École nationale de la météorologie
L'École nationale de la météorologie (ENM) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3]. Placée sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, elle assure entre autres, au niveau national, la formation initiale et continue de l'ensemble du personnel fonctionnaire de Météo-France, service météorologique national français[4]. Elle forme également à la météorologie les spécialistes en météorologie des Forces armées (armée, aviation et marine françaises), et des ingénieurs non fonctionnaires[5]. Depuis 2009, l'ENM est rattachée à l'Institut national polytechnique de Toulouse. Elle possède son propre campus et dispose également d'une antenne au sein du campus de l'École nationale de l'aviation civile pour l'étude de la météorologie aéronautique[6].
Fondation |
1922[1] |
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Type | |
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Directeur |
Philippe Dandin |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
350 élèves en 2010, plus 800 élèves en formation continue |
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Histoire
- 1922 : création de l'École de la météorologie[1] ;
- 1948 : installation au Fort de Saint-Cyr[7] et Paris, service dépendant de l’Établissement d’études et de recherches météorologiques de la Météorologie nationale[1] ;
- 1969 : l’École de la météorologie devient l’École nationale de la météorologie (ENM), placée sous l’autorité directe du directeur de la Météorologie nationale[8] ;
- 1982 : transfert de l'ENM à Toulouse, sur le site de la Météopole[1] ;
- 2002 : le corps des ingénieurs de la météorologie fusionne avec celui des ingénieurs des ponts et chaussées, qui deviendra à son tour en 2009 le nouveau corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF)
- 2009 : rattachement de l'ENM à l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Fonctionnement
Direction
Philippe Dandin est le directeur de l'École nationale de la météorologie depuis septembre 2021[9]. Les anciens directeurs de l'école comptent parmi eux :
Formation
Ingénieur des travaux de la météorologie
Plusieurs modes de recrutement sont possibles :
- sur concours des classes préparatoires scientifiques à partir des épreuves écrites du concours commun Mines-Ponts, puis des épreuves orales du concours Mines-Télécom depuis 2021[16], ou du concours TPE-EIVP avant 2021[17];
- sur titre après une licence de sciences dans les domaines « mécanique », « mathématiques appliquées » ou « physique » ;
- à l'issue du cycle préparatoire des instituts nationaux polytechniques ;
- sur concours interne réservé aux fonctionnaires ;
- sur concours spécial niveau master 1, avec entrée en deuxième année de formation.
Technicien supérieur de la météorologie
Ce cursus est ouvert par concours aux titulaires d'un baccalauréat scientifique (France). Il existe deux voies : exploitation ou instrumentation.
Technicien des métiers de la météorologie
Ce diplôme, conforme aux exigences de l'Organisation météorologique mondiale, est attribué à l'issue d'un cursus suivi par des stagiaires envoyés par leur employeur, que ce soient les Forces armées ou des services nationaux météorologiques étrangers. Il requiert un baccalauréat scientifique (France).
Master et mastères spécialisés
L'école propose un diplôme national de master intitulé « océan atmosphère et surfaces continentales » (en partenariat avec l'université Toulouse III - Paul Sabatier) et deux mastères spécialisés en « éco-ingénierie » et « gestion du développement durable et du changement climatique »[18].
Anciennes formations
Ingénieur de la météorologie
L'école a formé, jusqu'en 2002, les ingénieurs de la météorologie (IM)[19] - [20] - [21], corps technique d'encadrement supérieur de l'État, qui a fusionné en 2002 avec le corps des ingénieurs des ponts et chaussées, ce dernier fusionnant à son tour en 2009 avec le corps des ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts pour former le corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF). Depuis 2002, la formation des ingénieurs de ces corps héritiers est assurée par l'École des Ponts ParisTech, puis depuis 2009, conjointement par cette dernière et AgroParisTech[22]. En 2002, lors de la première fusion des corps, près de 200 ingénieurs de la météorologie étaient en service actif[23].
Le cursus des ingénieurs élèves de la météorologie[24], d'une durée de 2 ans[19], était alors ouvert comme parcours de spécialisation de 4ème année de l'École polytechnique, mais également à destination des élèves diplômés de l'Écoles normales supérieures (section sciences) et d'AgroParisTech (ancien institut national agronomique Paris-Grignon).
Classements
Classements national [25] DAUR : Data Analysis for University Rankings
Plateforme d’orientation comparative pour l’éducation supérieure en France basée sur des critères pertinents.
Année | Rang DAUR |
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2019 | 13 |
2020 | 31 |
2021 | 40 |
Vie étudiante
La vie associative de l’ENM s’organise sous la supervision du bureau des élèves, le « burô », du bar, le « BarRage », et de nombreux clubs[26]. La plupart de ces différents acteurs sont basés dans le foyer de l’école, espace réservé aux étudiants.
Notes et références
- « Notre école », Météo-France, (consulté le ).
- « École nationale de la météorologie », Conférence des Grandes Écoles (consulté le ).
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- « Météorologue », sur cidj.com (consulté le ).
- « L'École nationale de la météorologie forme des passionnés du climat », Les Échos, (lire en ligne).
- « École nationale de météorologie (ENM) », sur fonction-publique.gouv.fr (consulté le ).
- « L’École nationale de la météorologie forme des passionnés du climat », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Météo-France, « L'école Nationale De La Météorologie : Présentation et formations », sur gralon.net, (consulté le ).
- « Météo et Climat info N°87 », sur meteoetclimat.fr, (consulté le ).
- « Les températures en Île-de-France de 1676 à 2008 », sur inrap.fr (consulté le ).
- « Biographie Jean-Pierre Chalon », sur futura-sciences.com (consulté le ).
- Météo-France, Rapport d'activité 2004, , 75 p. (ISSN 1166-732X, lire en ligne), p. 62.
- Météo-France, Rapport d'activité 2005, , 76 p. (ISSN 1166-732X, lire en ligne), p. 66.
- Météo-France, Rapport d'activité 2013, , 87 p. (ISSN 1166-732X, lire en ligne), p. 9.
- Météo-France, Rapport d'activité 2019, , 66 p. (ISSN 1166-732X, lire en ligne), p. 62.
- « Écoles Concours Mines-Télécom », sur concours-mines-telecom.fr, (consulté le ).
- « Concours 2021 : l'EIVP intègre le concours Mines-Télécom », sur eivp-paris.fr, (consulté le ).
- « L'École nationale de la météo attire de plus en plus les jeunes », La Dépêche, (lire en ligne).
- « Décret n°63-1376 du 24 décembre 1963 portant statut du corps des ingénieurs de la météorologie », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- « Rapport sur l'établissement public administratif Météo-France. B. L'intégration dans le corps des Ponts et Chaussées », sur senat.fr, (consulté le ).
- « Décret n°2002-523 du 16 avril 2002 portant statut particulier du corps des ingénieurs des ponts et chaussées. », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- « Rejoindre le corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts », sur agroparistech.fr, (consulté le ).
- Julie Gervais, « Fusionner pour durer ? Légitimité institutionnelle et rétributions matérielles dans les recompositions de corps en France », sur cairn.info, (consulté le ).
- « Décret n° 69-127 du 3 février 1969 fixant l'organisation et le fonctionnement de l'école nationale de la météorologie. », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- https://www.daur-rankings.com/rankings
- Malo Tiriau, « Plaquette Alpha – ENM », (consulté le )