Accueil🇫🇷Chercher

Viaduc de Thouars

Le viaduc de Thouars est un viaduc ferroviaire de la ligne des Sables-d'Olonne à Tours, situé dans le département des Deux-Sèvres, en France.

Viaduc de Thouars
Le viaduc en 2010.
Le viaduc en 2010.
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Commune Thouars
Coordonnées géographiques 46° 58′ 53″ N, 0° 13′ 48″ O
Fonction
Franchit Le Thouet
Fonction Viaduc ferroviaire
Itinéraire Ligne des Sables-d'Olonne à Tours
Caractéristiques techniques
Longueur 261,57 m
Portée principale 190,58 m
Hauteur 38,56 m
Matériau(x) Fer et fonte
Construction
Construction 1871-1873
Mise en service
Maître(s) d'œuvre État

Situation ferroviaire

Implanté sur la ligne des Sables-d'Olonne à Tours[1], ce viaduc ferroviaire enjambe le Thouet entre les communes de Thouars et de Saint-Jacques-de-Thouars.

Histoire

L'idée de créer une ligne ferroviaire reliant Tours aux Sables-d'Olonne est envisagée dès 1854 par la Compagnie des chemins de fer de la Vendée[2] - [3]. La construction est confiée à la société Eiffel et les travaux sont dirigés par l'ingénieur Tyndall[4]. Le viaduc est mis en service en 1873 par la Compagnie des chemins de fer de la Vendée. Il a notamment vocation a contribué au développement économique et social de la région[2].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands bombardent et détruisent partiellement le pont en 1944[5] mais celui-ci est reconstruit à compter de 1946[6]. Durant cette reconstruction, un incendie se déclare dans les échafaudages en bois une nuit de janvier 1947[7]. L'intervention de René Soré, chef d'entreprise, ancien résistant et 1er adjoint au maire de Thouars, permet de circonscrire l'incendie mais son geste lui coûte la vie[8] - [5] - [9].

Le viaduc fait la une de la revue La Vie du rail no 638 du .

Caractéristiques

Description générale

Le viaduc est initialement composé d'un seul tablier métallique d'environ 190 mètres de longueur reposant sur deux culées en maçonnerie et trois palées métalliques intermédiaires[10].

Un tablier supplémentaire est ajouté en 1887 puis, en 1914, les piles sont coulées dans du béton afin de supporter le passage de trains de plus grande envergure[6].

Coût

L'ouvrage a coûté 623 280 francs[11].

Notes et références

  1. SNCF, « Viaduc de Thouars (construit par la Compagnie Eiffel) traversant le Thouet, en travaux, à la suite des destructions de guerre, sur la ligne de chemin de fer Tours-Les Sables d'Olonne », sur http://openarchives.sncf.com (consulté le )
  2. « Traversée des époques par le viaduc Eiffel », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais, « Mise en service de la gare et du viaduc de Thouars », sur https://www.shaapt.fr (consulté le )
  4. Olivier Bachet, Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, vol. 1, Éditions Flohic, , 971 p., p. 121
  5. Carl Guillet, « Thouars. Le souvenir de René Soré, « héros » qui sauva le pont Eiffel, remis en lumière », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Sarah Karmous et Hélène Lecourt, « Le viaduc de Garabit : un ouvrage réalisé par Gustave Eiffel », sur https://hal.univ-lorraine.fr, (consulté le )
  7. « Viaduc de Thouars », sur https://structurae.net (consulté le )
  8. Marie-Claire Pontier, Le XXe siècle en Deux-Sèvres, Geste, , 319 p. (ISBN 9782845610040), p. 100
  9. « René Soré, une histoire thouarsaise », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Note sur le ripage du tablier du viaduc métallique de Thouars », Nouvelles annales de la construction, vol. 4e série, Tome V., no 397,‎ , p. 15 et 16 (lire en ligne, consulté le )
  11. Viaduc de Thouars : Compagnie des chemins de fer de la Vendée. Ligne de Bressuire à Tours sur Gallica

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Olivier Bachet, Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, vol. 1, Éditions Flohic, , 971 p., p. 121. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Éditions Bonneton, , 199 p. (ISBN 9782862532752), p. 93
  • Marcel Prade et Roger Maupin, Ponts & viaducs au XIXe siècle : techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, Brissaud, , 407 p., p. 282 et p. 395

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.