Water (album de Gregory Porter)
Water est le titre du premier album du chanteur américain Gregory Porter. Il est sorti le sous le label Motéma Music. Cet album marque le début de la carrière de Gregory Porter aux États-Unis avec une nomination pour le Grammy Awards du Meilleur album de jazz vocal en 2011. Water est également un succès critique. Gregory Porter est ainsi élevé au rang de prochaine grande star masculine du jazz.
Sortie | |
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Enregistré |
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Durée | 69:08 |
Genre | Jazz, soul, RnB |
Producteur | Kamau Kenyatta |
Label | Motéma Music |
Albums de Gregory Porter
Composition
L'album est enregistré entre le et le [1]. La plupart des titres traitent d'histoires d'amours tristes comme Illusion et Pretty [2] ou bien protestent pour les droits civiques des afro-américains comme 1960 What?, qui retrace les émeutes de Détroit en 1967[N 1]. Gregory Porter reprend également Black Nile du saxophoniste Wayne Shorter en y ajoutant des paroles[1]. Il signe aussi une interprétation a cappella de Feeling Good, rendu célèbre par Nina Simone notamment[3].
Accueil
Aux États-Unis, Water sort le . Il entre au Billboard Top Jazz Albums à la 40e place et y reste deux semaines[4]. Le journaliste américain Michael G. Nastos affirme sur AllMusic que Gregory Porter chante « avec une grande conviction […] dans chaque titre »[1]. Il le présente même comme « la future grande star masculine du jazz »[1]. En 2011, le chanteur est nommé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album de jazz vocal pour Water[5]. Gregory Porter rencontre également un succès naissant outre-Atlantique. Au Royaume-Uni, Kevin Le Gendre de BBC est impressionné par l'interprétation « forte en émotions » dégagée par Feeling Good[3]. En France, on parle d'un « album fluide et prometteur »[2]. Le , Gregory Porter est invité par TSF Jazz pour promouvoir un « album magnifique » selon la radio[6].
Promotion
Gregory Porter entame une série de concerts au cours de l'année 2011[7]. Il parcourt les États-Unis et certains pays d'Europe comme la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Pendant sa tournée anglo-saxonne, Gregory Porter fait la connaissance de Jools Holland et de Jamie Cullum[7] - [8].
Liste des pistes
Crédits album
Musiciens
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Production
Design
Composition
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Classements de l'album
Pays | Classement |
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États-Unis Billboard Top Jazz Albums | 40[4] |
Pays-Bas MegaCharts | 40[9] |
Notes et références
Notes
- Dans les paroles de 1960 What?, Gregory Porter chante « The Motor City is burning » en faisant référence au surnom de Détroit pendant le mouvement des droits civiques aux États-Unis.
Autres sources
- (en) Michael G. Nastos, « Gregory Porter – Water », sur AllMusic (consulté le ).
- Sophie Chambon, « Gregory PORTER: Water », sur Les Dernières Nouvelles du Jazz.com, (consulté le ).
- (en) Kevin Le Gendre, « Gregory Porter – Water Review », sur BBC.co.uk, (consulté le ).
- (en) « Gregory Porter – Chart History », sur Billboard.com (consulté le ).
- (en) Patrick Jarenwattananon, « Several Jazz Surprises In The 2011 Grammy Award Nominations », sur NPR.org, (consulté le ).
- David Koperhant, « Gregory Porter, Live à TSFjazz », sur TSF Jazz.com, (consulté le ).
- (en) « Acclaimed Vocalist Gregory Porter Offers up Another Round of Soulful Jazz on Be Good », sur Motéma.com (consulté le ).
- Christophe Passer, « Gregory Porter, velours neuf », sur L'Hebdo.ch, (consulté le ).
- (nl) « Gregory Porter », sur Dutch Charts.nl (consulté le ).