Église Saint-Martin du Plessier-Rozainvillers
L'église Saint-Martin du Plessier-Rozainvillers est située sur le territoire de la commune du Plessier-Rozainvillers dans le département de la Somme à environ 25 km au sud-est d'Amiens.
Église Saint-Martin du Plessier-Rozainvillers | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse d'Amiens | |||
Début de la construction | XVe siècle | |||
Fin des travaux | XVIIe siècle | |||
Style dominant | gothique flamboyant et Renaissance | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Province | Picardie | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Somme | |||
Ville | Le Plessier-Rozainvillers | |||
Coordonnées | 49° 45′ 03″ nord, 2° 33′ 14″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
L’église Saint-Martin est construite au XVe siècle[Note 1]. Endommagée en 1918 lors de la Bataille d’Amiens, elle a été en partie reconstruite dans les années 1920[1].
Caractéristiques
Extérieur
Construite en craie, excepté les contreforts et la façade refaite en brique après la Première Guerre mondiale. Son plan reprend le plan basilical traditionnel, l’église ne comporte pas de transept. La nef à deux bas-côtés comporte trois travées. La nef est éclairée par les baies flamboyantes des bas-côtés. Le chœur se termine par une abside à trois pans.
Une tour-clocher quadrangulaire flanque l’édifice au nord à la jonction du chœur et de la nef. Sa partie supérieure a été refaite après la Grande Guerre. Le clocher est coiffé d’une toiture terminée par une flèche recouverte d’ardoise.
La façade et son avant-corps ont été refaits en brique durant l’entre-deux-guerres. Le tympan du portail est décoré d’une sculpture représentant la Charité de saint Martin.
Intérieur
L’église conserve des sculptures en bois du XVIIIe siècle de la Vierge[2] et de l'évêque Saint Aubin[3], ainsi qu'un bas-relief en bois, également du XVIIIe siècle, du Christ au Jardin des Oliviers[4]. Des verrières ont été réalisées en 1934 par Jean Hébert-Stevens et Pauline Peugniez[5] - [6] - [7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12] - [13] - [14] - [15].
Bibliographie
- A. Marchand, Le Plessier-Rozainvillers - Histoire et archéologie, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Rien n'est connu sur l'existence d'un édifice antérieur.
Références
- Michel de La Torre, Guide de l’art et de la nature Somme, Paris Nathan, 1985 (ISBN 9 782 092 863 800)
- « Statue : La Vierge », notice no PM80001064, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « statue : Saint Aubin évêque », notice no PM80001065, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « bas-relief : Le Christ au Jardin des Oliviers », notice no PM80001063, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000749, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000748, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000747, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000746, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000745, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000752, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000751, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000750, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000744, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000743, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « verrière décorative », notice no IM80000742, base Palissy, ministère français de la Culture.