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Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-de-Lauragais

L’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-de-Lauragais[1], fut créé au XIIIe siècle par Jeanne de Toulouse qui mourut de la peste.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-de-Lauragais
Présentation
Type
Dédicataire
Patrimonialité
Coordonnées
43° 23′ 54″ N, 1° 43′ 03″ E
Carte

Le clocher de l'église a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[2].

Architecture

La façade présente un clocher-mur fortifié de type toulousain, percé de deux étages de baies. Le mur est encadré de deux tours octogonales. Dans l'axe est pratiquée la porte d'entrée en tiers point. Le portail est de forme ogivale. L'archivolte est encadré de trois voussures qui sont elles-mêmes décorées de petit chapiteaux. Les chapiteaux des colonnes sont formés de deux étages de feuillages. La séparation entre le niveau de la voûte et le premier étage du clocher est marquée par une bande en dents d'engrenage. Les deux étages sont percés chacun de trois baies aux arcatures en forme de mitre.

L'église a des voûtes gothiques surbaissées et un vaste dôme aussi appelé nef. Dans l’abside se trouve un retable du XVe siècle.

Elle est constituée de briques qui ont été cuites dans la tuilerie seigneuriale de Villefranche-de-Lauragais. L’argile particulière du Lauragais prend une couleur rosée. Cette particularité de couleur s’appelle le « Chafrénad ».

Une statue polychrome représente le passage de la Visitation du Nouveau Testament, cette statue aurait été créée au début du XVIe siècle.

Histoire

Cette église fut créée en 1262 après la croisade contre les albigeois qui étaient considérés comme des hérétiques par l'Église catholique. Ce monument a été construit devant la « route royale » qui devint après la Révolution la « grande rue ».

En 1285 à l'occasion d'une croisade, le roi Philippe III, la reine Marie de Brabant, des hommes d'armes et agents du roi font un arrêt à Villefranche, et le roi et son épouse visitent l'église et prient pour leur tante Jeanne de Toulouse, fondatrice de l'église.

Au Moyen-Âge, l'assemblée communautaire est abritée par l'église de Notre-Dame-de-l'Assomption. Au XVIe siècle plusieurs visites pastorales ont lieu, qui permettent de connaître l'agencement de l'église à plusieurs époques.

Une Sainte-Trinité en grès, autrefois sur la partie droite de la façade de l'église, est aujourd’hui à l'intérieur.

Dans le clocher-mur sont nichées trois cloches (comme dans la plupart des clochers-murs). Une cloche de ce clocher date de 1548, une autre de 1584 et la troisième n'est pas répertoriée (les cloches ont peut-être été changées depuis).

Après le concordat de 1801, un archiprêtre qui gouverne pour l'archevêque, officie à Villefranche-de-Lauragais au lieu de Gardouch.

L'édification de Notre-Dame-de-l'Assomption

Un paréage entre Sicard Alamav et le chevalier Guillaume Pierre de Vasagne, seigneur de Gardouch et propriétaire des terres, est à l'origine de l'entreprise d'édification.

Avant de construire l'église, les terrains furent bénis. Les ouvriers présents sur le chantier étaient principalement des serfs en quête d'affranchissement et des vilains francs. Des bœufs sont utilisés pour transporter les charges lourdes.

Galerie de photos

  • Jeanne, comtesse de Toulouse, sous saint Louis (1253)
    Jeanne, comtesse de Toulouse, sous saint Louis (1253)
  • Aquarelle du XIXe siècle
    Aquarelle du XIXe siècle
  • Le clocher-mur
    Le clocher-mur
  • La Sainte-Trinité
    La Sainte-Trinité
  • La Visitation et des vitraux
    La Visitation et des vitraux

Voir aussi

Bibliographie

  • Villefranche ; Bastide royale, Bibliothèque municipale de Villefranche-de-Lauragais

Article connexe

Liens externes

Notes et références

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