Écran pare-fumée
Les écrans pare-fumée, autrefois appelés écrans parafumées ou écrans para-fumée, sont des panneaux en tôle placés à l'avant des locomotives à vapeur afin de limiter le rabattement des fumées sur la cabine de conduite pour que le machiniste ne soit pas aveuglé, ainsi que sur les premières voitures voyageur.
Description
La forme des écrans pare-fumée, associée à la vitesse de la locomotive, crée un flux d'air en légère surpression dirigié vers la cabine, limitant ainsi la possibilité à la fumée de descendre.
Ils étaient de tailles et de formes diverses suivant les réseaux qui les mirent en application. De même en fonction des machines (forme du tablier, position des cylindres) les variations sont nombreuses, par exemple sur les 1- et 2-150 X.
On retrouve cet équipement surtout sur les machines de vitesse affectées au service voyageur, un peu moins sur les machines pour trains de marchandises, et pas du tout sur les machines de manœuvres. Certains tenders étaient également équipés d'écran pare-fumée afin d'améliorer l'efficacité pour les premières voitures voyageur.
Les locomotives-tenders furent également équipées d'écrans pare-fumée, ces dernières assurant du service voyageur notamment des trains de banlieue.
Les premiers écrans pare-fumée sont apparus un peu avant 1930[1] - [2].
Galerie d'images
- Écrans pare-fumée suspendus type « Witte » d’une Pacific allemande.
- Écrans pare-fumée type « Nord » d'une 2-150 P de la SNCF.
- Écrans pare-fumée rigidifiés par des nervures sur une 242 russe.
- Écrans pare-fumée type « PO » à bordures renforcées par cornières, d'une 2-231 E de la SNCF.
- Écrans pare-fumée d’une 242 sud-africaine.
- Écrans pare-fumée nervurés sur une 151 chinoise
- Écrans pare-fumée d'une 242 nord-américaine.
- Une locomotive-tender 3-141 TC de la SNCF équipée d’écrans pare-fumée.
- Le carénage des locomotives type 12 de la SNCB comporte de grands écrans pare-fumée.
Notes et références
- La Locomotive - Description raisonnée de ses organes, par Ulysse LAMALLE et Fernand LEGEIN, réédition de 1948
- Revue générale des chemins de fer, 1er avril 1938