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Vissi d'arte

Vissi d'arte (en français : « j'ai vĂ©cu pour l'art Â») est un air de soprano de Tosca, l'opĂ©ra italien de Puccini inspirĂ© de la pièce de Victorien Sardou. Cette aria tragique est chantĂ©e par Floria Tosca, la cantatrice hĂ©roĂŻne de l'opĂ©ra, au cours de l'acte II, après que le baron Scarpia, chef de la police secrète de Rome reprise aux troupes françaises par les Anglais, lui a demandĂ© de s'offrir Ă  lui pour une nuit en Ă©change de la libĂ©ration de son amant, le peintre Mario Cavaradossi, qui a aidĂ© Cesare Angelotti, ancien consul de la RĂ©publique romaine fondĂ©e par NapolĂ©on, après son Ă©vasion de la prison du château Saint-Ange.

Couverture de livret (1899).

Depuis l'interprétation de Maria Jeritza (1887-1982) au début du XXe siècle, les cantatrices chantent traditionnellement cette aria allongées sur le sol, face contre terre, en signe d'affliction [1]. Néanmoins les cantatrices "modernes" le chanteront assises et/ou à genoux. Cependant Maria Callas, notamment dans sa version de 1964 à Covent Garden[2], le chantera debout avec les mains en prière.

Livret

Paroles originales en italienTraduction en français

Vissi d'arte, vissi d'amore,
Non feci mai male ad anima viva!
Con man furtiva
Quante miserie conobbi aiutai.
Sempre con fè sincera
La mia preghiera
Ai santi tabernacoli salì.
Sempre con fè sincera
Diedi fiori agli altar.
Nell'ora del dolore
Perché, perché, Signore,
Perché me ne rimuneri così?
Diedi gioielli della Madonna al manto,
E diedi il canto agli astri, al ciel,
Che ne ridean piĂą belli.
Nell'ora del dolore,
Perché, perché, Signore,
Ah, perché me ne rimuneri così?

J'ai vécu d'art, j'ai vécu d'amour,
Je n'ai jamais fait de mal à âme qui vive !
Par une main cachée
J'ai soulagé toutes les misères que j'ai rencontrées.
Toujours avec une foi sincère
Ma prière
Est allée vers le saint tabernacle.
Toujours avec une foi sincère
J'ai offert des fleurs Ă  l'autel.
En ce temps de douleur
Pourquoi, pourquoi, Seigneur,
Pourquoi m'en récompenses-tu ainsi ?
J'ai offert des joyaux pour le manteau de la Madone,
Et offert mon chant aux Ă©toiles, au ciel,
Qui en resplendissaient, encore plus beaux.
En ce temps de douleur
Pourquoi, pourquoi, Seigneur,
Ah, pourquoi m'en récompenses-tu ainsi ?

Notes et références

  1. Mary Jane Phillips-Matz, Puccini: a biography, Northeastern University Press, 2002 (ISBN 1-55553-530-5), p. 121.
  2. [vidéo] Disponible sur YouTube.
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