Vladimir Kostov
Vladimir Borissov Kostov, né le à Sofia, est un journaliste et dissident bulgare.
Biographie
Entre 1956 et 1969, il est journaliste dans les journaux Srednochkolsko znamé (Средношколско знаме), Rabotnitchesko delo (en) (Работническо дело), Pogled (Поглед), Anteni (Антени) et Otetchestven front (Отечествен фронт). De 1969 à 1972, il dirige le programme Horizont (en) (Хоризонт) de la radio nationale bulgare. De 1961 à 1964, il est correspondant du journal Rabotnitchesko delo. Entre 1974 et 1977, il est correspondant de la télévision nationale bulgare à Paris. En , il reçoit l'asile politique en France. De 1978 à 1994, il est journaliste pour Radio Free Europe à Munich.
Kostov est officier de la sécurité de l'État et atteint le rang de major. Après son séjour en France, il est condamné à mort[1]. Le , il est piqué avec une capsule de 1,7 millimètres contenant de la ricine à action lente, qui n'a toutefois pas débordé.
Il est l'auteur du livre autobiographique Le Parapluie bulgare, dans lequel il décrit en détail le meurtre de l'écrivain Guéorgui Markov.
Il a été gracié en 1990[2].
Notes et références
- « Владимир Костов: С жена ми отказахме да видим майките ни, пратени от ДС в Париж », sur www.24chasa.bg
- « 85 години от рождението на Владимир Костов », sur calendar.dir.bg