Vincent Ragot de Beaumont
Vincent Ragot de Beaumont (1624 - [1]) est un homme d'Église et essayiste français[2].
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Biographie
Promoteur de l'évêque d'Alet, Nicolas Pavillon, l'abbé Ragot de Beaumont est un acteur de premier plan dans les négociations qui aboutissent à la signature, en 1669, de l'accord connu sous le nom de Paix clémentine. Il est alors lié avec le célèbre docteur de la Sorbonne, défenseur des jansénistes, Antoine Arnauld.
Il suit l'évêque Gilbert de Choiseul à Tournai, où, chanoine du chapitre de l'église cathédrale, il est mêlé aux conflits des différents pouvoirs flamands — seigneurs et États — et français — gouverneur, intendant et évêque — dans une province récemment conquise par la France.
Après avoir été déchu de son état ecclésiastique et même embastillé[3], il devient l'ami et le secrétaire personnel de Sébastien de Vauban. Avec Pierre de Boisguilbert, il concourt, de 1695 à 1697, à la rédaction du projet de Dîme royale, publié par Vauban en 1707[2].
Il ne doit pas être confondu avec un autre abbé de Beaumont : Godefroy de Beaumont-Bouillon (1750-1823).
Notes et références
- Les oisivetés de monsieur de Vauban, ou ramas de plusieurs mémoires de sa façon sur différents sujets
- Un ecclésiastique dans l’ombre du pouvoir sous Louis XIV : Vincent Ragot, abbé de Beaumont (c. 1624-1714), éditions du Cths
- Michèle Virol, Vauban : de la gloire du roi au service de l'État, Seyssel, PUF, , 432 p. (ISBN 2-87673-376-5, lire en ligne), p. 346
Bibliographie
- Michèle Virol, « Un ecclésiastique dans l’ombre du pouvoir sous Louis XIV. Vincent Ragot, abbé de Beaumont (ca 1624-1714) », Hommes oubliés ou obscurs, Actes du 134e Congrès du CTHS, Bordeaux, .