Yahi Saïd

Yahi Saïd naît à Dar El Mizan en 1902 ; ses parents se nomment Seliman et Amziaï Sadior[1]. Il s'installe à Livet-et-Gavet, en Isère, où il travaille en tant qu'ouvrier (manœuvre)[1].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saïd s'engage dans l'Armée secrète ; il rejoint le maquis de l'Oisans[2] et la compagnie Lamy[3] en compagnie d'un de ses camarades algériens, Mehedine Ben Mohamed Azouz[4]. En 1944, les deux résistants sont arrêtés par la Gestapo[4] ; ils sont ensuite torturés[1]. Enfin, en août 1944, alors que l'Opération Dragoon permet aux forces Alliées de s'emparer du Sud de la France, et de remonter rapidement vers l'Isère, ils sont tous deux exécutés sommairement d'une balle dans la nuque[1] - [4] - [5]. On retrouve leurs corps dans des charniers dans les environs de Livet-et-Gavet[1] - [5] - [6].

Yahi Saïd étant célibataire, sans enfants et ses parents étant morts, il n'est pas homologué auprès du Ministère de la Défense[1]. Cependant, son nom figure sur les plaques commémoratives de l'Isère[2] - [7] - [8], bien qu'il soit parfois mal orthographié[1] - [2].