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Église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire

L'église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire est une ancienne collégiale située à Monistrol-sur-Loire, en France[1] dans le département de la Haute-Loire.

Église Saint-Marcellin
Église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire
Présentation
Type
Diocèse
DĂ©dicataire
Saint Marcellin
Style
Construction
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site web
Coordonnées
45° 17′ 37″ N, 4° 10′ 15″ E
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Description

L'église Saint-Marcellin est une église de style roman construite au XIIe siècle.

Localisation

Elle est située dans le centre historique de Monistrol-sur-Loire, dans le département français de la Haute-Loire.

Historique

L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques en 1932[1].

L'église Saint-Marcellin (ou Collégiale Saint-Marcellin) remonte au moins au XIIe siècle et servit d'église paroissiale jusqu'en 1309, date à laquelle elle fut érigée en collégiale par Bernard de Castanet pour honorer les cendres de Saint-Marcellin[2] qui y avaient été transférées vers 890.

De l’église romane bâtie au milieu du XIIe siècle, il reste aujourd’hui la nef de quatre travées et le chœur, doté d’une coupole octogonale sur trompes et de deux chapelles latérales[3].

En 1805-1806, l’église fut reconstruite sous sa forme actuelle et — abstraction faite des bas-côtés du chœur et de la partie centrale de la façade occidentale[4] — tous les murs extérieurs de l’édifice visible aujourd’hui datent de l’Empire.

Telle quelle, la collégiale est connue surtout, outre pour son chœur roman, pour son clocher classique de 1657 surmontant la coupole de ce chœur[5], ainsi que pour le remarquable reliquaire doré de Saint-Marcellin, patron de la commune, réalisé au Moyen Âge. Les vitraux[6] sont l'œuvre du maître lyonnais Barrelon (XIXe siècle).

Le mobilier comprend également des peintures (Saint François stigmatisé secouru par les anges[7] et l’Immaculée Conception[8]), des sculptures (un Christ en croix[9] et une Vierge à l’enfant[10], datant tous deux de la fin du XVIIIe siècle), des devants d’autel en marbre, etc.

En 1984 et dans les années qui ont suivi, l’église fut soumise à une importante rénovation intérieure, tendant à mettre en évidence l’opposition entre la partie centrale romane et l’enveloppe de style classique.

RĂ©novation de 2010-2011

En 2010-2011, les travaux de restauration[11] ont permis la restitution de la partie romane de la façade occidentale[12], et la réouverture de la porte monumentale romane[13].

  • L'Ă©glise saint-Marcellin telle qu'elle Ă©tait avant les travaux de 2010-2011.
    L'Ă©glise saint-Marcellin telle qu'elle Ă©tait avant les travaux de 2010-2011.
  • L'Ă©glise Saint-Marcellin en 2012 après les travaux de rĂ©novation.
    L'église Saint-Marcellin en 2012 après les travaux de rénovation.
En zoomant sur les photos on voit que le portail du XVIIe siècle a été supprimé, ce qui a permis de le faire réapparaître telle qu'il était à l'époque romane.

Galerie d'images

  • Clocher restaurĂ© en 1989.
    Clocher restauré en 1989.
  • Vue sur la façade arrière de l'Ă©glise, après les travaux de 2011.
    Vue sur la façade arrière de l'église, après les travaux de 2011.
  • DĂ©tail de la façade avant, antĂ©rieure Ă  la rĂ©novation de 2010-2011.
    Détail de la façade avant, antérieure à la rénovation de 2010-2011.
  • Vue intĂ©rieur.
    Vue intérieur.
  • Autre vue intĂ©rieure, prise de la tribune. Nef centrale et chĹ“ur romans.
    Autre vue intérieure, prise de la tribune. Nef centrale et chœur romans.
  • Vue sur les tribunes.
    Vue sur les tribunes.
  • Vitraux du chĹ“ur.
    Vitraux du chœur.

Annexes

Articles connexes

Références

  1. « Église Saint-Marcellin », notice no PA00092717, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Sur l'identification de Marcellin, cf. supra.
  3. Le déambulatoire et autres piliers en effet furent démolis en 1777, sur demande des chanoines, et l'abside et les nefs latérales en 1793, à l'occasion de la déchristianisation. Sous la Révolution, l'église perdit son statut de collégiale et fut transformée en halle.
  4. Qui doit être prochainement restituée dans sa forme romane, notamment par la réouverture de baies romanes et du portail monumental (cf. infra).
  5. Le dôme bulbeux,supprimé au début du XXe siècle, fut rétabli dans les années 1980 à l'occasion de travaux de restauration.
  6. . Les vitraux ont été créés en trois étapes : ceux de l’abside en 1864, ceux des bas-côtés de la nef en 1869, et ceux de la façade en 1871.
  7. Copie de 1845 par Juiton d’un tableau de Gerard Seghers.
  8. Copie de 1849 par Cartelier de la célèbre toile du peintre espagnol Murillo
  9. Coupole du chœur.
  10. Collatéral sud.
  11. Jacques Varennes architecte. Cf. Bulletin municipal n°32, mai 2011.
  12. Outre la rénovation des murs Empire.
  13. Jusqu'alors masquée par le portail du XVIIe siècle, très dégradé.

Liens Externes

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