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Villana de' Botti

Villana de' Botti (née à Florence en 1332 et morte dans la même ville le ) est une catholique romaine italienne, membre du Tiers Ordre de Saint Dominique[1].

Villana de' Botti
Image illustrative de l’article Villana de' Botti
Ordre religieux Ordre des PrĂŞcheurs

Elle s'est tournée vers les dominicains après une conversion soudaine, passant d'une vie dissolue à une vie de pénitence et de charité. C'était une enfant pieuse et dévouée, mais après son mariage, elle s'est laissé emporter par les bouleversements sociétaux de l'époque, abandonnant sa vie de foi pour une vie mondaine[2].

De 'Botti avait de féroces détracteurs parce qu'elle avait déclaré qu'elle avait des extases religieuses à la messe - ce qui était vrai - et ces opposants l'avaient même reconnue comme une véritable sainte vivante. Elle a été béatifiée le 27 mars 1824[3].

Vie

De' Botti était un enfant pieux et dévoué qui s'enfuit de chez elle en 1345 pour rejoindre un ordre religieux dans leur couvent. Mais l'ordre des Dominicains refuse et elle rentre chez elle, faisant face à la colère de son père. Son père décide de contrer d'éventuelles tentatives futures de rejoindre un couvent, et arrange le mariage de sa fille avec Rosso di Piero Benintendi en juillet 1351[2] - [3].

Un jour, alors qu'elle s'habillait d'une robe de perles et de pierres précieuses et se préparait pour une soirée où elle était attendue, elle vit son reflet dans les miroirs autour d'elle prendre la forme de démons comme reflet de son âme chargée de péché. Alors elle déchira ses vêtements et se rendit à Santa Maria Novella vêtu simplement pour se confesser[2].

Une foi convertie, elle devient membre du Tiers-Ordre de Saint Dominique et commence à étudier l'Écriture Sainte (elle adorait les Epîtres de Paul)[2] et à lire des récits hagiographiques de saints. Ses austérités en signe de pénitence et sa mendicité de porte en porte inquiètent son mari et ses parents qui doivent l'empêcher de poursuivre[1]. Elle a également été livrée à des extases religieuses lors de la célébration de la messe, ce qui l'a fait devenir objet de calomnies et de ridicules.

BĂ©atification

Tombeau.

Peu après la mort de de' Botti, elle devint l'objet d'une forte dévotion locale, ce qui poussa l'auteur de sa première biographie, une descendante, à l'appeler prématurément une beata[4]. Le culte de 'Botti a été autorisé par le pape Léon XII le 27 mars 1824.

Références

  1. « Blessed Villana de'Botti », Saints SQPN, (consulté le )
  2. « Bl. Villana de'Botti », Catholic Online (consulté le )
  3. « Blessed Villana delle Botti », Santi e Beati (consulté le )
  4. Paolo Botti, Vita et Attioni Maravigliose della Beata Villana Botti. Descrita da D. Paolo Botti Cremonese Chier Reg. Teat., Padua : per il Pasquati, (lire en ligne)

Liens externes

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