AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Yang Hengjun

Yang Hengjun, né en 1965 dans la province du Hubei en Chine, est un romancier australien.

Yang Hengjun
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
æ„Šæ’ć‡
Nationalité
australienne (depuis )
Formation
Activités

Biographie

Yang Hengjun a Ă©tudiĂ© le droit Ă  la prestigieuse universitĂ© Fudan Ă  Shanghai. Il a travaillĂ© au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, puis a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Sydney et a commencĂ© Ă  Ă©crire des romans d'espionnage. Un roman populaire, Fatal Weakness, sur l'espionnage et la corruption gouvernementale impliquant la Chine et les États-Unis, a Ă©tĂ© le premier d'une trilogie. Fatal Weapons et Fatal Pursuit sont les suivants ; ils ont Ă©tĂ© publiĂ©s sur Internet. Yang Hengjun Ă©crit frĂ©quemment sur des blogs personnels sur au moins cinq grands portails chinois, et certains de ses essais ont Ă©tĂ© traduits en anglais sur son site Web. Ses Ă©crits le situent Ă  l'extrĂ©mitĂ© libĂ©rale du spectre politique en Chine. Dans une contribution datĂ©e du sur Netease, un portail Web populaire, Yang Hengjun a Ă©crit que les nombreux drames tĂ©lĂ©visĂ©s chinois sur la rĂ©volution communiste faussaient l'histoire, et que notre Ă©ducation et notre propagande propageaient « la haine Ă  chaque instant » [1].

Dans une interview vidéo en 2008 avec Danwei, un blog populaire en anglais sur la Chine, Yang Hengjun indique qu'il préfÚre garder ses blogs sur un certain nombre de sites Web pour en répandre ses idées aussi largement que possible. Il précise qu'Internet permet aux Chinois d'apprendre rapidement et ouvertement les événements majeurs. Il a mentionné comment il a pu écrire cette année sur des sujets aussi controversés que le Tibet, le tremblement de terre du Sichuan et la démocratie occidentale sans se heurter à une censure envahissante[1].

Le , Yang Hengjun aurait disparu de l'aĂ©roport de Guangzhou aprĂšs avoir tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  un ami pour signaler que trois hommes le suivaient. Les commentateurs ont imaginĂ© qu'il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  la suite de la rĂ©pression du gouvernement contre des militants, des avocats et des blogueurs aprĂšs les appels Ă  une rĂ©volution du Jasmin en Chine depuis . Il a ensuite contactĂ© sa famille en Australie disant que sa disparition Ă©tait un « malentendu ». « J'ai Ă©tĂ© malade, rien d'autre, et la batterie de mon tĂ©lĂ©phone Ă©tait morte depuis deux jours, je n'ai donc pas pu contacter ma famille, je suis vraiment dĂ©solĂ© d'avoir causĂ© tant de problĂšmes dans les deux pays »[2].

Le , il est arrĂȘtĂ© Ă  l'aĂ©roport de Guangzhou alors qu'il est en provenance des États-Unis et attend une correspondance Ă  destination de Shanghai. Le , les autoritĂ©s annoncent son incarcĂ©ration pour « atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© nationale »[3]. Durant sept mois, il est incarcĂ©rĂ© au secret. Ce n'est que le qu'il est officiellement en Ă©tat d'arrestation sous l’accusation d'espionnage. Marise Payne, la ministre australienne des Affaires Ă©trangĂšres dĂ©clare : « Nous nous attendons Ă  ce que les normes fondamentales de justice et d'Ă©quitĂ© procĂ©durale soient respectĂ©es. L'Ă©tat de santĂ© de M. Yang nous inquiĂšte trĂšs sĂ©rieusement, ainsi que les conditions dans lesquelles il est dĂ©tenu »[4]. Fin , l’ambassadeur d’Australie en Chine, Graham Fletcher, s’est vu interdire l’accĂšs au tribunal de PĂ©kin oĂč se tenait le procĂšs de Yang Hengjun, attitude qualifiĂ©e « d’arbitraire et opaque » par la ministre australienne des Affaires Ă©trangĂšres[5].

Références

  1. Australia Inquires About a Writer Missing in China New York Times, 29 mars 2011.
  2. John Garnaut Yang 'sick, nothing else' and ready to move on The Sydney Morning Herald, 2 avril 2011.
  3. Le Monde avec Agence France-Presse, « Un Australien arrĂȘtĂ© en Chine pour des activitĂ©s « portant atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© nationale » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. « Un australien arrĂȘtĂ© en Chine pour espionnage », sur arte.tv.
  5. Armelle Bohineust, « Chine contre Australie : les raisons de l’escalade », sur lefigaro.fr, .

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.