Wanjeri Nderu

Elle naît et grandit à Nairobi[1]. Elle fréquente l'école primaire de l'hippodrome de Kariakor, l'académie Mountain View de Thika, puis le lycée de filles de Kahuhia[1]. Sa conscience politique a commencé dès son enfance, lorsque sa propriété a été attaquée dans le cadre des émeutes de "Saba Saba"[1]. Elle étudie le journalisme à l'Institut kenyan des communications de masse, avant de commencer une carrière en 2005 dans le secteur des assurances[1].

En 2013, Nderu quitte cet emploi dans le secteur des assurances avec la volonté d’agir pour des organisations de justice sociale, initialement pendant un an[2]. Pour financer cette activité militante et soutenir sa famille, elle travaille comme consultante en communication, indépendante, pour des organisations non-lucratives[2]. Elle est d'origine Kikuyu, mariée et a trois enfants[3]. Elle intervient sur les violences sexuelles, les violences faites aux femmes ou aux mineurs, et également pour dénoncer les exécutions extrajudiciaires[4] - [5]. Elle utilise les médias sociaux pour mobiliser les gens. Elle fait également campagne sur des thèmes plus politiques, pour des élections libres et pacifiques, ou contre la corruption[6]. Elle est à plusieurs reprises elle-même agressée ou harcelée en personne, physiquement ou en ligne[6] - [7] - [8]. Elle bénéficie en 2018 d'une bourse pour étudier à l'université d'York, dans le cadre d'un programme de cette université à destination des défenseurs des droits de l'homme[3].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Wanjeri Nderu » (voir la liste des auteurs).