William Elong
William Ndja Elong est un passionné de robotique et le fabricant du premier drone civil « fabriqué au Cameroun ». Il crée Will et Brothers et Drone Africa qui devient Algo Drone.
Biographie
Enfance, éducation et débuts
William est bachelier à quinze ans et titulaire d’un double-diplôme de la Haute école de commerce de Yaoundé et de l’École supérieure de commerce de la Rochelle à 18 ans[1].
À 20 ans, titulaire d'un MBA[2] - [3], est le plus jeune diplômé en stratégie et intelligence économique de l’École de guerre économique de Paris[4].
Carrière
Il travaille pour Thalès à dix-huit ans, puis pour Oracle.
Fabrication de logiciels pour drones
William Elong développe en 2015 Drone Africa, et propose des services liés aux drones en Afrique dans le tourisme, l’agriculture[3], la météorologie, la cartographie…
Avec des compasant importés, il assemble ses drones à Douala. Avec plus de 50 opérations réalisées avec des drones commerciaux. Il se lance dans la fabrication de drones au Cameroun ». Avec Drone Africa il réalise une première levée de fonds de 110 millions de F.CFA (167 700 euros) en 2015. Avec sa vingtaine d’employés il révèle au public les premiers drones fabriqués au Cameroun en .
Il propose trois drones phares :
- Algo, un drone à voilure fixe, avec une portée de 20 km et une autonomie de plus de 45 minutes
- Logarithm, un drone hexacoptère,
- Sanaga, un drone terrestre.
En proposant Algo à environ 10 000 dollars, il souhaite gagner des parts de marché face à la concurrence de américains et israéliens[5]. La caméra, le radar ou les caméras multispectrales embarquées proposent des images en haute définition pour la cartographie, la prise de vue aérienne, l’agriculture. Son cœur de métier étant les logiciels embarqués.
Pour « briser le complexe d’infériorité des jeunes Africains vis-à -vis de l’étranger » et être rentable, il positionne ses drones dans un marché à forte valeur ajoutée. Plus de 70% de la valeur de ses drones provient des ressources humaines et logicielles[6].
En , il dirige Algo Drone Holding[6]. Une holding basée en Allemagne[7]. Il propose des drones sur mesure[6]. Après une première levée de fonds de 184 millions de fcfa[8] - [9] en [10], il réalise le closing[5] d'une deuxième levée fonds de 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard de francs Cfa[5], auprès d’investisseurs allemands, ainsi qu'un bailleur de fonds institutionnel[2]. Ce qui fournit à son activité un board international[2] et lui permet de cibler le marché international[11].
Mentorship
Il parraine diverses initiatives dans le domaine de l'intelligence Ă©conomique[1].
Avec Cameroon flying lab, il promeut la robotique localement.
Notes et références
- « William Elong, drone de Camerounais – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- (en-US) « William Elong », sur Dayone, (consulté le )
- « L’entrepreneur qui veut fabriquer des drones au Cameroun », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Mr. William Elong, Founder, Will and Brothers Consulting | African Economic Conference (AEC) | African Development Bank », sur aec.afdb.org (consulté le )
- Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme Economie, « A 26 ans, le jeune William Elong lève 1,3 milliard FCFA pour conquérir le marché international avec ses drones made in Cameroon », sur Investir au Cameroun (consulté le )
- https://magazinedelafrique.com/economie/william-elong-pdg-de-algo-drone-holding/
- Agence Ecofin, « William Elong réagit à une polémique que suscite sa levée de fonds de 1,3 milliard FCfa », sur Agence Ecofin (consulté le )
- « Innovation : William Elong mobilise 184 millions de francs Cfa pour son projet », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
- « Cameroun : William Elong veut lever un milliard de F Cfa pour lancer ses drones made in Cameroon en France et aux Etats-unis - Digital Business Africa », sur Digital Business Africa, (consulté le ).
- « William Elong, le surdoué », sur diasporaechos, (consulté le )
- (en) « Hi-Tech : William Elong Targets European, American Markets », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )