second possédant des ouvertures[4]. La travée terminale du chœur possède une voûte sur croisée d'ogives[5].
La tour actuelle est munie de pilastres toscans et dorique, et se termine par « un toit plat et mesquin » selon Arcisse de Caumont dont le jugement sur ces transformations de l'édifice médiéval est très tranché[2].
- Tour-porche de l'église.
- Mur sud de l'église.
- Chevet de l'église.
- Chapiteau du chevet.
- 4e travée du mur sud .
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Jacques Bertaux, Contribution à l'étude de l'art roman en Normandie : L'architecture des églises paroissiales romanes de l'ancien doyenné de Creully, Annales de Normandie, 1966, Volume 16, N°1, pp. 3-32
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 1, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 301-303
Liens internes
Liens externes
Références
- « Église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles », notice no PA00111783, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 1, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 301
- Jean-Jacques Bertaux, Contribution à l'étude de l'art roman en Normandie : L'architecture des églises paroissiales romanes de l'ancien doyenné de Creully, Annales de Normandie, 1966, Volume 16, N°1, p. 13
- L'église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles sur le site mondes-normands.caen.fr
- Jean-Jacques Bertaux, Contribution à l'étude de l'art roman en Normandie : L'architecture des églises paroissiales romanes de l'ancien doyenné de Creully, Annales de Normandie, 1966, Volume 16, N°1, p. 12
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 1, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 303