Yakovlev Yak-32
Le Yak-32 Yakovlev (code OTAN : Mantis) était la version monoplace du Yakovlev Yak-30, et d'après l'OKB le premier des avions de sport avec un siège éjectable au monde. Cette version a été désignée comme Yak-104PS. Ni le Yak-30 ni le Yak-32 ne sont entrés en production[1].
Yakovlev Yak-32
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Constructeur | Yakovlev |
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Rôle | Chasseur |
Statut | Retiré du service |
Équipage | |
1 | |
Motorisation | |
Moteur | Toumanski RU19-300 |
Nombre | 1 |
Type | Turboréacteur à double flux |
Poussée unitaire | 1070 kgp |
Dimensions | |
Envergure | 9,38 m |
Longueur | 10,14 m |
Surface alaire | 14,3 m2 |
Masses | |
À vide | 1 435 kg |
Carburant | basique : 500 kg maximale : 805 kg |
Maximale | 1 930 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 755 km/h |
Plafond | opérationnel : 11 500 m record : 14 283 m |
Vitesse ascensionnelle | 1 080 m/min |
Rayon d'action | 965 km |
Endurance | 2,05 h |
Charge alaire | 154 kg/m2 |
Rapport poussée/poids | 0,36 |
Facteur de charge | +7/-5 g |
Conception et développement
Développé en même temps que le Yak-30, le Yak-32 était un avion monoplace conçu à la fois comme un jet sportif, et un avion léger militaire d'attaque au sol[1].
La cellule du Yak-32 était celle du Yak-30, mais modifiée pour n'inclure seulement un seul siège[1]. Yakovlev avait l'intention de commercialiser l'avion comme un jet sportif à un moment où aucun avion à réaction monoplace était sur le marché pour un usage civil. En fait, il n'y en aura pas avant l'introduction de la version jet du Bede BD-5 dans les années 1970. Même au XXIe siècle des jets sportifs monoplaces sont rarement proposés par les fabricants.
La version légère d'attaque du Yak-32 a été désigné comme Yak-32Sh, et il était prévu d'inclure une avionique plus sophistiquées que celle du Yak-32. Il pourrait également transporter des réservoirs et des armes externes, comme les réservoirs ZB-500 ou ZB-360, des bombes de jusqu'à 500 kg, jusqu'à quatre lance-roquettes (le plus important étant l'UB-32/S-5), jusqu'à quatre missiles K-13/R-3S, quatre roquettes ARS-240, ou quatre AOI-9 ou UKP-23 pods, chacun avec 250 coups[1].
Le , l'un des Yak-32 a été désigné pour être équipé du RU19P-300 qui a été modifié pour permettre un vol inversé plus long. L'avion a reçu la désignation Yak-32P. Évaluation en vol de l'avion était tout aussi bonne que le Yak-32 de base.
Histoire opérationnelle
Trois prototypes Yak-32 ont été construits en 1960-1961, en même temps que les quatre prototype du Yak-30 formateurs. Ils avaient indicatifs 32, 60 et 70. L'avion 30 et 70 ont fait des démonstrations de voltige en 1961 au jour de l'aviation à Touchino.
Le CCEA alloue le nom de Mantis au Yak-32/Yak-104[1].
Survivants
- Un Yak-32 a été préservée par Yakovlev et est exposé au Khodinka, affichées dans les couleurs maison de l'OKB : rouge et blanc
Performance
- Distance de décollage: 425 m
- Distance d'atterrissage: 450 m
voir aussi
Références
- Gunston, 1997
- (en) Bill Gunston, Yakovlev aircraft since 1924, Annapolis, Md, Naval Institute Press, (ISBN 1-5575-0978-6).
- Jakubovich, Nikolay, "Wings of Motherland. Aviation and politics, or how "Dolphin" destroyed Yak-30"