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Xiang Xiu

Xiang Xiu (chinois : 搑秀 ; vers 223-275) est un philosophe chinois et l'un des Sept Sages de la forĂȘt de bambous.

Xiang Xiu
Biographie
Naissance
Vers
DĂ©cĂšs
Prénom social
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Activités

Descendant de Xiang Yu, cĂ©lĂšbre penseur de la pĂ©riode tardive des Han, il porte dĂšs ses jeunes annĂ©es un intĂ©rĂȘt aux Ă©crits des maĂźtres taoĂŻstes Laozi et de Zhuangzi. Il se rend Ă  Luoyang oĂč il rencontre Xi Kang. Celui-ci avait Ă©crit un traitĂ© sur les maniĂšres de prolonger sa vie pour vivre jusqu'Ă  un millier d'annĂ©es, que Xiang Yu rĂ©fute dans un essai[1]. Dans les annĂ©es suivantes il fait partie des rassemblements des Sept Sages de la forĂȘt de bambous, rĂ©unis par Xi Kang dans son domaine de Shanyang. Il se lie Ă©galement d'amitiĂ© avec LĂŒ An, un ami de Xi Kang, avec lequel il aurait travaillĂ© dans une forge et un jardin[1]. AprĂšs que ses amis Xi Kang et LĂŒ An soient exĂ©cutĂ©s lors de l'avĂšnement de la dynastie Jin, Xiang rĂ©interprĂšte soigneusement ses prĂ©cĂ©dentes paroles antagonistes Ă  l'empereur Sima Zhao. Ainsi, il Ă©vite l'accusation de trahison, contrairement Ă  ses amis. Il mĂšne ensuite une carriĂšre dans l'administration du palais impĂ©rial. Il compose un poĂšme Ă  la mĂ©moire de ses deux amis dans lequel il se lamente de leur mort[2].

Sa contribution la plus cĂ©lĂ©brĂ©e est un commentaire sur le Zhuangzi, qu'il ne semble pas avoir achevĂ© (il aurait manquĂ© le commentaire d'un chapitre). Il meurt alors que son fils est jeune et n'est pas en mesure de poursuivre son travail, vers 275, quoi que certains considĂšrent qu'il aurait vĂ©cu jusqu'en 285[2]. Son commentaire du Zhuangzi n'a pas Ă©tĂ© prĂ©servĂ©, selon le Shishuo xinyu il serait tombĂ© dans l'oubli mais Guo Xiang, l'auteur de l'Ă©dition et du commentaire le plus important de ce texte, en aurait obtenu une copie qu'il aurait plagiĂ©e, position largement reprise par la tradition postĂ©rieure[2]. Certains spĂ©cialistes actuels accordent du crĂ©dit Ă  cette position[3], mais le consensus actuel est plutĂŽt que le commentaire de Guo Xiang est en majeure partie original[2]. "La pensĂ©e est la caractĂ©ristique principale de l'homme, comment diffĂ©rencie-t-on un animale Ă  l'Homme ? Par la pensĂ©e tout simplement" Il a Ă©galement crĂ©Ă© un ouvrage 'â€șXiang Xiu Biequan ("Biographie sĂ©parĂ©e").

Références

  1. Knechtges 2014, p. 1442.
  2. Knechtges 2014, p. 1443.
  3. Levi 2004, p. 438.

Bibliographie

  • (en) David R. Knechtges, « Xiang Xiu 搑秀 (ca. 223–ca. 275), zi Ziqi ć­æœŸ », dans David R. Knechtges et Taiping Chang, Ancient and Early Medieval Chinese Literature: A Reference Guide, vol. II, Leiden, Brill,‎ (ISBN 978-90-04-27217-0), p. 1442-1445
  • Richard B. Mather, "The Controversy over Conformity and Naturalness during the Six dynasties", History of Religions, Vol. 9.
  • Jean Levi, « Les Leçons sur Tchouang-tseu et les Études sur Tchouang-tseu de Jean-François Billeter », Études chinoises. æŒąć­žç ”ç©¶, vol. 23, no 1,‎ , p. 415–444 (DOI 10.3406/etchi.2004.1349, lire en ligne, consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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