Église Saint-Gratien de Saint-Gratien (Val-d'Oise)
L'église Saint-Gratien est l'église paroissiale de la ville de Saint-Gratien (Val-d'Oise) au nord-ouest de Paris. Elle dépend du doyenné d'Enghien du diocèse de Pontoise. L'église est consacrée à Gratien d'Amiens, converti d'une famille sénatoriale devenu berger, martyrisé en l'an 303.
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| Type | |
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| Diocèse | |
| Paroisse | 
Paroisse d'Enghien (d) | 
| Architecte | |
| Religion | 
| Localisation | 
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| Coordonnées | 
48° 58′ 15″ N, 2° 17′ 00″ E | 
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Histoire
L'église actuelle remplace une église du XIIIe siècle, agrandie au XVe siècle, qui menaçait de s'écrouler. Elle a été construite[1] grâce à la générosité de la princesse Mathilde, nièce de Napoléon Ier et cousine de Napoléon III, qui possédait un château à Saint-Gratien. Bâtie selon les dessins de Léon Ohnet, elle est consacrée le [2], en présence de la princesse. Celle-ci s'y est fait enterrer en janvier 1904 dans la petite chapelle de droite. Un petit buste la représente.
Aujourd'hui l'église Saint-Gratien fait partie d'un regroupement de paroisses avec la chapelle Saint-Paul de la cité des Raguenets, celle de Saint-Ferdinand d'Argenteuil, et celle de Saint-Joseph d'Enghien. Elle est tenue actuellement par des prêtres de la Fraternité missionnaire pour la ville[3]. L'église est côtoyée par des grands ensembles.
Description
L'église néo-gothique, qui n'est pas orientée (elle est tournée vers l'ouest), présente un clocher-porche coiffé d'une flèche d'ardoises, une nef unique et deux petites chapelles formant une ébauche de transept[2]. Celle de gauche abrite le sarcophage[4] du maréchal de Catinat, seigneur de Saint-Gratien (1637-1712), et de sa petite-nièce Marie-Renée, marquise de Lamoignon, morte en 1779. Les dalles de marbre sont classées aux monuments historiques à titre d'objet en 1902[5], ainsi que le sarcophage, en 1911[6].
Les vitraux sont l'œuvre des frères Haussaire, maîtres-verriers à Reims. Datant de 1897, ils représentent dans le chœur des saints sous les traits des donateurs de l'époque. Seuls les deux vitraux de la chapelle de la Vierge datent de 1861 ; ils figurent l'Annonciation[2].
_Saint-Gratien_08.JPG.webp) Vitrail central du chœur l'Adoration des mages. Vitrail central du chœur l'Adoration des mages.
_Saint-Gratien_06.JPG.webp) Vitrail représentant sainte Mathilde sous les traits de la princesse Mathilde. Vitrail représentant sainte Mathilde sous les traits de la princesse Mathilde.
_tombeau_de_Catinat.JPG.webp) Tombeau-sarcophage du maréchal de Catinat inscrit aux MH. Tombeau-sarcophage du maréchal de Catinat inscrit aux MH.
 Bénitier en bronze représentant les trois vertus théologales sous forme d'angelots, inscrit aux MH[7] Bénitier en bronze représentant les trois vertus théologales sous forme d'angelots, inscrit aux MH[7]
_Saint-Gratien_15.JPG.webp) Vitraux de l'Annonciation (1861) Vitraux de l'Annonciation (1861)
Notes et références
- 1856-1859
- Présentation de l'église Saint-Gratien
- Institut fondé en 1990 par le cardinal Lustiger pour l'apostolat des grands milieux urbains.
- Œuvre du comte Émilien de Nieuwerkerke qui fut directeur du Louvre et des musées impériaux, et surintendant des beaux-arts en 1863.
- Base Palissy (plaques funéraires).
- Base Palissy (sarcophage de Nieuwerkerke).
- Base Palissy, œuvre en 1857 d'Hélène Bertaux.
