Wahou !

Wahou !

Score cumulé

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Allociné

Compilation des critiques

Périodique	Note
Télérama
Le Journal du dimanche
Première
La Voix du Nord

En France, le site Allociné donne la note de ^3,3⁄₅, après avoir recensé et interprété 15 critiques de presse[2].

Pour Laurence Houot (France Info Culture), le long-métrage, « magnifiquement servie par une « famille » d'acteurs et d'actrices fidèles au réalisateur » est une « comédie hilarante aux allures légères montre avec finesse et humour bien dosé le poids de la charge émotionnelle qui accompagne souvent l'achat ou la vente d'une « maison », au sens du « chez soi » »[3].

Pour Louis Guichard (Télérama), le réalisateur « livre un « spécial immobilier » très inspiré »[4]. Pour Anne-Claire Cieutat (Bande à part), le film est une réussite. La qualité d'interprétation des personnages principaux, mais également des personnages secondaires, est saluée. La critique commente que, si « l’on rit de bon cœur dans Wahou ! face à certaines répliques ou situations incongrues, on reçoit aussi de plein fouet le désarroi de certains personnages au bord du gouffre. ». et de conclure : « Comme toujours chez Bruno Podalydès, la drôlerie et la mélancolie valsent l’une avec l’autre. C’est la vie, disent certains. Lui disait Voilà autrefois ; aujourd’hui, il s’exclame Wahou ! Preuve que son sens de la facétie est toujours intact. »[5].

Pour Timothée Gérardin (Critikat), le film est placé sou le « le signe de l’équilibre et de la symétrie » : un tandem d'agent immobilier, deux appartements, mais aussi des axes de symétries comme un couple avec le même vélo, le même casque, les deux promoteurs possédant le même scooter, etc. Pour le critique, l'« apparente perfection » qui se dégage du film est dans les faits bouleversée à chaque instant par les différentes visites. La satire du film trouve alors ses racines par l'échec des agents à élaborer un stratagème de vente, qui perpétuellement vole en éclat. En définitive, le réalisateur « cède au charme des rencontres »[6].

Selon le critique du Journal du dimanche, le film est « d'une mélancolie qui ne crie pas son nom ». Le réalisateur « livre une de ces comédies dont il a le secret, à la fois drôle et morose, légère et cruelle. Sans autre prétention que de croquer les failles de ses congénères trop bourgeois pour être libres »[7].

Thomas Baurez (Première), est très déçu du résultat du film dans lequel on aurait pu trouver « un geste artistique singulier (...) une vitalité, un lâcher-prise voire une radicalité propre à son exécution ». Mais pour le critique, il s'agit rien de moins que d'un « petit Podalydès ». Film jugé « plat, (...) une interprétation inégale », aux « allures de sketches répétitifs ». Il conclut : « Si le ton romantico-burlesque de Podalydès est là, il est comme dépouillé de toute sa substance, de cet art du jeu et du décalage, si plaisant d’habitude. Frustrant. »[1].

Si Christophe Caron (La Voix du Nord) reconnait que le réalisateur « possède sa propre petite musique » et « un don d’observation hors pair de ses prochains », il trouve plus dommageable que le film soit plus des saynètes qui font « sourire, plus rarement rire ». Le critique parle d'un film à la « tonalité monocorde qui refuse le mordant et les étincelles qui nous laisse un peu à la porte », mais, plus positif, il se laisse la possibilité d'une « contre-visite »[8].

• Eithne O'Neill, « Des maisons et des âges de l'homme », Positif, n^o 748, Institut Lumière/Actes Sud, Paris, juin 2023, p. 6-8, (ISSN 0048-4911)

• Ressources relatives à l'audiovisuel :
  • Allociné
  • Centre national du cinéma et de l'image animée
  • (en) IMDb
  • (mul) The Movie Database