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Wisher

Wisher est une sĂ©rie de bande dessinĂ©e française du genre fantasy urbaine crĂ©Ă©e par SĂ©bastien Latour (scĂ©nario) et Giulio De Vita (dessin et couleurs). Le premier tome est sorti en dans l’éphĂ©mère collection « Portail Â» du Lombard.

Wisher
SĂ©rie
Scénario Sébastien Latour
Dessin Giulio De Vita
Couleurs Giulio De Vita
Emanuele Tenderini
Frederico Pietrobon
Genre(s) fantasy urbaine

Thèmes féerique
Personnages principaux Nigel Grant
Merlin
John Karfeld
Glee
Lieu de l’action Londres
Époque de l’action le début du XXIe siècle

Pays Drapeau de la France France
Langue originale français
Éditeur Le Lombard
Collection Portail (2006)
Première publication
Nb. d’albums 4

Il s’agit de la toute première série du jeune scénariste, suivie de près la même année par Ellis Group, réalisée avec Griffo chez le même éditeur.

L'accroche en quatrième de couverture prĂ©sente ainsi l’intrigue : « Il est le dernier des Djinns. Un seul de ses souhaits pourrait tous nous sauver ! Â»

Genèse de la série

Grand amateur de Neil Gaiman et du courant de la fantasy urbaine, Sébastien Latour lit et étudie beaucoup de livres de ce genre avant de commencer à écrire, au début de l'année 2000, des histoires de jeux de rôles pour ses copains. À cette époque, il est encore professeur d'anglais en lycée.

DĂ©terminĂ©, il les envoie Ă  plusieurs Ă©diteurs ; c'est Le Lombard qui, la semaine suivante, s'intĂ©resse Ă  son histoire dans l’optique d’ajouter une nouvelle collection Ă  son catalogue — ce sera « Portail Â» — pour laquelle plusieurs dessinateurs de cette maison sont sollicitĂ©s. Gauthier Van Meerbeeck propose trois synopsis Ă  Giulio De Vita, qui vient justement d'abandonner la sĂ©rie James Healer. Ce dernier les lit et choisit celui de Wisher avant de rencontrer SĂ©bastien Latour Ă  deux reprises dans un restaurant bruxellois, puis de dialoguer avec lui via Internet.

Pour le dessinateur italien, cela tombe bien : ne pouvant plus prĂ©tendre Ă  la mĂŞme notoriĂ©tĂ© que ses scĂ©naristes, il voulait un jeune scĂ©nariste avec lequel il pourrait discuter « au mĂŞme niveau »[1].

« Oui, l’histoire que j’avais Ă  la base a vraiment pris de la valeur ajoutĂ©e de ces Ă©changes qu’on a eus ensemble. Et comme on est l’un et l’autre très exigeants, on a finalement une BD dans laquelle il n’y a presque rien Ă  jeter : dans chaque scène, lui et moi avons mis le meilleur de nous-mĂŞmes. Ça a mis parfois très longtemps et nĂ©cessitĂ© de longues discussions, mais au bout d’un moment, on a toujours su mettre son Ă©go de cĂ´tĂ© pour que l’album ne reflète rien d’éventuels dĂ©saccords et que le rĂ©sultat soit de toutes façons le meilleur possible. »

— Sébastien Latour.

Description

Synopsis

Quand les contes de fées poussent le portail de notre réalité…

Depuis des siècles, un puissant groupe qui se veut le défenseur de la réalité et de l'humanité rationnelle traque et élimine sans pitié toutes les créatures féeriques. Les survivants se sont regroupés à Londres sous la protection de Merlin, mais ils sont décimés et affaiblis. Leur unique espoir serait de recevoir l’aide des plus puissants d’entre eux, les djinns. Hélas, la race des djinns a disparu de la surface de la terre depuis longtemps mais, certains pensent qu'il en resterait un…

Nigel, un jeune escroc sĂ©duisant, ignore tout de ces enjeux. Il continue Ă  exaucer les vĹ“ux de ses clients avec un insolent succès. Seule ombre au tableau: les crises de claustrophobie qui le frappent rĂ©gulièrement. Mais qui ne serait pas claustrophobe s'il avait passĂ© mille ans enfermĂ© dans une lampe[2] ?

Personnages

  • Nigel Grant
  • Merlin
  • John Karfeld
  • Glee

Clin d’œil

Pour créer le personnage principal Nigel, Giulio De Vita le voit en playboy, arnaqueur, escroc, physiquement inspiré par le chanteur britannique Robbie Williams qui, comme lui, s’avère « un garçon séduisant, mais aussi un peu malin »[3]… ce qui plaît au scénariste qui, au départ, le voyait comme un agent de change obsédé par le travail et l’argent. Le projet avance bien, tellement bien que le dessinateur se sent très à l'aise avec son nouveau complice.

Analyse

« C’est la rencontre de trois choses. D’abord je voulais écrire une histoire sur un personnage claustrophobe, Il aurait été claustrophobe parce que quelque chose était prisonnier en lui. Puis j’ai revu Aladin, le dessin animé, et je me suis demandé ce que pourrait faire un génie à notre époque. Ensuite, j’ai passé le film Excalibur à une de mes classes pour illustrer le cycle Arthurien, et j’avais oublié combien le personnage de Merlin était cool. J’avais donc un Djinn, de nos jours, qui rencontrerait Merlin. Je voulais une histoire avec une dimension mythologique et héroïque, à la Star Wars. J’ai donc construit Wisher autour du chemin du héros et tous les éléments ont commencé à prendre place. »

— Sébastien Latour.

De Vita lit tout ce qu'avait écrit Latour, découpé et dialogué, et lui donne des conseils amicaux sur le rythme, sur les personnages, etc. avant que ce dernier ne réécrive et ne révise les dialogues. Il est très méticuleux quant à son travail, laissant au dessinateur le libre choix sur le décor et le look des personnages.

Le premier tome voit finalement le jour en  : il est dĂ©jĂ  très prometteur. Pour le scĂ©nariste, Wisher est sa première sĂ©rie et, pour les deux auteurs, leur première collaboration rĂ©ussie Ă  mettre au crĂ©dit du directeur Ă©ditorial de cette nouvelle collection, Gauthier Van Meerbeck[4]. C'est Ă©galement la première sĂ©rie de la collection « Portail Â» des Ă©ditions du Lombard.

Très attendu, le second tome est dans les librairies, le , avec un Ă©norme succès. En mĂŞme temps, la rĂ©Ă©dition du premier tome offre une nouvelle maquette, un nouveau logo et une nouvelle couverture ; les dessins sont re-colorisĂ©es par Emanuele Tenderini qui a su rendre les couleurs plus claires. Ă€ partir de lĂ , le nom de la collection n'apparaĂ®t plus.

« J’ai fait les couleurs de la première version, avec une technique assez compliquĂ©e : j’ai fait un premier passage artisanal, Ă  l’aquarelle, suivi d’une retouche informatique pour donner les effets spĂ©ciaux etc. Mais au niveau de l’impression, ce qui Ă©tait magnifique sur Ă©cran n’a du tout fonctionnĂ© ! Il a donc Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de re-coloriser le tout Ă  l’aide d’une technique plus simple et surtout plus facile Ă  calibrer pour l’impression. Bien sĂ»r, la première version est plus artistique car plus expĂ©rimentale… Je voulais donner un effet cinĂ©matographique, dĂ©jĂ  avec les cadrages, ou la gestion des teintes d’ambiances, mais aussi avec les effets spĂ©ciaux Ă  appliquer lors de la coloration. »

— Giulio De Vita[5].

Le troisième album des aventures extravagantes de Nigel, intitulé "Glee" sort le . Le quatrième tome "chapeau melon et canne à fée" sortant quant à lui en , terminant ainsi la série[6].

Publications

  • Wisher, Le Lombard (collection « Portail Â» pour le premier tome) :
  1. Nigel, (ISBN 2-8036-2150-9).
  2. FĂ©eriques , (ISBN 978-2-8036-2291-7).
  3. Glee, (ISBN 978-2-8036-2523-9).
  4. Chapeau melon et Canne à fée, (ISBN 978-2-8036-2663-2).
  • Wisher : L'IntĂ©grale, Le Lombard, 2011 (ISBN 978-2-8036-2892-6).

Remarques sur les parutions

  • la première Ă©dition du tome 1 incluait une carte tridimensionnelle reprĂ©sentant la couverture
  • spĂ©cialement rĂ©servĂ© aux libraires et Ă  la presse, en , l’album Nigel en noir et blanc est tirĂ© Ă  700 exemplaires, sous la dĂ©nomination « Au-delĂ  du Portail Â»
  • Ă  l'occasion de la sortie du second tome, le , un pack promotionnel comprend la rĂ©Ă©dition du premier tome (dont la couverture est diffĂ©rente et les planches sont Ă  nouveau colorĂ©es par Emanuele Tenderini) avec la nouveautĂ©.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

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