Vincenzo Leanza
Vincenzo Leanza, né le à Cesarò, mort le à Palerme, est un homme politique italien.
Président de la Région sicilienne | |
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Président de la Région sicilienne | |
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Maire San Teodoro | |
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Décès |
(Ă 71 ans) Palerme |
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Partis politiques |
Démocratie chrétienne (jusqu'en ) Chrétiens démocrates unis (depuis ) |
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Il est à deux reprises président de la Région sicilienne, d' et juillet 1992 sous l'étiquette Démocratie chrétienne, puis entre et juillet 2001 sous les couleurs de Forza Italia.
Biographie
Avocat, il milite à la Démocratie chrétienne que dirige localement Antonino Pietro Gullotti et en devient secrétaire adjoint de la fédération de Messine. Il est élu maire de la municipalité de San Teodoro à 24 ans, et le reste trente-huit ans[1].
Il siège à l'Assemblée régionale sicilienne à partir de 1976 et jusqu'à sa mort[1]. Assesseur pour le Travail dans les deux premiers gouvernements Rosario Nicolosi (février 1985-août 1986), il reçoit également dans les gouvernements suivants le portefeuille de la Protection sociale (-) et celui de la Formation professionnelle et de l'Émigration (-)[2].
Nommé assesseur pour l'Agriculture dans le dernier cabinet Nicolosi en [2], il est élu président de la Région sicilienne le , tandis que le président sortant vise la Chambre des députés. Alors que la DC et le PSI sont sortis renforcés des élections régionales de 1991 en Sicile, malgré l'émergence des scandales « tangentopoli », Leanza, fort du plus grand nombre de préférences (plus de 100 000 voix dans sa circonscription), est soutenu par une large majorité, comprenant ces deux partis et le PSDI. Face à lui, les deux partis issus de la dissolution du PCI, perdent 4 sièges alors que le nouveau parti de centre-gauche La Rete obtient 5 sièges[1].
Jusqu'à sa démission, le , il dirige un gouvernement consensuel dans les attributions gouvernementales, sans réforme volontariste pour éviter les conflits[1].
La Sicile reste sujette à la violence mafieuse : Salvo Lima meurt le , le poste de police de Tortorici explose dans les Nebrodi, circonscription de Leanza. L'assesseur socialiste aux Travaux publics, Salvatore Leanza, est suspendu par la justice le , pour avoir financé sa campagne électorale sur des fonds publics. Vincenzo Leanza démissionne deux mois plus tard[1].
Demeuré député régional, il est inquiété en , par une enquête pour marchandage de votes, corruption et abus de pouvoir, et se cache pour éviter l'arrestation. Les charges retenues sont plus finalement légères[1].
Après la dissolution de la DC, Leanza siège au sein du groupe Chrétiens sociaux-Udeur puis adhère à Forza Italia[1].
A la faveur d'un retournement d'alliance de l'Udeur, du CCD et de la liste Dini qui fait chuter Angelo Capodicasa, il redevient président en , dans un gouvernement de transition de centre-droit dans l'attente des élections régionales de 2001 et le choix du président de Région par les électeurs[1]. Son gouvernement présente un projet de loi prévoyant la régularisation des constructions côtières plutôt que leur destruction est contesté par l'opposition[3]. Il accueille à Messine le président de la République Ciampi à l'occasion d'une conférence consacrée à Gaetano Martino, l'un des architectes de la construction européenne[1].
Il préside ensuite la Commission de révision du statut d'autonomie qui aboutit à une proposition de réforme de la charte fondamentale régionale, et meurt en fonction la veille du débat au Parlement[4].
Notes et références
- (it) « LEANZA, IL TRAGHETTATORE MITE - la Repubblica.it », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le )
- (it) « Leanza Vincenzo | ARS », sur www.ars.sicilia.it (consulté le )
- (it) « Leanza: domani chiariremo Miccichè: nessuno scempio », sur Archivio - la Repubblica.it, (consulté le )
- (it) « I Presidenti dei 55 governi della Regione siciliana », Cronache Parlamentari Siciliane, Fondazione Federico II, no 65,‎ 15-30 septembre 2005 (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :