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École supérieure de chimie organique et minérale

L'École supérieure de chimie organique et minérale (ou ESCOM) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3].

École supérieure de chimie organique et minérale
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Association déclarée (d), association déclarée (d)
Président
Gilles Zuberbuhler
Directeur
Gérard Bacquet
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
650-700[2]
Enseignants
130
Enseignants-chercheurs
50 dans l'association UTC/ESCOM
Carte

Elle est située à Compiègne depuis .

Sa mission est de former en 5 ans des ingénieurs chimistes, avec une formation scientifique et technique, dans la chimie organique, dans la chimie inorganique, mais également dans le domaine analytique ; une formation économique et sociale vient compléter la formation de base.

Historique

L'ESCOM est un établissement d'enseignement supérieur privé reconnu par l'État.

L’ESCOM a vu le jour le sous le nom d’Association pour le développement des techniques industrielles (ADTI) sous l’impulsion du père Pierre Mastagli, doyen de la faculté des sciences de l’Institut catholique de Paris et directeur de Recherche au CNRS. Dès sa création, le conseil d’administration de l’école comptait des industriels comme Albert Guérillot, administrateur de la société Vernis Duroux, et Raymond Paul, directeur scientifique de la société des usines chimiques Rhône-Poulenc.

Le statut actuel de l’ESCOM est publié au Journal officiel du . Il est conforme à la loi no 2013-660 du relative à l'enseignement supérieur et à la recherche qui définit un nouveau chapitre relatif aux « rapports entre l'État et les établissements d'enseignement supérieur privés à but non lucratif ».

L'association UTC - ESCOM

Les deux établissements, l'UTC[4] et l'ESCOM sont liés par un décret d’association approuvé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) en remplacement du décret de rattachement publié en 2009, entre les deux établissements. En effet, la Loi du [5] offre la possibilité pour un établissement privé comme l'ESCOM d'être associé à un Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP). La convention a été approuvée par le C.A. de l’ESCOM en et par celui de l’UTC le .

Centre de recherche

La Recherche de l’ESCOM est à la fois scientifique et technologique[6]. La stratégie de développement de la recherche en partenariat avec l’UTC a permis à l’ESCOM de développer ses recherches tout en centrant ses efforts sur la Chimie Verte.

Gouvernance de la recherche

La gouvernance de la recherche de l'ESCOM est menée sous la surveillance d’un « Comité Scientifique » regroupant 4 collèges :

  • Les responsables de l’équipe mixte d’accueil (EA 4297) « Transformations Intégrées de la Matière renouvelable » (TIMR).
  • Des enseignants non permanents de l’ESCOM.
  • Des chercheurs extérieurs dont l’expérience est reconnue dans leur domaine d’excellence pour encourager l’ouverture des équipes de recherche vers de nouveaux horizons.
  • Des industriels.

Membre de la confédération des Grandes Écoles

L'ESCOM est membre de la Conférence des grandes écoles[7]

Enseignement

Les spécialités de l’ESCOM sont :

Apprentissage

L'ESCOM favorise aussi l'apprenti entrepreneur[8], statut qui permet à l'étudiant apprenti de créer sa propre entreprise. Un travail d'étudiant sous ce statut "entrepreneur" a été primé par l’État, pour ces travaux et son entreprise sur la régénération des déchets[9].

L'international

Depuis plusieurs années, l’ESCOM augmente sa part d’étudiants internationaux admis pour l’obtention d'un double diplôme. Pour la promotion 2015-2016, 14 étudiants de l'ESCOM ont effectué leur 5e année à l’international ans les universités partenaires suivantes dont 4 étudiants en double-diplôme :

L'ESCOM accueille aussi des étudiants d'autres universités hors de France dont des étudiants d'Amérique du Sud dans le cadre de programme d’échange Science sans frontière, Brafitec, Arfitec pour les étudiants brésiliens et argentins. L'ESCOM recoit aussi des étudiants canadiens dans le cadre de ses programmes d'échanges et de sa recherche sur la « Transformations Intégrées de la Matière renouvelable » (TIMR).

Notes et références

Liens externes

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