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Église Notre-Dame de Montagnac-sur-Auvignon

L'église Notre-Dame, ou Notre-Dame-de-l'Assomption[1], est une église catholique située à Montagnac-sur-Auvignon, en France.

Église Notre-Dame
(ou Notre-Dame-de-l'Assomption)
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame de Montagnac-sur-Auvignon
L'Ă©glise Notre-Dame.
Présentation
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Notre-Dame ou Assomption
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen
Début de la construction Début du XVIe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1929)
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Commune Montagnac-sur-Auvignon
CoordonnĂ©es 44° 09′ 39″ nord, 0° 27′ 36″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Lot-et-Garonne)
Église Notre-Dame(ou Notre-Dame-de-l'Assomption)
GĂ©olocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Église Notre-Dame(ou Notre-Dame-de-l'Assomption)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame(ou Notre-Dame-de-l'Assomption)

Localisation

L'église Notre-Dame est située au cœur du bourg de Montagnac-sur-Auvignon, dans le département français de Lot-et-Garonne.

Historique

Date 1610 gravée au-dessus du portail.

L'église actuelle a été reconstruite au début du XVIe siècle à l'emplacement d'une église antérieure[2], datant probablement du XIIIe siècle[1]. Le clocher, une partie de la nef sur lesquels se voient des traces d'ogives, les piliers de la nef et la porte sud datent de la reconstruction[2]. En 1569, lors des guerres de religion, elle est en grande partie détruite par les troupes protestantes de Montgommery[1]. Des réparations datées de 1610 sont effectuées[2]. La flèche du clocher en pierre est détruite en 1781 par la foudre[2] - [3].

Au XIXe siècle, de nombreuses modifications sont apportées à l'édifice[2] : en 1838[1], l'église s'agrandit d'un nouveau chœur construit à l'emplacement du cimetière déplacé en 1835 ; la nouvelle sacristie est édifiée en 1840 ; des lambris de couvrement sont posés en 1843 ; les maisons attenantes à l'église sont détruites au milieu du XIXe siècle ; des extensions sont réalisées en 1862 ; trois baies sont ouvertes dans le mur sud de la nef vers 1870. Léopold Payen envisage la reconstruction de la flèche en 1869, mais son projet n'est pas retenu.

L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques le [4].

Architecture

L'église n'est pas orientée est-ouest mais est-sud-est/ouest-nord-ouest. À l'ouest domine un clocher-beffroi carré, flanqué d'une tourelle[4]. À son pied, côté sud, un auvent protège le portail, au-dessus duquel est gravée la date de 1610. Sous le clocher se trouve la chapelle du baptistère. Côté nord, la nef est agrémentée de trois chapelles latérales peu profondes voûtées d'ogives[4]. Elle est prolongée d'un avant-chœur et du chœur formant une abside hémicirculaire[4].

  • Le portail
    Le portail
  • La chaire, la nef et les trois chapelles latĂ©rales du mur nord.
    La chaire, la nef et les trois chapelles latérales du mur nord.
  • Chapelle latĂ©rale dĂ©diĂ©e Ă  Jeanne d'Arc.
    Chapelle latérale dédiée à Jeanne d'Arc.
  • Le chĹ“ur.
    Le chœur.

Mobilier

Des stalles en bois des XVIIIe et XIXe siècles sont installées de part et d'autre du chœur et un banc d'œuvre longe le mur sud de la nef[5]. Datant du XIXe siècle, une chaire en chêne à double escalier[6] et un crucifix (dont la croix mesure cinq mètres de haut)[7] ornent le mur nord de la nef.

Trois vitraux rappellent les paroisses annexes de Montagnac[1] : Saint-Jean-Baptiste de Lareyre[8] et Saint-Genès qui ont disparu, et Saint-Loup qui existe encore[9]. Le premier est l'œuvre du maître-verrier tourangeau Lux Fournier et les deux autres, réalisés en 1921, celle de l'atelier bordelais de Gustave Pierre Dagrant (décédé en 1915).

  • Stalles du chĹ“ur.
    Stalles du chœur.
  • Le banc d'Ĺ“uvre.
    Le banc d'Ĺ“uvre.
  • La chaire.
    La chaire.
  • Le vitrail de saint Loup.
    Le vitrail de saint Loup.
  • Le vitrail de saint Genès.
    Le vitrail de saint Genès.

Références

  1. Note à l'intérieur de l'église, vue le 7 juin 2014.
  2. « Église paroissiale Notre-Dame », notice no IA47000082, base Mérimée, ministère français de la Culture, Inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 2 août 2015.
  3. Selon la note à l'intérieur de l'église, ce n'est pas en 1781 qu'aurait eu lieu la destruction du clocher mais le 10 mai 1782.
  4. « Église Notre-Dame », notice no PA00084184, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 août 2015.
  5. « ensemble d'un lambris de demi-revêtement, de stalles et d'un banc d'œuvre. », notice no IM47000536, base Palissy, ministère français de la Culture, inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 3 août 2015.
  6. « chaire à prêcher. », notice no IM47000534, base Palissy, ministère français de la Culture, inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 3 août 2015.
  7. « croix : Christ en croix. », notice no IM47000537, base Palissy, ministère français de la Culture, inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 3 août 2015.
  8. « verrière : Baptême du Christ (baie 8). », notice no IM47000547, base Palissy, ministère français de la Culture, inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 3 août 2015.
  9. « ensemble de 2 verrières : Saint Loup, Saint Genès (baies 5 et 7). », notice no IM47000533, base Palissy, ministère français de la Culture, inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 3 août 2015.

Annexes

Bibliographie

  • Georges Tholin, Études sur l'architecture religieuse de l'Agenais du Xe au XVIe siècle suivies d'une notice sur les sĂ©pultures du Moyen Ă‚ge, p. 249, Librairie J. Michel, Agen, 1874 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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