Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Vast
L'église Notre-Dame du Vast est un édifice catholique qui se dresse sur le territoire de la commune française du Vast, dans le département de la Manche, en région Normandie.
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| Type | |
|---|---|
| Fondation |
XIVe siècle, |
| Diocèse | |
| Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Saire (d) |
| Style | |
| Religion | |
| Usage |
| Coordonnées |
49° 37′ 18″ N, 1° 21′ 36″ O |
|---|
Localisation
L'église Notre-Dame est située dans le bourg du Vast, dans le département français de la Manche.
Historique
À la fin du XIVe ou au début du XVe siècle, les patrons et seigneurs du Vast reconstruisent le chœur de l'église et offrirent le vitrail du chevet[1].
Description
Son chœur a été reconstruit à la fin du XIVe siècle[2]. Sur une clef de voûte figure un blason avec les armes de Roger Suhart, « de gueules à la croix fleurdelisée d'argent[1] ». La tour, la nef avec ses bas-côtés ont été réédifiés en style néogothique en 1863[2].
Le chevet est percé d'une fenêtre rayonnante ornée d'un grand vitrail divisé en quatre panneaux du début du XVe siècle[2], avec de gauche à droite, « l'annonciation de saint Jean-Baptiste et de sainte Marie-Madeleine », ainsi que l'archange Gabriel et sainte Marie-Madeleine. Grâce à l'identification de ses donateurs ou peut dater cette verrière des environs de 1400[2]. Au bas du vitrail sont représentés agenouillés, à gauche quatre chevaliers et, sur la droite, quatre nobles demoiselles. Ces personnages représentent Roger Suhart, seigneur du Vast, le donateur, son épouse, Lucette de Canouville, et leurs quatre enfants : Marguerite Suhart, Roger Suhart, qui sera seigneur du Vast après son père, Richard Suhard et Robert Suhart, futur curé du Vast[1]. Les autres vitraux sont du XXe siècle[3].
Mobilier
L'orgue de tribune construit par le facteur Émile Orange en 1876, situé dans la nef, côté nord, fait l'objet d'un classement aux monuments historiques au titre objet depuis le [4].
L'église abrite également des fonts baptismaux (XVIe siècle), une Vierge à l'Enfant (XVIIIe siècle), une statue de saint Sulpice (XVIIIe siècle), un tableau Vierge à l'Enfant (XIXe siècle), l'Annonciation (XIXe siècle), une verrière (XVe siècle)[5].
Notes et références
- Collectif, Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 202.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 83.
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 88.
- « Orgue de tribune ».
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 374.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :