Viaduc d'Oisilly
Le viaduc d'Oisilly parfois appelé le viaduc de la Vingeanne se trouve près de Mirebeau-sur-Bèze. Construit en maçonnerie, il supporte la voie unique ferroviaire de la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray, franchissant ainsi la Vingeanne, le Canal entre Champagne et Bourgogne et la RD 112F. Il est situé au nord-ouest du village d'Oisilly partagé pour sa moitié est sur le territoire de cette commune et pour la moitié ouest sur la commune de Blagny-sur-Vingeanne, dans la Côte-d'Or, en France.
Viaduc d'Oisilly | |||
Le viaduc en septembre 2011. | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | France | ||
Commune | Blagny-sur-Vingeanne et Oisilly | ||
Coordonnées géographiques | 47° 25′ 34″ N, 5° 21′ 46″ E[1] | ||
Fonction | |||
Franchit | Canal entre Champagne et Bourgogne, Vingeanne et RD 112F | ||
Fonction | ferroviaire | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 295 m | ||
Hauteur | 19,5 m | ||
Construction | |||
Construction | début des travaux en 1886 | ||
Mise en service | 1888 | ||
Historique | |||
Protection | non | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Situation ferroviaire
Construit à 320 mètres d'altitude, le viaduc d'Oisilly est situé au point kilométrique (PK) 332,469 de la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray aujourd'hui désaffectée.
Histoire
Les travaux ont été adjugés en et ont duré un peu plus de deux ans, sans incident particulier en dehors de quelques fissures lors de la construction des anneaux des grandes voûtes qui ont nécessité quelques retouches.
Inauguré peu de temps avant l'Exposition universelle de Paris de 1889, il y était représenté par un modèle réduit et des dessins techniques dans le pavillon du service de la construction de la Compagnie des chemins de fer de l'Est.
L'arche surplombant le canal fut détruite pendant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruite en béton.
Les derniers trains de voyageurs l'emprunteront en 1969 et en 1975 pour les marchandises. Ayant été utilisée pour des échanges de matériel, la voie n'est pas déferrée.
Description
Il est réalisé en pierre, principalement des moellons issus d'une carrière située à 10 kilomètres du viaduc à Licey-sur-Vingeanne. La pierre de taille utilisé pour certains ornements ou emplacements stratégiques provient également de cette carrière, tout comme les moellons de parement qui recouvrent l'ouvrage. L'évacuation des eaux de ruissellement s'effectue par des gargouilles noyées dans la maçonnerie, à décor de mufles de lion.
Les caractéristiques principales[2] de ce viaduc droit sont les suivantes :
- Hauteur : 19,5 m ;
- Longueur totale : 295 m ;
- Largeur : 4,51 m entre parapets ;
- Nombre d'arches : 7 aux tympans évidés de 37 m d'ouverture et de 14,50 m de flèche.
Certaines fondations ont plus de 8 m de profondeur. La naissance des arcs se fait à 1,10 m au-dessus des fondations ; les tympans de ce viaduc sont évidés au moyen de trois ouvertures de 2,50 m de large séparés par des piliers d'un mètre de large.
L'ensemble du viaduc peut être inspecté grâce à des regards munis d'échelles descendant à l'intérieur des piles ; le viaduc a été muni de chambres de minage dans quatre de ses piles afin de faciliter sa destruction en cas d'invasion.
Valorisation du patrimoine
Le viaduc apparaît dans le film de Pierre Granier-Deferre La veuve Couderc avec une 140C qui le traverse.
Le Vélorail de la Vingeanne, qui utilise la ligne au départ de la gare de Champagne-sur-Vingeanne, envisage d'étendre sa prestation jusqu'au viaduc.
Galerie
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- « Viaduc d'Oisilly », sur Structurae.net (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Revue générale des chemins de fer, Éditions Dunod, , 342 p. (lire en ligne), « Note sur la construction du viaduc de la Vingeanne », p. 121-126 et planches XIII-XV (lire en ligne).
- Dulery Chantal et Quenot Xavier, Gracieuse et secrète vallée de la Vingeanne; Editeur : Association Vallée de la Vingeanne - Maisons Paysannes de France, 2021, 107 p. (ISBN 9791069968226)