Église Saint-Denis d'Angers
L'église Saint-Denis était située à Angers, en Maine-et-Loire.
Église Saint-Denis | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Rattachement | Diocèse d'Angers |
Date de démolition | 1903 |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Ville | Angers |
Histoire
Fondation
La date exacte de fondation de cette église ou chapelle n'est pas connue. On peut situer sa fondation avant le VIIe s. Saint-Maimboeuf, évêque d'Angers l'aurait donnée aux religieux de Saint-Benoît pour y assumer les fonctions curiales[1]. On sait qu’elle est située au carrefour des rues Saint-Julien et Saint-Denis[1] - [2]. Elle est surtout située le long de la rue Saint-Julien tandis que son entrée se situe au niveau de la rue Saint-Denis[1]. Elle est également mentionnée en 970[3].
Desserte
Une bulle d'Adrien IV, en exécution du Concile de Clermont, présente dans les archives du chapitre de Saint-Maimboeuf mentionne la présence d'un chapelain ou vicaire perpétuel[1] et elle y est confirmée comme l'église de la paroisse du chapitre Saint-Maimboeuf[3]. Les deux curés qui la desservent disposent chacun d'un logement, un en face l'église dans la rue Saint-Denis et l'autre dans la rue du Puits-rond[3]. En 1471, un des chanoines est également le vicaire de l'église Saint-Denis[3].
Saint-Denis était une paroisse, le plus ancien acte de baptême conservé date de 1572[4].
Jusqu'en 1721 y eut à Saint-Denis deux curés qui officiaient conjointement[5]. C'est à la demande des habitants que les deux cures ont été réunies en une seule cette année-là[6].
L'église Sain-Denis reste le siège de la paroisse jusqu'en 1785[6]. Á ce moment-là, l'évêque demande que le service paroissial soit transféré en l'église Saint-Maimboeuf où l'on fait transférer tous les bancs de la chapelle Saint-Denis[3] - [7].
Évolution du vocable
La dédicace à Denis est la seule connue pour l'édifice.
Éléments connus de l'architecture et du lieu
Située au carrefour des rues Saint-Denis et Saint-Julien, elle avait face à son entrée, le cimetière paroissial qui s'étendait jusqu'au bords de la collégiale Saint-Maurille[6].
Elle est mentionnée en 1565, lorsque Renée Lebreton fit un legs fournissant annuellement deux torches à l'église[8].
Son autel fut reconstruit en 1667 par le sculpteur Jean Maltier[9].
Article connexe
Bibliographie
- François Comte et Jean Siraudeau, Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France, « Angers », Centre National d'Archéologie Urbaine, Tours, 1990
- Jean-Charles Picard (Directeur), Les chanoines dans la ville. Recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, Paris, De Boccard, coll. « De l'archéologie à l'histoire », , 424 p., « Le quartier de la collégiale Saint-Maimboeuf d'Angers », p. 127-133 — L'église Saint-Denis, étant l'église de cette paroisse est l'un des principaaux sujets de ce chapitre
- Charles-Théodore Urseau, Les derniers restes de l'église Saint-Denis à Angers, , 53-56 p., chap. 47
Références
- Aimé de Soland, « Eglise Saint-Denis », Bulletin historique et monumental de l'Anjou, no 1, , p. 6-7 (lire en ligne)
- L'Anjou et ses monuments, Vol.1, L'Anjou et ses monuments, Victor Godard-Faultrier, p. 160, Éd.Cosnier et Lachèse, 1839
- Picard 1994, p. 127.
- Inventaire analytique des archives anciennes de la Mairie d'Angers, Célestin Port, J. Dumoulin, Mairie d'Angers, 1861
- Croyances et Cultures dans la France d'Ancien Régime, François Lebrun, Éd. Média Diffusion, éd. Seuil, 2001, (ISBN 2-02-040719-1). (ISBN 2021327744), 9782021327748
- Picard 1994, p. 129.
- Les paroisses d'Angers avant la Révolution, d'après Thorode, Emile Longin, p. 10, Éd. Germain et Grassin, 1889
- Dictionnaire historique géographique, et biographique de Maine-et-Loire, Volume 2, Célestin Port, 1876
- Revue de l'Anjou, 1878
- Gilles Ménage, Vitae Petri Aerodii et Guillelmi Menagii, , p. 321
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique, et biographique de Maine-et-Loire, vol. Volume 1, J. B. Dumoulin, , p. 21
- Les Familles françaises à Jersey pendant la Révolution, Régis de L'Estourbeillon, 1886