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Ă€ nous les petites Anglaises

À nous les petites Anglaises ! est un film français écrit et réalisé en 1975 par Michel Lang, sorti en janvier 1976.

Ă€ nous les petites Anglaises

RĂ©alisation Michel Lang
Scénario Michel Lang
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie romantique
Durée 104 minutes
Sortie 1976

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Été 1959. Après avoir raté leur baccalauréat, deux lycéens français, Jean-Pierre et Alain, voient leurs vacances à Saint-Tropez annulées par leurs parents, au profit d'un séjour linguistique d'un mois dans le sud de l'Angleterre pour, officiellement, améliorer leur anglais.

Alain est d'une nature romantique et est déçu de laisser sa petite amie Ă  Paris, mais Jean-Pierre lui remonte le moral : ces vacances forcĂ©es seront l'occasion de faire de nouvelles conquĂŞtes car selon lui, c'est bien connu, les Anglaises sont beaucoup plus libĂ©rĂ©es et adorent les « Frenchies Â», l'innocence et les virginitĂ©s se perdent.

Fiche technique

Distribution

Distinctions

Nominations

Accueil

Ayant attirĂ© 5 704 446 spectateurs en France, Ă€ nous les petites Anglaises ! est le troisième grand succès cinĂ©matographique de l'annĂ©e 1976, L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi ayant fait 5 842 400 entrĂ©es, et Les Dents de la mer de Steven Spielberg 6 261 327 entrĂ©es.

Accueil critique

Sans ĂŞtre unanime, la critique partage le plus souvent l'enthousiasme du public :

  • Ainsi, en , Michel Delain Ă©crit dans L'Express : « Un accent nouveau dans le cinĂ©ma français de 1976. Un accent de jeunesse, d'allĂ©gresse et de charme. Avec juste ce qu'il faut de nostalgie. C'est aussi une triple première, puisqu'on y dĂ©couvre Ă  la fois une nouvelle productrice (Irène Silberman), un metteur en scène tout neuf (Michel Lang) et une bonne dizaine de jeunes actrices et acteurs – tous excellents – dont c'est le baptĂŞme de l'Ă©cran. […] Qu'on n'imagine surtout pas une Ĺ“uvre improvisĂ©e, une sorte de film-chahut tournĂ© dans le style camĂ©ra-vĂ©ritĂ© oĂą chacun en ferait Ă  sa tĂŞte ! Michel Lang veille, et ses souvenirs personnels ajoutent Ă  ce film d'aujourd'hui une note de Luna Park dĂ©modĂ© (un pastiche rĂ©ussi des rockers de 1958, par exemple). Touche renforcĂ©e par une musique ironique de Mort Shuman. Il est vrai que Michel Lang connaĂ®t bien ces deux graves problèmes que sont l'adolescence et l'Angleterre. En 1970, il avait prĂ©sentĂ© avec succès Ă  la Biennale de Venise un reportage poĂ©tique sur les ouvriers de Grande-Bretagne en vacances chez eux. »
  • Analyse de Jacqueline Lajeunesse publiĂ©e en janvier 1976 dans La Revue du cinĂ©ma; extrait : « Michel Lang se penche sur l'Ă©tĂ© de ses dix-sept ans, Ă  Ramsgate en Angleterre, avec une complaisance attendrie. Il en fait une pochade assez bien enlevĂ©e, avec de jeunes acteurs qui semblent, Ă  quelques hĂ©sitations près, mener sur l'Ă©cran, la vie qui leur convient. Il y a une sĂ©rie de faits, d'actions insignifiantes par elles-mĂŞmes qui traduisent l'obsession sexuelle des garçons ; les filles, ici, sont objets de consommation, si l'on excepte une jeune SuĂ©doise plus libĂ©rĂ©e, et VĂ©ronique plus exigeante, plus romanesque. Les caractères sont tracĂ©s Ă  grands traits, avec une certaine finesse. […] En fait, ces jeunes bourgeois devraient nous ĂŞtre odieux, le talent de Michel Lang et de ses jeunes comĂ©diens, est de nous faire partager, par instants, leur entrain, et leurs dĂ©boires. »
  • L'hebdomadaire Le Pèlerin commente Ă  la mĂŞme Ă©poque : « Exploitant le filon dĂ©couvert par Pascal Thomas (Les Zozos et Pleure pas la bouche pleine), il conte les premiers Ă©mois amoureux de deux potaches parisiens. […] Tout cela est contĂ© avec verve. Le spectateur peut, bien sĂ»r, trouver les situations un peu lestes et le langage de ces autres « zozos Â» trop franc et trop vert. On sourit, on rit et mĂŞme on s'attendrit. Le divertissement est assurĂ©. La sauce prend, en dĂ©pit des personnages un peu stĂ©rĂ©otypĂ©s et des clichĂ©s habituels Ă  ce genre d'histoire. […] En dĂ©pit de ces lĂ©gères rĂ©serves, il serait hypocrite de faire la fine bouche et si les jeunes sont plus hardis que leurs aĂ®nĂ©s, joignant souvent le geste Ă  la parole, ils ont quand mĂŞme du cĹ“ur. C'est par ce cĂ´tĂ© qu'ils sont sympathiques. »

Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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