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Verre bioactif

Les verres bioactifs sont des matĂ©riaux dont les propriĂ©tĂ©s sont retenues par la chirurgie pour leur emploi comme substitut osseux. En effet aprĂšs leur insertion dans l'organisme, ils se couvrent d'une couche d'hydroxyapatite carbonatĂ©e, similaire Ă  la phase minĂ©rale de l'os naturel et qui permet l'Ă©tablissement de liaisons chimiques avec les cellules osseuses, donc un accrochage fort de l'implant. Cependant, les verres bioactifs sont peu utilisĂ©s en chirurgie du fait de leurs mĂ©diocres propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques. Ils sont cependant intĂ©ressants en couches minces pour associer leurs caractĂ©ristiques bioactives Ă  l'intĂ©rĂȘt d'autres matĂ©riaux.

Verre bioactif vu au microscope Ă©lectronique

Production

Deux voies de synthĂšse sont possibles :

  • la voie classique rĂ©alise la fusion des oxydes prĂ©curseurs Ă  haute tempĂ©rature (souvent plus de 1 400 °C), suivie d'une trempe Ă  tempĂ©rature ambiante. Cette voie permet l'obtention de verres bioactifs massifs et de tailles variĂ©es, mais nĂ©cessite l'emploi d'un four produisant ces tempĂ©ratures ;
  • la voie du procĂ©dĂ© sol-gel repose sur l'utilisation d'alcoxyde mĂ©tallique, comme ceux du silicium, afin d'introduire les germes du rĂ©seau vitreux. La prĂ©-formation du rĂ©seau par le procĂ©dĂ© sol-gel permet de rĂ©duire de façon significative la tempĂ©rature d'Ă©laboration du verre, par rapport Ă  la voie fusion. Cette synthĂšse n'est pas adaptĂ©e Ă  l'obtention de verres massifs, mais plutĂŽt de dĂ©pĂŽts en couches minces, facilement exploitables.

Procédé sol-gel

La premiĂšre polymĂ©risation sol-gel a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Ebelmen, qui dĂ©crit dĂšs 1845 « la conversion en verre solide de l’acide silicique exposĂ© Ă  l’air humide ». Cependant, le commencement de la polymĂ©risation sol-gel date des annĂ©es 1930 avec l’utilisation pour la premiĂšre fois, par la firme allemande Schott, de ce procĂ©dĂ© pour fabriquer des rĂ©cipients en verre. Le principe de celui-ci, autrefois appelĂ© « chimie douce », repose sur l’utilisation d’une succession de rĂ©actions d’hydrolyse-condensation, Ă  tempĂ©rature modĂ©rĂ©e, pour prĂ©parer des rĂ©seaux d’oxydes, qui peuvent ĂȘtre Ă  leur tour traitĂ©s thermiquement. La formation du rĂ©seau d’oxydes a lieu, en solution, Ă  une tempĂ©rature proche de l’ambiante. Il s’agit d’un processus de conversion en solution d’alcoolates mĂ©talliques, tels que les alcoolates de silicium, zirconium, aluminium, titane... La rĂ©action de synthĂšse de verres par voie sol-gel repose sur la propriĂ©tĂ© qu’ont les alcoolates de silicium de pouvoir plus ou moins s’hydrolyser en prĂ©sence d’eau. Suivant l’intensitĂ© de cette hydrolyse, il se formera par polycondensation un rĂ©seau tridimensionnel polymĂ©risĂ© avec des fonctions silanol plus ou moins ouvertes.

Les différentes étapes du procédé sol-gel sont[1] :

  • « le sol » : le systĂšme est dans l’état liquide : il est constituĂ© d’un mĂ©lange d’oligomĂšres colloĂŻdaux et de petites macromolĂ©cules ainsi que, selon le degrĂ© d’avancement de la rĂ©action de polymĂ©risation, de diffĂ©rents monomĂšres partiellement hydrolysĂ©s ;
  • « le gel » est constituĂ© d’un rĂ©seau tridimensionnel d’oxyde gonflĂ© par le solvant, avec des liaisons chimiques assurant la cohĂ©sion mĂ©canique du matĂ©riau en lui donnant un caractĂšre rigide, non dĂ©formable ;
  • le vieillissement du gel : lorsque le gel vieillit, des rĂ©actions de rĂ©ticulation au sein de celui-ci conduisent Ă  un rĂ©trĂ©cissement des porositĂ©s. Ce rĂ©trĂ©cissement conduit alors Ă  une expulsion du solvant (phĂ©nomĂšne de synĂ©rĂšse) ;
  • le sĂ©chage : l’eau non liĂ©e aux molĂ©cules est Ă©vaporĂ©e ainsi que des solvants organiques. La vitesse de sĂ©chage ainsi que les diffĂ©rentes conditions environnementales, comme le taux de vapeurs saturantes des solvants utilisĂ©es, influences grandement la stabilitĂ© mĂ©canique des gels secs obtenus. Un sĂ©chage rapide impliquera un grand flux de matiĂšre au travers des pores dĂ©jĂ  rĂ©trĂ©cit par la synĂ©rĂšse, d’oĂč une dĂ©gradation de ceux-ci impliquant de nombreuses fractures. Le risque d’un sĂ©chage rapide est d’obtenir une poudre une fois le gel sec. A contrario, un sĂ©chage Ă  l’air ambiant, lent, limitera la dĂ©gradation des porositĂ©s et donnera un monolithe dense connu sous le nom de xĂ©rogel. Des conditions environnementales hypercritiques, ou le solvant liquide est progressivement remplacĂ© par un solvant plus facilement Ă©liminable, donnera un aĂ©rogel, beaucoup plus poreux et lĂ©ger que le xĂ©rogel ;
  • la thermolyse : en chauffant le gel Ă  des tempĂ©ratures moyennes, entre 500 et 1 000 °C suivant la composition voulue, la structure du composĂ© est modifiĂ©. Il y a dĂ©part de l’eau absorbĂ©e et des ions qui ne seraient pas partis lors du sĂ©chage (les nitrates par exemple). La thermolyse entraine donc une stabilisation chimique. Cependant l’expulsion des diffĂ©rentes espĂšces aux travers des pores implique comme lors du sĂ©chage une dĂ©stabilisation mĂ©canique. Ici encore, il convient de ne pas donner Ă  l’échantillon des chocs thermiques qui pourraient conduire Ă  la fracturation.
Le silicium

Le silicium est gĂ©nĂ©ralement introduit sous forme de tĂ©traĂ©thylorthosilicate (TEOS)[2]. Moins frĂ©quemment on rencontre le tĂ©tramĂ©thylorthosilicate ou TMOS[3]. L’utilisation de ces organomĂ©talliques permet d’obtenir avec succĂšs des verres de compositions trĂšs variĂ©es. Cette relative libertĂ© est appliquĂ©e avec intĂ©rĂȘt dans le domaine des bioverres, en permettant de lever certaines limites par rapport Ă  la mĂ©thode par fusion classique de synthĂšse des verres. En effet lors de la trempe du verre la cristallisation de composĂ©s non dĂ©sirĂ©s peut apparaitre (cas du phosphore). De plus, une des facultĂ©s intĂ©ressantes des alcoolates mĂ©talliques est de pouvoir s’hydrolyser facilement en prĂ©sence d’eau. La rĂ©action est thermodynamiquement favorable. Cependant la cinĂ©tique de rĂ©action en l’absence de catalyseur est faible, plus de 1000 h pour le TEOS seul. La rĂ©action peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e ; l’usage d’un catalyseur est alors requis. Les catalyseurs peuvent ĂȘtre de nature acide ou basique, ou bien ĂȘtre un ion ou une molĂ©cule influençant les rĂ©actions Ă©lĂ©mentaires de l’hydrolyse. Des rĂ©actions de condensation, responsables de la densification progressive du gel, se produisent Ă©galement avec ces prĂ©curseurs. Elles peuvent ĂȘtre de deux types :

  • l’oxolation combine deux groupements hydrolysĂ©s de l’alcoolate pour former une molĂ©cule d’eau et une liaison Si-O-Si ;
  • l’alcoxolation combine quant Ă  elle des groupements hydrolysĂ© et non hydrolysĂ© de l’alcoolate afin d’obtenir une molĂ©cule d’alcool et une liaison silane.
Catalyse acide

Afin de former un rĂ©seau vitreux rapidement il faut donc favoriser l’hydrolyse et la condensation du TEOS, des rĂ©actions par nature assez lentes. Pour accĂ©lĂ©rer ces rĂ©actions, l’emploi d’un catalyseur est indispensable. L’usage d’acides forts comme agents d’hydrolyse de l’alcoolate de silicium sont rĂ©guliĂšrement citĂ©s[4].

  • La rĂ©action est une substitution nuclĂ©ophile d’ordre 2.
  • La mauvaise stabilitĂ© de l’intermĂ©diaire rĂ©actionnel positif formĂ© implique que la matiĂšre premiĂšre n’est jamais totalement hydrolysĂ©e.

L’hydrolyse partielle du prĂ©curseur ne permet que d’obtenir un taux de substitution en moyenne Ă©gal Ă  deux sur les quatre possibles. Ce fait Ă  une consĂ©quence sur la structure du sol : les molĂ©cules du TEOS s’alignent sur une structure plutĂŽt linĂ©aire, proche de ce que l’on peut observer pour une polymĂ©risation classique en chimie organique[5] Le point de gel est atteint lorsque les chaĂźnes, de plus en plus longues au cours du temps, finissent par s’entremĂȘler en formant un rĂ©seau vitreux densifiĂ©.

Catalyse basique

Pour la catalyse basique[6] :

  • l’ion hydroxyde remplace l’eau comme nuclĂ©ophile. Étant plus rĂ©actif, l’hydrolyse est accĂ©lĂ©rĂ©e ;
  • il y a formation d’un intermĂ©diaire rĂ©actionnel nĂ©gatif stable qui octroie une hydrolyse rapide et complĂšte.

Avec ce type de catalyse, la rĂ©action d’hydrolyse est massive et rapide, les rĂ©actions de polycondensation seront elles aussi dotĂ©es d’une cinĂ©tique importante ; la viscositĂ© du gel augmente de façon vive et le point de gel est vite atteint. De plus, le taux de substitution de l’atome de silicium central dans la molĂ©cule de TEOS atteint sa valeur maximale de quatre. Il en rĂ©sulte une possibilitĂ© de rĂ©action de la molĂ©cule dans les trois directions de l’espace. Lors des rĂ©actions de polycondensation, ce phĂ©nomĂšne se produit et on assiste Ă  la croissance de sphĂšres de silicium[7] qui voient leurs tailles augmenter jusqu’à ce que leurs surfaces entrent en contact l’une avec l’autre, permettant ainsi au sol d’atteindre le point de gel. Les bases utilisĂ©es peuvent ĂȘtre variĂ©es[8] ; certaines permettent des rĂ©actions de condensation plus modĂ©rĂ©es, en limitant l’augmentation du pH dans le solvant. Les catalyseurs basiques pouvant ĂȘtre employĂ©s sont :

  • NH4OH et les autres bases ammoniaquĂ©es ;
  • les sels d’halogĂ©nures (KBr, etc.) ;
  • les bases fortes traditionnelles sont Ă©galement utilisables : NaOH, CaO, etc.

On peut diminuer le pH Ă  l’aide d’un acide faible, et ainsi ralentir significativement les rĂ©actions de condensation[9].

Catalyse par le fluor

L’acte catalytique du fluor repose sur le mĂȘme mĂ©canisme que celui des bases, Ă  la seule diffĂ©rence que l’ion F− remplace OH− en tant que nuclĂ©ophile[10]. Cela permet en outre Ă  la rĂ©action d’hydrolyse d’ĂȘtre indĂ©pendante du pH. L’acide fluorhydrique est souvent utilisĂ© comme prĂ©curseur du fluor. Il permet une gĂ©lification rapide. On note Ă©galement l’emploi d’halogĂ©nure de potassium KF, mais aussi NaF et NH4F. L’ion fluorure est d’une taille similaire Ă  l’ion hydroxyde et possĂšde lui aussi la capacitĂ© d’augmenter la coordination du silicium. Celle-ci est normalement de quatre, mais il apparait par un intermĂ©diaire rĂ©actionnel penta-coordinĂ©. Les fluorures sont les catalyseurs les plus efficaces vis-Ă -vis de la gĂ©lification.

Catalyse par l’acide acĂ©tique

Si l’on additionne de l’acide acĂ©tique dans le sol avec du TEOS, le temps mis par le sol pour atteindre le point de gel devient trĂšs court, du mĂȘme ordre que le temps mis avec les acides forts. Ceci n’est pas normal si l’on considĂšre uniquement la fonction acide de la molĂ©cule : la quantitĂ© de protons libĂ©rĂ©s dans le milieu Ă©tant moindre qu’avec un acide fort, la vitesse de rĂ©action devrait ĂȘtre plus basse. La rĂ©action de l’acide acĂ©tique avec le TEOS conduit Ă  la formation d’un silyl ester[11]. Cet intermĂ©diaire Ă  la capacitĂ© de rĂ©agir facilement sur une fonction alcool pour finalement obtenir un silanol. Les protons H+ ne jouent pas de rĂŽle dans ces mĂ©canismes, rendant la catalyse par l’acide acĂ©tique indĂ©pendante du pH.

Le phosphore

Composant majoritaire de l’os avec le calcium, le phosphore est un Ă©lĂ©ment fondamental pour l’activitĂ© biologique de l’implant. L’oxyde de phosphore P2O5 est aussi un Ă©lĂ©ment formateur de rĂ©seau vitreux agissant de concert avec le silicium dans le cas de mĂ©lange de ces deux oxydes ou de dopage d’une composition. Le TEP, ou triĂ©thylphosphate est souvent employĂ© en synthĂšse sol-gel. L’hydrolyse du TEP peut se produire en milieu acide ou basique, Ă  l’aide des catalyseurs des mĂȘmes noms[12] Les acides phosphoriques sont aussi utilisĂ©s. Ce type prĂ©curseur ne subit pas de rĂ©actions d’hydrolyse et de condensation au sein du sol.

Le sodium

Avec la mĂ©thode traditionnelle de fusion et trempe des oxydes, le sodium intervient comme modificateur de rĂ©seau : son oxyde est Na2O. Sa prĂ©sence permet d’abaisser la tempĂ©rature d’élaboration des verres, c’est un fondant. La silice permet d'obtenir un verre, mais son point de fusion est trĂšs Ă©levĂ© (1 730 °C). En ajoutant des fondants, on abaisse cette tempĂ©rature Ă  1 400 °C et on facilite les possibilitĂ©s de travail. L’ajout d’un oxyde de sodium provoque Ă©galement la rupture d’une liaison Si-O et l’apparition d’un oxygĂšne non-pontant. Cela a pour consĂ©quences de fragiliser le rĂ©seau et d’augmenter sa solubilitĂ© dans les milieux aqueux. Dans le cadre d’une immersion en fluide physiologique simulĂ© (SBF) de bioverres contenant du sodium, il a Ă©tĂ© remarquĂ© plusieurs points montrant l’avantage de cet Ă©lĂ©ment :

  • le sodium permet une mise en solution plus rapide des verres. Ceux-ci forment alors un gel de silice plus rapidement ;
  • le gel devient favorable au dĂ©pĂŽt de CaP amorphe, qui subit ensuite une nuclĂ©ation rapide pour devenir de l’HAC nĂ©oformĂ©e.

Dans un procĂ©dĂ© sol-gel, le sodium peut ĂȘtre introduit par plusieurs catĂ©gories de prĂ©curseurs :

  • les prĂ©curseurs minĂ©raux, tel que le nitrate de sodium[13] ;
  • des prĂ©curseurs organiques, tel qu’un acĂ©tate de sodium[14] ;
  • les alcoolate de sodium, sous forme mĂ©thyl ou Ă©thyl[15].
Le calcium

Le calcium est un Ă©lĂ©ment essentiel des verres : il est employĂ© depuis le Moyen Âge comme stabilisateur de rĂ©seau. Son oxyde est CaO. Comme le sodium, il introduit des liaisons oxygĂšne non pontants, ce qui a pour consĂ©quence une stabilisation du verre. Celui-ci sera alors plus rĂ©sistant aux attaques chimiques, comme une dissolution par l’eau. Afin d’introduire cet Ă©lĂ©ments divers prĂ©curseurs sont utilisĂ©s :

  • les sels minĂ©raux : les carbonates et les nitrates de calcium sont couramment employĂ©s dans le cadre de synthĂšse sol-gel[16] ;
  • les sels organiques : l’utilisation d’acĂ©tate de calcium ;
  • les alcoolates de calcium : tout comme le sodium, les alcoolates de calcium sont utilisables lors de synthĂšse sol-gel[17].

Références

  1. P. Audebert, F. Miomandre: Procédé sol-gel de polymérisation ; Techniques de l'Ingénieur.
  2. M. Prassas, J. Phalippou, L.L. Hench, Preparation of 33 mol% Na2O – 67mol% SiO2 glass by gel-glass transformation, J. of non-crystalline Solids, n°53, p183-193 (1982).
  3. A. Yasumori, S. Inoue, M. Yamane, Preparation of Na2O-SiO2 glasses in the metastable immiscibility region, Journal of Non-Crystalline Solids, n°82, p177-182 (1986).
  4. A. Balamurugan, G. Sockalingum, J. Michel, J. Fauré, V. Banchet, L. Wortham, S. Bouthors, D. Laurent-Maquin, G. Balossier, Synthesis and characterization of sol gel derived bioactive glass for biomedical applications, Materials Letters, no 60, p3752-3757 (2006).
  5. Pohl E. R., Osterholtz F. D., Molecular Characterisation of Composites Interfaces, Kruna G. Ishida H.,Plenum, New York (1985).
  6. M.Mami, A.Lucas-Girot, H. Oudadesse, R. Dorbez-Sridi, M. Mezahi, E. Dietrich, Investigation of the surface reactivity of a sol-gel derived glass in the ternary system SiO2-CaO-P2O5.
  7. CJ Brinker, GW Scherer, Sol-Gel Science – The Physics and Chemistry of Sol-Gel Processing, Academic Press (1990).
  8. E.J.A. Pope and J.D. Mackenzie; Sol-Gel processing of silica II. The role of the catalyst, J. Non-Cryst. Sol.,n°87; p185-198 (1986).
  9. ZHU C., J. Phalippou, J. Zarzycki, Influence of trace alkali ions on the crystallization behaviour silica gels, Journal of non-crystalline solids n°82, p321-328 (1986).
  10. Winter R., Chan J.-B., Frattini R., Jonas J., J. Non-Cryst. Solids., n°105, p214 (1988).
  11. E.J.A. Pope and J.D. Mackenzie; Sol-Gel processing of silica II. The role of the catalyst, J. Non-Cryst. Sol., n°87, p185-198 (1986).
  12. Fernandez-Lorenzo, L. Esquivias, P. Bardoux, J. Maquet, F. Taulelle, Sol-Gel synthesis of SiO2-P2O5 glasses, Journal of non-crystalline solids, n°176, p189-199 (1994).
  13. J.Phalippou, M.Prassas, J. Zarzycki, Crystallization of gels and glasses made from hot-pressed gels, Journal of non-crystalline solids, n°48, p17-30 (1982).
  14. A. Yasumori, S. Inoue, M. Yamane, Preparation of Na2O-SiO2 glasses in the metastable immiscibility region, Journal of non-crystalline solids, n°82, p177-182 (1986).
  15. R. Puyané, P.F. James, H. Rawson, Preparation of Silica and Soda-silica glasses by the sol-gel process, Journal of non-crystalline solids, n°41, p105-115 (1980).
  16. J.R. Jones, L.M. Ehrenfried, L.L. Hench, Optimising bioactive glass scaffolds for bone tissue engineering, biomaterials, n°27, p964-973 (2006).
  17. M.M. Pereira, A.E. Clark, L.L. Hench, Calcium phosphate formation on sol-gel derived bioactive glasses in vitro, Journal of biomedical materials research, n°28, p693-698 (1994).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Pragyan Aparajita Dash, Smita Mohanty et Sanjay Kumar Nayak, « A review on bioactive glass, its modifications and applications in healthcare sectors », Journal of Non-Crystalline Solids (en), vol. 614,‎ , article no 122404 (DOI 10.1016/j.jnoncrysol.2023.122404 AccĂšs libre)

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