Willerzie
Willerzie (en wallon Vierzeye) est une section de la commune belge de Gedinne située en Région wallonne dans la province de Namur.
Willerzie | |||||
La rue de Coubry. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Dinant | ||||
Commune | Gedinne | ||||
Code postal | 5575 | ||||
Zone téléphonique | 061 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ nord, 4° 50′ est | ||||
Superficie | 2 342 ha = 23,42 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation au sein de la commune de Gedinne | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Bornée au nord par Bourseigne-Vieille, à l’est par Rienne, au sud et à l’ouest par la France, la commune est baignée par la Hulle qui prend sa source au sud du village.
Histoire
Très ancienne paroisse qui, depuis le VIIIe siècle, participait à la bancroix de Saint-Hubert.
Willerzie était un alleu — terre franche ou bien héréditaire qui ne dépendait pas d’une autorité supérieure — dont les habitants ont été affranchis au XIIIe siècle.
En , Hugues de Rumigny, chevalier, sire de Fagnolle, et Marie, sa femme, laissent à l’abbaye de Laval-Dieu pour leurs anniversaires quatre muids de blé à prendre sur leur moulin de Willerzie[1].
Propriété des familles d’Enghien en 1412, de Hemricourt en 1437, de Thiennes de 1529 à la fin de l’Ancien Régime.
Le village avait été cédé à Louis XIV au traité de Nimègue (1678), mais il fut ensuite restitué, le , par la Convention de Lille et réintégré au duché de Luxembourg.
En 1795, la commune a été versée dans le département de Sambre-et-Meuse devenu la province de Namur.
Les habitants ont toujours vécu de la forêt et des métiers qui en découlaient[2].
En 1830, la population était de 431 habitants répartis dans 85 maisons de pierre ou d’argile couvertes de chaume; on comptait dans la commune 47 chevaux, 5 poulains, 425 bovins, 58 veaux et 47 porcs[3].
Le , vers 1 h 30 du matin, les Français cernés par l’ennemi se retirent vers Monthermé. Aussitôt, les envahisseurs allemands mettent le feu au village tandis que tous les habitants sont réunis dès 5 h 30 auprès des canons, les hommes séparés des femmes. Si seulement deux habitants sont tués, 120 sur 122 maisons sont incendiées ainsi que l’église et les deux écoles tandis que périssent dans les flammes 165 bovins et 75 chevaux[4].
GĂ©ographie
La Croix Scaille à la limite de la France culmine à 504 m. En 2001, on y a élevé la tour du millénaire en bois, remplacée depuis 2012 par une tour métallique comptant 234 marches.
Notes et références
- Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, page 244.
- Cécile Douxchamps-Lefèvre, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, 1832.
- J. Schmitz & N. Nieuwland, L’invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg, 4e partie Le combat de Dinant, , pp 70-80.