Édouard Plouvier
Édouard Plouvier (, Paris - , Paris) est un poète, écrivain, librettiste et goguettier français.
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Décès |
(Ă 55 ans) Paris |
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Pseudonymes |
Cagliostro, Paul Destournelles, Paul Verner, De la palfenerie, Job le RĂ©veur, Diabole, Dugandin |
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Distinctions |
Prix Lambert ( et ) |
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Il a utilisé de nombreux pseudonymes : Cagliostro, Paul Destournelles, Paul Verner, De la palfenerie, Job le Réveur, Diabole, Dugandin, etc.
Biographie
Édouard Plouvier est né à Paris le .
Ouvrier corroyeur, il fréquente les goguettes.
Il exerce encore sa profession d'ouvrier quand il commence en 1850 sa carrière littéraire et dramatique. Il publie des articles dans le Magasin des Familles et fait jouer sa pièce Une Discrétion. Elle marque son début au Théâtre-Français[1].
Littérateur prolifique, il écrit des chansons, des pièces de théâtres, des livrets d'opérettes et quantité de feuilletons, nouvelles et articles dans les journaux.
Le , jour de la première représentation d’un de ses plus grands succès : Les vengeurs, il se marie avec la comédienne Lucie Mabire, qui incarne le rôle principal.
En 1856, sa femme meurt à l'âge de 34 ans.
L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1865 et en 1874.
Il écrivit dans le journal Le Diable, journal littéraire hebdomadaire[2]
Édouard Plouvier meurt à Paris le .
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans la 51e division. Sa sépulture est ornée d’un médaillon en bronze œuvre de Guillemin.
Quelques Ĺ“uvres
- Les rires de Marie ou La vierge veuve, Histoire fantasque, dédiée À mon ami Adolphe Robert, Paris 1847[3].
- Jean-Gaspard le bohémien, article nécrologique à propos du mime Deburau paru dans La Sylphide, VIIème année, IIème série, tome IV, Paris 1846[4].
- Contes pour les jours de pluie, préface de George Sand, eau-forte de Charles Carey, Chez Jules Dagneau, 1853.
- Les Brises du Printemps Nocturne Ă 2 voix. musique de Giuseppe Concone, S. Richault, Paris, 1853.
- Ne touchez pas à la hache ! comédie-vaudeville en un acte, écrit avec Jules Adenis, Paris, théâtre des Folies-Dramatiques, [5].
- Le Songe d'une nuit d'hiver, comédie en un acte et en prose, musique de Jacques Offenbach, Théâtre-Français, [6].
- Le Livre du bon Dieu. typographie de Vinchon et C. de Mourgues, Paris 1855 (10 poèmes : Madame la Terre, Le Chevalier Printemps, Monseigneur l'Été, Sa Majesté l'Automne, Le bonhomme Hiver, La mère Providence, L'ami Soleil, Son Altesse la Lune, Les anges, Le Père[7]).
- Une nuit blanche, opéra-comique, musique de Jacques Offenbach, 1855.
- Trop beau pour rien faire, comédie en un acte mêlée de chants, écrit avec Jules Adenis, Paris, théâtre du Vaudeville, .
- Un postillon en gage, opérette en un acte, livret de Jules Adenis et Édouard Plouvier, musique de Jacques Offenbach, Paris, théâtre des Bouffes-Parisiens, .
- La Crise de ménage, comédie en un acte mêlée de chants, écrit avec Jules Adenis, Paris, théâtre des Variétés, .
- Les orphelines de Saint-Sever, comédie-vaudeville en un acte, avec François Llaunet et Alfred Delacour, 1858
- Charles Vincent et Édouard Plouvier Les Refrains du Dimanche, illustré par Gustave Doré, Coulon-Pineau éditeur, Paris 1857 ou 1858.
- Feu le capitaine Octave, comédie en un acte, écrit avec Jules Adenis, Paris, théâtre du Vaudeville, .
- Lettre à Théophile Gautier, [8].
- Théodore Barrière et Édouard Plouvier L'outrage, drame en cinq actes, Michel Lévy frères Libraires-Éditeurs, Paris 1859[9].
- Édouard Plouvier et Jules Adenis Toute seule, comédie, mêlée de chants, en un acte, Michel Lévy frères Libraires-Éditeurs, Paris 1860[10].
- Le Mangeur de fer, drame en cinq actes, Paris, théâtre de l'Ambigu-Comique, .
- L'Ange de minuit, drame en six actes, par Théodore Barrière et Édouard Plouvier (théâtre de l'Ambigu-comique, ), Michel Lévy frères Libraires-Éditeurs, Paris 1861[11].
- Le comte de Saulles, drame en cinq actes, Michel Lévy frères Libraires-Éditeurs, Paris 1864 – 101 pages[12].
- 1867 : Deborah, opéra-comique en 3 actes d'après les Chroniques de la Canongate de Walter Scott, avec Adolphe Favre, musique d'Adolphe Devin-Duvivier, Théâtre-Lyrique impérial (14 janvier)
- Édouard Plouvier et Théodore Barrière Le ménétrier de Saint-Waast, mélodrame en 5 actes et 7 tableaux, Michel Lévy frères Libraires-Éditeurs, Paris 1865[13].
- Qui vive !.. ou La sentinelle perdue, Chanson, musique de LĂ©opold Amat, partition pour chant et piano, Heugel et Cie Ă©diteurs.
- Œuvre collective : Le Livre d'or des femmes. Cent douze biographies par une Société d'hommes de lettres, sous la direction de Édouard Plouvier. Cent douze portraits hors texte dessinés et gravés par Fath et Dumont. Les Dames françaises., Librairie Internationale, Lacroix, Verboechoven et Cie, Paris 1870, un volume grand in-8°, 326 pages (ouvrage écrit à l'instigation de Charles Vincent, d'après la préface d'Édouard Plouvier).
Notes et références
- Note sur Édouard Plouvier.
- Victor Cochinat, « Au courant de la plume », La Petite presse : journal quotidien...,‎ , p. 3 (lire en ligne)
- Première partie ; deuxième partie.
- Jean-Gaspard le bohémien
- Ne touchez pas Ă la hache !
- Critique de Théophile Gautier dans La Presse, 20 juin 1854.
- Le Livre du bon Dieu..
- Lettre à Théophile Gautier, 6 avril 1859.
- L'outrage
- Toute seule
- L'Ange de minuit
- Le comte de Saulles
- Le ménétrier de Saint-Waast
Bibliographie
- Comte Charles Héricourt Édouard Plouvier, notice biographique, Rohard-Courtin Éditeur, Paris 1879 - 34 pages.
Liens externes
- La tombe d'Édouard Plouvier au Père-Lachaise
- Ressources relatives Ă la musique :
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- (en) British Museum
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :