Accueil🇫🇷Chercher

Violences sexuelles au travail

En droit français, les violences sexuelles faites au travail désignent tout comportement non consenti, à connotation sexuelle, réalisé dans un environnement professionnel, par un supérieur hiérarchique, un collègue ou un client. Il peut s'agir de plaisanteries à connotation sexuelle, d'exhibition, de harcèlement sexuel, d'agressions sexuelles, de viols… Il peut s'agir d'actes isolés d'une particulière gravité ou d'actes répétitifs à connotation sexuelle qui caractérisent une situation de harcèlement sexuel.

La responsabilité de l'employeur est engagée dans le cadre de son obligation de sécurité, même si ces faits sont commis « hors du temps et du lieu de travail »[1].

Le harcèlement sexuel au travail doit être différencié du harcèlement moral[2] :

  • Le harcèlement sexuel est constituĂ© par des propos et comportements Ă  connotation sexuelle rĂ©pĂ©tĂ©s qui : soit portent atteinte Ă  la dignitĂ© du salariĂ© en raison de leur caractère dĂ©gradant ou humiliant, soit crĂ©ent Ă  son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.Il peut aussi s'agir de pressions graves, mĂŞmes non rĂ©pĂ©tĂ©es, exercĂ©es dans le but rĂ©el ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que cet acte soit recherchĂ© au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers[3].
  • Le harcèlement moral est dĂ©fini par des agissements rĂ©pĂ©tĂ©s qui ont pour objet ou pour effet une dĂ©gradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits et Ă  la dignitĂ© du salariĂ© ; d'altĂ©rer sa santĂ© physique ou mentale ; ou de compromettre son avenir professionnel.

Les violences sexuelles faites au travail sont souvent commises par abus d’autoritĂ© dans le cadre hiĂ©rarchique de l'organisation du travail. Plus la victime est au bas de l'Ă©chelle et moins elle a de possibilitĂ©s de faire valoir ses droits : en France, dans 95 % des cas cela se termine par un licenciement[4] - [5]. L'agresseur peut ĂŞtre l'employeur, chef hiĂ©rarchique, collègue ou un client[6]. Concernant le harcèlement sexuel au travail, dans 41% des cas les victimes et les auteurs sont de mĂŞme niveau hiĂ©rarchique[7].

Si les victimes et les auteurs de ces violences peuvent être des hommes comme des femmes[8], homosexuels comme hétérosexuels[9], les études statistiques nationales mettent en évidence que les victimes des violences sexuelles sont majoritairement des femmes et les auteurs de violences sont souvent des hommes[10] - [11].

Victimologie

En France

Sur le sujet, les Ă©tudes de victimologie reposent essentiellement sur des sondages. Ainsi en France :

  • En l'entreprise de recrutement QAPA rĂ©alise un sondage sur 4,5 millions de salariĂ©s. Il en ressort que 52% des femmes et 27% des hommes auraient dĂ©clarĂ© avoir subi un fait de harcèlement sexuel au travail. Si 72% des femmes victimes se seraient confiĂ©es Ă  une tierce personne, seulement 4% dĂ©clareraient avoir dĂ©posĂ© plainte. Le tabou chez les hommes serait encore plus important : si 33% des hommes victimes se seraient confiĂ©s, seulement 1% aurait osĂ© porter plainte. La mĂŞme Ă©tude prĂ©cise que le trajet domicile-travail serait plus craint par les employĂ©s (45% des femmes, 39% des hommes) que le lieu de travail lui-mĂŞme (29% des femmes et 33% des hommes). 85% des femmes et 78% des hommes considèreraient que la sĂ©duction au travail n'est dĂ©sormais plus possible[12].
  • En un sondage rĂ©alisĂ© auprès des seuls internautes indique que 17 % des femmes internautes et 7 % des hommes internautes auraient subi un fait de harcèlement sexuel au travail[13].
  • En 2016 un sondage annonçait que 28% des femmes dĂ©clarent y avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confrontĂ©es (13% «plusieurs fois» et 15% « une fois » ), la mĂŞme Ă©tude annonçant le chiffre de 7% d'hommes qui auraient dĂ©jĂ  dĂ» faire face Ă  des paroles ou des gestes relevant du harcèlement sexuel (3% « plusieurs fois » et 4% « une fois »)[14].
  • En 2015 une enquĂŞte Virage commandĂ©e par l'INED a estimĂ© que sur une pĂ©riode de douze mois 128000 femmes et 67500 hommes avaient Ă©tĂ© victime de violences sexuelles (hors harcèlement sexuel et exhibitionnisme) dans l'espace de vie du travail[15].

Ces chiffres sont à interpréter en sachant que près de 30% des victimes de harcèlement n’en parlent à personne, moins d’une victime sur quatre fait part à la direction ou à l’employeur, que seulement 5% des cas sont portés devant la justice[16], et que la prise de parole des hommes victimes serait plus difficile que celle des femmes victimes[14].

Conséquences psychologiques

Risques psychosociaux

Les risques psychosociaux (RPS) sont définis comme « des risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental »[17].

Les violences sexuelles au sein d'une entreprise entraînent des réactions d'agressivité ou de fuite de la part des salariés, avec pour conséquences des tensions au sein des équipes, une perte de motivation, de l'absentéisme. Ces comportements affectent l'entreprise, en termes de performance, d'image. On constate que ces risques sont amplifiés lorsque l'entreprise a recours au travail en horaires « atypiques » (travail de nuit, travail posté, à horaires étalés, variables, décalés, temps partiel) ou lorsqu'en parallèle il existe d'autres circonstances de stress liées aux conditions de travail[18].

Conséquences psychosomatiques

Elles relèvent d'un stress sévère post traumatique (TSPT), avec ses réponses associées[18] :

  • Physiologiques : ulcères gastriques, syndrome de fatigue chronique, migraine, fibromyalgie, amĂ©norrhĂ©e, syndrome prĂ©menstruel, psoriasis, asthme, obĂ©sitĂ©, aggravation de maladies cardiovasculaire, de l'hypertension, dĂ©ficits immunitaires et nutritionnels, augmentation du dommage oxydatif…
  • Psychologiques : cauchemars, flashbacks, insomnies, hypervigilance, rĂ©actions d'Ă©vitement des souvenirs et des Ă©lĂ©ments qui rappellent le trauma, phobies, anxiĂ©tĂ©, crises de panique, dĂ©pression, troubles de l'alimentation, addictions…

Selon des études scientifiques, les hommes victimes de harcèlement sexuel auraient plus de risque de troubles mentaux ou de dépression que les femmes, notamment pour les militaires qui seraient dix fois plus susceptibles d’être victime de harcèlement sexuel que des civils masculins[19].

Cadre juridique

Loi du 6 août 2012 et article 222-33 du Code Pénal[20] - [21]

Il est disposé que « le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Le second alinéa de cette loi précise que « est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers ».

Les peines prĂ©vues sont de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 â‚¬ d'amende lorsque les faits sont commis :

  • Par une personne qui abuse de l'autoritĂ© que lui confèrent ses fonctions ;
  • Sur un mineur de quinze ans ;
  • Sur une personne dont la particulière vulnĂ©rabilitĂ©, due Ă  son âge, Ă  une maladie, Ă  une infirmitĂ©, Ă  une dĂ©ficience physique ou psychique ou Ă  un Ă©tat de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;
  • Sur une personne dont la particulière vulnĂ©rabilitĂ© ou dĂ©pendance rĂ©sultant de la prĂ©caritĂ© de sa situation Ă©conomique ou sociale est apparente ou connue de leur auteur ;
  • Par plusieurs personnes agissant en qualitĂ© d'auteur ou de complice.

Articles L1153-1 Ă  6 du Code du travail[22]

  • Article L1153-1 : Aucun salariĂ© ne doit subir des faits : soit de harcèlement sexuel, constituĂ© par des propos ou comportements Ă  connotation sexuelle rĂ©pĂ©tĂ©s qui soit portent atteinte Ă  sa dignitĂ© en raison de leur caractère dĂ©gradant ou humiliant, soit crĂ©ent Ă  son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ; soit assimilĂ©s au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, mĂŞme non rĂ©pĂ©tĂ©e, exercĂ©e dans le but rĂ©el ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherchĂ© au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers.
  • Article L1153-2 : Aucun salariĂ©, aucune personne en formation ou en stage, aucun candidat Ă  un recrutement, Ă  un stage ou Ă  une formation en entreprise ne peut ĂŞtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rĂ©munĂ©ration, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusĂ© de subir des faits de harcèlement sexuel tels que dĂ©finis Ă  l'article L. 1153-1, y compris, dans le cas mentionnĂ© au 1° du mĂŞme article, si les propos ou comportements n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©s.
  • Article L1153-3 : Aucun salariĂ©, aucune personne en formation ou en stage ne peut ĂŞtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire pour avoir tĂ©moignĂ© de faits de harcèlement sexuel ou pour les avoir relatĂ©s.
  • Article L1153-4 : Toute disposition ou tout acte contraire aux dispositions des articles L. 1153-1 Ă  L. 1153-3 est nul.
  • Article L1153-5 : L'employeur prend toutes dispositions nĂ©cessaires en vue de prĂ©venir les faits de harcèlement sexuel, d'y mettre un terme et de les sanctionner. Dans les lieux de travail ainsi que dans les locaux ou Ă  la porte des locaux oĂą se fait l'embauche, les personnes mentionnĂ©es Ă  l'article L. 1153-2 sont informĂ©es par tout moyen du texte de l'article 222-33 du code pĂ©nal.
  • Article L1153-6 : Tout salariĂ© ayant procĂ©dĂ© Ă  des faits de harcèlement sexuel est passible d'une sanction disciplinaire.

Article 226-10 du Code PĂ©nal[23]

Cet article de loi concerne les dénonciations calomnieuses. Il stipule depuis le qu'un tribunal doit établir qu'un fait n'a pas été commis pour que ce jugement puisse servir à une victime de dénonciation calomnieuse pour obtenir réparation. Cette particularité fit suite à l'action de l'association féministe Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail auprès du gouvernement et du législateur, malgré l'opposition de la LDH, d'Amnesty International et d'associations de magistrats et d'avocats. La version précédente de cet article stipulait qu'une victime de dénonciation calomnieuse pouvait obtenir réparation même si la réalité du fait de violences n'avait pas été établie[24]. La version actuelle semble poser problème dans de nombreux cas, des analyses relevant que désormais il serait très difficile pour une réelle victime de dénonciations calomnieuses d'obtenir réparation[25] - [26].

MĂ©thodologie face Ă  ces violences

Prévention du risque

Plusieurs mesures peuvent être prises pour prévenir les agressions[18].

  • Des mesures rĂ©glementaires : L'employeur doit prendre toutes dispositions nĂ©cessaires en vue de prĂ©venir les faits de harcèlement sexuel. Sur les portes de locaux doivent ĂŞtre mentionnĂ©s les termes de la loi du . S'il est informĂ© d'une agression l'employeur doit y mettre un terme et prendre des mesures disciplinaires[27].
  • Des mesures d'information : pour renseigner les salariĂ©s et les intervenants dans l'entreprise de ce qui constitue un fait de violence sexuelle : propos, geste, comportement. Les sanctions prĂ©vues peuvent aussi ĂŞtre dĂ©taillĂ©es ainsi que les procĂ©dures mises en place pour accompagner les victimes dans leur dĂ©marches et leur reconstruction.
  • Des mesures structurelles : cela peut concerner les plages horaires de travail du personnel, les plannings d'intervention sur le terrain, une restructuration de l'espace de travail, une rĂ©organisation des Ă©quipes.
  • Des mesures d'accompagnement des victimes : que ce soit au niveau des plaintes dĂ©posĂ©es, dans la mise en Ĺ“uvre des procĂ©dures prĂ©vues, d'un accompagnement mĂ©dical et psychologique proposĂ© par l'entreprise, de toute forme de soutien.

La loi n°2016-1088 du (article L4121-2)[28] fait obligation à l'employeur d'intégrer dans les mesures de prévention les questions de harcèlement sexuel et celles d'agissements sexistes définis comme « tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant »[29].

DĂ©noncer l'acte subi

Face à ce type d'agression une victime doit suivre un cheminement précis pour dénoncer l'acte subi[2].

  • 1re Ă©tape : rassembler les preuves. Les Ă©lĂ©ments pris en compte par la justice sont : les certificats mĂ©dicaux ; les tĂ©moignages et attestation sur l'honneur des collègues, clients ou tout autre tiers rĂ©gulièrement en contact dans le cadre de l'activitĂ© professionnelle ; les SMS ou mail.
  • 2e Ă©tape : s'adresser aux bons interlocuteurs. Les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s sont l'employeur si possible, les reprĂ©sentants du personnel (membre du CHSCT, dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, ou organisation syndicale reprĂ©sentative) ; le mĂ©decin du travail ; l'inspecteur du travail ; le mĂ©decin traitant.
  • 3e Ă©tape : utiliser son droit de retrait. Les juges reconnaissent Ă  la victime de harcèlement le droit de cesser son activitĂ© si elle justifie qu'elle encoure un danger grave et imminent pour sa santĂ© en raison des comportements rĂ©itĂ©rĂ©s menaçants, humiliants ou traumatisants de l'auteur du harcèlement. En cas de droit de retrait le salariĂ© ne peut pas ĂŞtre sanctionnĂ© par son employeur dès lors qu'il avait une raison de penser que la situation prĂ©sentait un danger grave et imminent.

Acteurs de la lutte contre les violences sexuelles au travail

Associations d'aide aux victimes

Les associations d'aide aux victimes interviennent auprès des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles commises sur le lieu de travail.

Leurs activités sont multiples : écoute, orientation, conseil et accompagnement juridique, lobbying. Elles peuvent être également des lieux de ressources documentaires et statistiques.

  • Le Collectif de lutte contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supĂ©rieur (CLASCHES)[32] - [33].

Institutions

Les institutions publiques veillent au respect et à l'application effective des politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes au travail. Pour ce faire, elles disposent de plusieurs leviers d'action : information sur les droits, numéro vert 3919, publication de rapports et d'études statistiques.

Notes et références

  1. « Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 19 octobre 2011, 09-72.672, Publié au bulletin », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  2. Laëtitia Grévin, « Harcèlement au travail : 3 étapes à bien respecter pour le dénoncer », sur juritravail.com, (consulté le )
  3. DGT_Cyrille.B, « Guide | Réagir face au harcèlement sexuel et aux agissements sexistes », sur Ministère du Travail, (consulté le )
  4. Francine Aizicovici, Harcèlement sexuel chez les ouvrières, « la peur de perdre son travail », Le Monde, 23 novembre 2017, [lire en ligne].
  5. D’oĂą provient le chiffre des 95 % des femmes qui perdent leur emploi si elles parlent ? in Charlotte Chabas, Harcèlement sexuel au travail : comment peut-on agir ?, Le Monde, 18 octobre 2017, [lire en ligne].
  6. Rédaction, Ce qu'il faut savoir sur le harcèlement sexuel au travail, L'Illustré, 14 décembre 2017, [lire en ligne].
  7. « Enquête sur le harcèlement sexuel au travail », sur Défenseur des Droits, (consulté le )
  8. « Harcèlement sexuel au travail : les hommes aussi », sur references.be (consulté le ).
  9. Delphine Perez, « Des mannequins affirment que Testino et Weber les ont sexuellement exploités », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Enquête Virage : Viols et agressions sexuelles en France – premiers résultats », sur Secrétariat d’État chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations (consulté le )
  11. « Femmes et hommes face à la violence - Insee Première - 1473 », sur insee.fr (consulté le )
  12. « Entre harcèlement et drague : 82% des Français pensent qu’il n’est plus possible d’essayer de séduire au travail », sur Qapa News, (consulté le ).
  13. Regard des Français sur les violences sexuelles et le harcèlement, Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro, 19 octobre 2017, [lire en ligne].
  14. Guillaume Descours, « Harcèlement sexuel : 7% des hommes aussi victimes », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  15. https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/26153/document_travail_2017_229_violences.sexuelles_enquete.fr.pdf.
  16. « Les chiffres clés du harcèlement sexuel au travail », sur Ministère chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances (consulté le ).
  17. « Rapport final », sur wikiwix.com (consulté le ).
  18. http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=394.
  19. (en) « Sexual Harassment: Have We Made Any Progress? », James Campbell Quick, PhD, University of Texas at Arlington and University of Manchester, and M. Ann McFadyen, PhD, University of Texas at Arlington. Journal of Occupational Health Psychology, Vol. 22, No. 3, 2017. [lire en ligne] : « […] few men reported sexual harassment, and consistent with previous literature, women are more likely to report SH. […] In a broader sense, studies indicate that men may be at a higher risk of mental health issues and depression is concerning, especially for military personnel (McDonald, 2012). Evidence exists that men in the military are 10 times more likely to experience SH than civilian men »
  20. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026263463&categorieLien=id
  21. « Article 222-33 - Code pénal - Légifrance », sur Légifrance (consulté le ).
  22. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=D3BF7CE3B6E203837DF7F433F01A36F1.tplgfr26s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006177846&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180122
  23. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417940
  24. « 22 ans après sa plainte pour viol à l'encontre de son supérieur hiérarchique, 15 ans après sa condamnation pour dénonciation calomnieuse, 6 ans après la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l'Homme,Le 15 avril, Mme K. demandera à la Cour d'appel de Paris de la relaxer du chef de dénonciation calomnieuse et de condamner l'État à réparer ses préjudices. - Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail », sur Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (consulté le ).
  25. « Réagir suite à des allégations mensongères : la plainte en dénonciation calomnieuse ou imaginaire (au pénal) ou en dénonciation téméraire (au civil). Effet pervers de la loi du 9 juillet 2010 : l'incitation à la multiplication des fausses accusations - JAFLand : les affaires familiales », sur jafland.info (consulté le ).
  26. « Les nouveaux contours de la dénonciation calomnieuse - Paroles de juge », sur Paroles de juge (consulté le ).
  27. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=D3BF7CE3B6E203837DF7F433F01A36F1.tplgfr26s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006177846&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180122.
  28. Code du travail - Article L4121-2 (lire en ligne)
  29. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000031072444&dateTexte=&categorieLien=cid
  30. « Violences contre les femmes La loi vous protège », sur stop-violences-femmes.gouv.fr (consulté le )
  31. « Violences sexuelles au travail : l'AVFT en burn-out », sur elle.fr, (consulté le ).
  32. « Mission pour la place des femmes au CNRS - Publication d’un guide d’information sur le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche », sur cnrs.fr (consulté le )
  33. « A qui m'adresser ? », sur stop-violences-femmes.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les numéros d'écoute, d'informations et d'orientation », sur stop-violences-femmes.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Prévenir le sexisme au travail : les ressources à télécharger | Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) », sur anact.fr (consulté le )
  36. « Sexisme en entreprise, télé-réalité et manque de parité en politique… Le Haut conseil à l'égalité émet 32 recommandations », sur Franceinfo, (consulté le )

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.